Après le DPE, l’étude thermique pour une rénovation efficace

A peine 2% des logements ayant fait l’objet d’une rénovation auraient bénéficié d’une amélioration de leurs performances énergétiques. Une étude thermique permet de rentabiliser votre investissement immobilier.

De plus en plus de particuliers rénovent leurs logements : phénomène de mode, prise de conscience écologique, réaction face à l’augmentation du coût de l’énergie. Mais aussi, obligation de mentionner  la classe énergétique du bien lors d’une vente ou d’une location. D’ailleurs, les réfractaires vont devoir s’adapter relativement vite et prévoir les prochains travaux, le Grenelle de l’environnement prévoit  en 2020 une réduction spectaculaire du nombre de kWh/m². Les ménages français ne devront pas consommer plus de 150 kWh/m² ! (aujourd’hui, la consommation moyenne tourne autour de 330 kWh/m²).  Mais pour que ces travaux soient rentables, ils doivent être effectués dans un ordre précis.

(suite…)

Scellier classique ou intermédiaire ?

Le programme Scellier propose 2 régimes, le scellier classique et le scellier intermédiaire avec une orientation »sociale ». Récapitulatif sur les avantages et inconvénients de ces 2 programmes.

En Scellier classique, la réduction d’impôt s’établit désormais à 22 % du prix d’acquisition pour un logement BBC (bâtiment basse consommation), plafonné à 300.000 euros, soit 66.000 euros étalé sur neuf ans. L’investisseur peut donc déduire jusqu’à 7.333 euros de son impôt sur le revenu tous les ans. Hors BBC, la réduction est ramenée à 13 %, soit 39.000 euros, étalé sur neuf ans.

Pour bénéficier de cette réduction d’impôt très alléchante, l’investisseur doit aussi louer le logement pendant au moins neuf ans à titre de résidence principale d’un locataire et se conformer à des plafonds de loyer selon la zone géographique dont dépend le logement. Pour le gouvernement, il s’agissait d’adapter ces zones à la réalité du marché locatif et d’éviter ainsi les erreurs qui s’étaient produites avec le dispositif Robien. De fait, à partir de janvier 2011, les loyers ont été revus à la baisse de 14 % en zone B1 et B2 et de 26 % en zone A. Une zone supplémentaire a même été créée, la zone A bis (arrêté du 10 décembre 2010) pour mieux coller au marché de la région parisienne. Le loyer plafond ne peut plus, désormais, dépasser 21,70 euros le mètre carré par mois en zone A bis, 16,10 euros en zone A, 13 euros en zone B1 et 10,60 en zone B2 (voir tableau).

A côté du dispositif Scellier classique, il existe le Scellier intermédiaire dont la connotation sociale fait souvent hésiter les investisseurs. A tort. Car si les plafonds de loyer fixés pour cette déclinaison du dispositif sont inférieurs à ceux du Scellier classique, ils restent assez proches de la réalité du terrain, s’établissant à 17,30 le mètre carré par mois en zone A bis, 12,90 euros en zone A, 9,90 euros en zone B1 et 8,5 euros en zone B2.

En contrepartie de cette modération des loyers, l’avantage fiscal concédé est plus important. L’économie d’impôt peut atteindre 32 % de l’investissement, soit 96.000 euros de réduction sur quinze ans ! Mais, dans le cas du Scellier intermédiaire, l’investisseur doit, outre les plafonds de loyer, respecter des limites en matière de revenus des locataires. Des plafonds qui ne sont toutefois pas assez faibles pour constituer un obstacle à la location.

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Constat de l’étendue du DPE sur lesiteimmo.com !

Trois mois après l’obligation de mentionner le DPE sur toutes les annonces immobilières lors d’une vente ou d’une location, Lesiteimmo réalise un constat sur l’étendue de la consommation énergétique des logements français.

Ces deux graphiques soulèvent deux constats :

Le premier, la majorité des logements présents sur le portail immobilier (21.88%) consomment entre 151 et 230 kWh/m².

Une bonne position sachant que la consommation moyenne du parc immobilier français est de 330kWh/m².

Pour info, deux biens sur trois sont classés entre F et G en termes de performance énergétique. Aucun n’appartient à la catégorie A, très peu à B et on ne compte que 5% pour C ! Pourtant atteindre A et B pourrait permettre de diviser la consommation et la facture énergétique par 5.

Lorsque l’on s’arrête sur la répartition des logements en France en fonction de leurs déperditions énergétiques, on observe une coupe franche entre le nord – est et le sud – ouest. Explications.

Le deuxième constat concerne l’émission de gaz à effet de serre. Le diagnostic GES permet l’évaluation de la quantité de gaz à effet de serre émis en raison de la consommation d’énergie du bien. Les logements vendus sur lesiteimmo.com  se situent entre C, D et E, c’est-à-dire rejettent entre 11 et 55 kg CO2/m²/an.

Ces deux constats soulèvent la question suivante : l’émission de GES est-elle liée à la dépense énergétique et inversement ?

A la vue de ces résultats, on serait tenté de répondre oui, mais il faut néanmoins remettre cette donnée dans son contexte. Le résultat évolue aussi suivant le mode de chauffage. On peut prendre l’exemple du bois, qui a un impact faible au niveau du cycle de vie (13 gCO2eq/kWh) ou le gaz naturel (234 gCO2eq/kWh) qui a un impact plus faible que le fioul domestique (300 gCO2eq/kWh).

De façon identique au DPE, les logements français les moins émetteur en gaz à effet de serre sont très présents sur la partie ouest de la France, et s’étendent jusqu’au sud. Explications.

À quoi correspondent les chiffres du DPE ?

0 – 50 classe A Maisons neuves les plus performantes
Difficilement atteignable en rénovation.
51 – 90 classe B Atteignable facilement en construction neuve, atteignable en rénovation.
91 – 150 classe C Standard dans la construction neuve des maisons chauffées au gaz en France (par exemple, la nouvelle réglementation thermique, dite RT 2005, impose à Paris 120kWh/m2/an).
151 – 230 classe D Standard des années 80 et 90. Des améliorations substantielles sont facilement atteignables, notamment par le remplacement de la chaudière et l’isolation des combles et fenêtres.
231 – 330 classe E Maisons d’avant le premier choc pétrolier.
331 – 450 classe F Maisons anciennes du début du XXe siècle. Les économies réalisables sont très importantes, le rendement économique (retour sur investissement) est évident.
451 – classe G

Ainsi, lors d’un achat ou d’une vente immobilière, le DPE est un bon outil de sensibilisation pour prévoir par la suite les travaux à mettre en oeuvre pour améliorer l’isolation du logement et donc contribuer à diminuer l’émission de gaz à effet de serre.

Lire la suite : l’étude thermique, la garantie d’une rénovation efficace.

Où trouver les logements les plus économes en énergie ?

Chaque annonce de logement que vous regardez est accompagnée à chaque fois de la performance énergétique du bien et quelque fois de ses émissions de gaz à effet de serre. Lesiteimmo, vous propose une étude menée sur 44 500 annonces mentionnant un diagnostic DPE et GES  présentes sur le portail, afin de déterminer où se trouve les logements les plus économes et comment s’établissent les dépenses énergétiques des ménages français.

www.lesiteimmo.com

Diagnostic de Performance Energétique

Cette carte nous indique que les logements les plus énergivores se situent dans le sud de la France.  La plupart des logements catégorisés en E (rappelons que la majorité du parc immobilier français se situe dans cette catégorie) sont présents dans toute la partie nord, centre, Est et Sud – Est de la France. Le littoral regroupe en majorité des logements classés en D et donc plus économes en énergie.

www.lesiteimmo.com

Diagnostic d’émission de Gaz à Effet de Serre

L’émission de gaz à effet de serre suit le mouvement, les catégories que l’on observe en majorité sur la France sont D, E et F. Les logements les plus créateurs de gaz à effet de serre semblent se regrouper sur le Nord et  l’Est de la France.  La partie Ouest et Sud semblent abriter des logements moins émetteurs. Ce phénomène s’explique par les températures plus douces et donc un besoin en chauffage moins important.

Mais aussi, par la La loi littorale adoptée en 1986. Cette loi d’urbanisme vise à encadrer les aménagements de la côte pour la protéger des excès de la spéculation immobilière et donc limiter les émissions de GES. Elle reste cependant décriée par certains élus qui souhaiteraient l’assouplir pour continuer l’artificialisation et l’urbanisation du littoral.

Une prime à la casse… pour ma chaudière !

(Lesiteimmo.com) – Suite au lancement de l’Observatoire de la précarité énergétique, Nathalie Kosciusko-Morizet indiquait que « 6,5 millions de Français avaient souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés « . De son côté Eric Besson annonce que le prix du gaz augmentera de 5% au 1er avril 2011…Une bien mauvaise nouvelle pour grand nombre de consommateurs !

Le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson, a présenté, pour enrayer cette augmentation, deux nouvelles aides.

D’une part, la hausse de 20% du rabais social dont bénéficient les foyers les plus modestes.  A ce jour, seuls 300.000 ménages profitent de ce tarif social, alors qu’ils sont 800.000 éligibles au total. Le ministre a donc souhaité que « l’attribution de ce tarif social soit automatique, sur la base des fichiers dont disposent les organismes sociaux « . Un arrêté devrait paraître avant fin juillet 2011.

D’autre part, une prime à la casse pour les chaudières anciennes. Un dispositif mis en place avec GDF Suez, pouvant  aller jusqu’à 250 €, qui «  aidera à installer des équipements plus économes en gaz « . Parallèlement, « j’ai demandé à GDF Suez de proposer, à partir du 1er avril prochain, un bilan énergétique gratuit pour tous les consommateurs qui en font la demande« , a ajouté Eric Besson. Concrètement, des conseillers de l’opérateur gazier auront pour mission d’aider les clients abonnés à mieux comprendre leur consommation et à identifier les principales sources d’économie. C’est d’ailleurs GDF qui financera la prime à la casse.

Les professionnels du chauffage sont sceptiques…

Cet intitulé rappelle bizarrement le principe de  prime à la casse pour les voitures ! Or le produit ici n’est pas le même et ne véhicule pas le même besoin. « Il ne s’agit pas d’un achat passion, comme peut l’être celui d’une automobile. L’achat d’une chaudière serait plutôt un achat corvée, au mieux un achat planifié pour certains consommateurs qui se préoccupent désormais de la performance énergétique de leur habitat « commente Jean-Paul Ouin, Délégué général du Syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (Uniclima).

Concernant le développement des ventes, les professionnels émettent des réserves. L’achat d’une chaudière est un investissement lourd. Il faut que les efforts concernant cette prime durent sur le long terme pour pouvoir escompter une augmentation des ventes  car comme l’a affirmé la ministre de l’Ecologie, le mouvement de croissance du prix de l’énergie est inexorable et va se prolonger.

En chiffres
L’âge minimum d’une chaudière en France se situe entre 10 et 15 ans.
Quelque 3 millions de chaudières à gaz de plus de 20 ans seraient concernées par la prime (source : Viessmann)
Prix moyen d’une chaudière basse température : 2.000 à 3.500 €
Prix moyen d’une chaudière à condensation : 3.000 à 4.500 €

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Ce qui s’est dit en mars…

Agence immobilière

Un logiciel de gestion d’annonces pour les réseaux immobiliers.
Spécialiste de la multidiffusion d’annonces depuis 10 ans, Ubiflow,  lance un nouveau service. La solution Cockpit,  à destination des groupes et réseaux professionnels de l’immobilier.  Cet outil permet de centraliser, gérer et piloter les annonces, les réseaux immobiliers peuvent ainsi augmenter leur performance et leur retour sur investissement. Lire la suite

Des agences immobilières pour lutter contre le mal-logement.
L’agence solidarité logement propose aux agences immobilières de consacrer 1 % de leur chiffre d’affaire annuel au profit des mal-logés. Lire la suite

Location

Locataire, vous ne devez pas tout payer.
Certains administrateurs de biens, malgré la sonnette d’alarme tirée par l’association de consommateurs CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie) en 2006, n’hésitent pas à facturer aux locataires des prestations normalement gratuites. Locataires, ne vous faites plus avoir !

Scellier classique ou intermédiaire ?
Le programme Scellier propose 2 régimes, le scellier classique et le scellier intermédiaire avec une orientation »sociale ». Récapitulatif sur les avantages et inconvénients de ces 2 programmes. 

Le niveau des loyers en France
L’observatoire Clameur, qui regroupe les chiffres de la plupart des professionnels français dans le neuf et dans l’ancien, risque de faire du bruit. Après avoir subi un sérieux coup de frein en 2009 (0%), les loyers sont repartis à la hausse en France en 2010 de 2,5% (voir par régions et par villes). 

Chauffage

Une prime à la casse…pour ma chaudière !
Suite au lancement de l’Observatoire de la précarité énergétique, Nathalie Kosciusko-Morizet indiquait que « 6,5 millions de Français avaient souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés « . De son côté Eric Besson annonce que le prix du gaz augmentera de 5% au 1er avril 2011…Une bien mauvaise nouvelle pour grand nombre de consommateurs ! 

Quelle énergie pour chauffer mon logement ?
On en revient toujours aux mêmes questions : mon mode de chauffage est -il le plus économique, le plus respectueux de l’environnement ? Lesiteimmo, vous propose un récapitulatif des avantages et inconvénients des différentes énergies, pour y voir plus clair…

Financement

Le marché commence à se bloquer
La hausse des taux immobiliers, des prix qui augmentent…tout est en place pour bloquer le marché immobilier!Selon le Crédit Foncier et son étude publiée mercredi, le nombre de transactions de logements anciens en France devrait baisser en 2011 à cause de la hausse des taux d’intérêts des prêts immobiliers. 

L’avantage du Prêt à Taux Zéro +, ne compensera pas la remontée des taux.
Le prêt à taux zéro plus (PTZ +) ne suffira pas à amortir l’effet de la remontée des taux d’intérêt sur la moindre solvabilité des candidats à l’achat d’un logement.

Ajouter des m² en plus : la solution…
Meilleurs taux et le quotidien la Tribune ont établi la liste des 3 leviers qui permettent aux futurs acquéreurs d’augmenter leur nombre de m².

 

Courbes de Friggit pour le mois de mars
Jacques Friggit vient de mettre à jour ces nouvelles courbes concernant les prix de l’immobilier et les revenus des français.

Une hausse des taux possible en avril selon la BCE…
Comme attendu, la BCE n’a pas modifié ses taux directeurs ce jeudi. Une hausse des taux est « possible » en avril, selon Jean-Claude Trichet. La BCE a revu en nette hausse ses prévisions d’inflation pour 2011 mais prévoit que la hausse des prix reviendra sous son objectif de moyen terme de 2% en 2012.

Achat

DPE et PTZ+, des effets sournois!
Depuis sa mise en place en janvier, le DPE fait parler de lui. Après le questionnement sur l’intérêt de cette étiquette sur les annonces de vente et de location immobilières. UFC Que Choisir, dénonce le caractère aléatoire et le manque de fiabilité de ce type de diagnostic. Aujourd’hui, c’est au tour des professionnels du diagnostic immobilier de se faire entendre et de dénoncer les pressions qu’ils subissent de la part des vendeurs et des futurs acquéreurs pour bénéficier du montant maximal du PTZ+. 

Les prix ont continué de grimper en février…
Le contraire eût été étonnant : De Particulier à Particulier, qui publie ce lundi son indice pour le mois de février, assure que les prix s’affichent toujours en hausse (+0,33% pour les appartements, et + 0,52% pour les maisons). Les délais moyens de transaction restent, eux, stables : les propriétaires d’un bien immobilier doivent toujours compter en moyenne cinq semaines pour vendre leur appartement et deux de plus pour vendre leur maison. 

Constat de l’étendue du DPE sur lesiteimmo.com
Trois mois après l’obligation de mentionner le DPE sur toutes les annonces immobilières lors d’une vente ou d’une location, Lesiteimmo réalise un constat sur l’étendue de la consommation énergétique des logements français. 

Où trouver les logements les plus économes en énergie ?
Chaque annonce de logement que vous regardez est accompagnée à chaque fois de la performance énergétique du bien et quelque fois de ses émissions de gaz à effet de serre. Lesiteimmo, vous propose une étude menée sur 44 500 annonces mentionnant un diagnostic DPE et GES  présentes sur le portail, afin de déterminer où se trouve les logements les plus économes et comment s’établissent les dépenses énergétiques des ménages français. 

Politique

Un bureau vide = un logement.
Des locaux professionnels revus en habitation, une solution pour lutter contre la crise du logement !

Le niveau des loyers en France

L’observatoire Clameur, qui regroupe les chiffres de la plupart des professionnels français dans le neuf et dans l’ancien, risque de faire du bruit.

Après avoir subi un sérieux coup de frein en 2009 (0%), les loyers sont repartis à la hausse en France en 2010 de 2,5% (voir par régions et par villes).

Mais, plus étonnant, l’étude montre qu’entre 2006 et 2010, les loyers de marché, c’est-à-dire les nouvelles locations et les renouvellements de baux, n’ont progressé que de 6,2% alors que les prix à la consommation ont avancé de 7% ! Comme, pour un locataire en place, les loyers sont indexés chaque année sur l’inflation (indice de revalorisation des loyers), on peut donc en conclure qu’en moyenne il valait mieux pour un investisseur locatif garder le même locataire depuis 2006 plutôt que de changer tous les ans de locataire !

Une statistique qui va à l’encontre du sentiment des locataires, qui ont l’impression d’une nette augmentation du marché à chaque fois qu’ils déménagent.

Le ralentissement de la croissance, constaté depuis 2006 (2% en 2007, 1,5% en 2008, 0,1% en 2009) faisait suite aux fortes augmentations au début de la décennie (6,7% en 2002, sommet de l’envolée des loyers, 4,7% en 2005).

(Lesiteimmo.com) – Le loyer s’établit en moyenne à 12,3 euros par m² (il va de 3,5 à 54 euros par m²). Il passe de 16,4 euros par m² pour un studio et une pièce à 9 euros par m² pour les 5 pièces et plus.

Parmi les principales baisses de loyers en 2010, il y a Mérignac (6,7%), Vitry sur Seine (6%) ou encore Créteil (4,5%). Dans les plus fortes progressions, on retrouve Montreuil (7,4%), Villeurbanne (7,3%) ou encore Saint-Quentin (7,2%).

Quelles pompes à chaleur installer ?

(Lesiteimmo.com) – Avec l’augmentation du coût des énergies fossiles, les pompes à chaleur permettent de chauffer la maison à moindre coût. Bénéficiant des aides fiscales de l’Etat en faveur du développement durable, c’est le moment de faire installer une pompe à chaleur géothermique ou aérothermique dans votre habitation. Un crédit d’impôt de 50% est accordé aux pompes dont le coefficient de performance est supérieur à 3.3%.
Si la vente et la pose est réalisée par une entreprise, le taux de TVA appliqué est de 5.5%.

Les pompes à chaleur géothermiques

Les PAC géothermiques prélèvent la chaleur du sol ou de l’eau souterraine grâce à des capteurs enterrés horizontalement ou verticalement dans le sol. Les pompes à chaleur géothermiques assurent 100% du chauffage de la maison mais exigent un investissement et des travaux importants. Elles sont donc à privilégier pour les constructions de maisons neuves. Elles produisent également l’eau chaude sanitaire. Classées dans la famille des énergies renouvelables, leurs exploitations n’émettent ni gaz à effet de serre, ni polluants.

  • Les PAC géothermiques sol/eau

Les PAC sol/eau sont enterrées horizontalement dans le sol (profondeur entre 60 et 120 cm). Appropriées aux terrains plats, elles exigent cependant de disposer d’une surface 1 fois ½ à 2 fois supérieure à la surface à chauffer.

  • Les PAC géothermiques eau/eau

Les PAC eau/eau captent l’énergie contenue dans l’eau souterraine (nappes phréatiques). Elles nécessitent un, voire deux forages (profondeur entre 30 et 100m).

Les pompes à chaleur aérothermiques

Les PAC aérothermiques utilisent la chaleur de l’air. Nécessitant peu de travaux d’installation, elles doivent être complétées par un chauffage d’appoint les jours de grand froid. C’est donc un système qui convient bien à la rénovation de logements, aussi bien les maisons individuelles que les appartements (avec l’accord de la copropriété). Certains modèles réversibles permettent de climatiser le logement en été. Facile à mettre en œuvre et moins onéreuse que la géothermie, l’aérothermie permet de réduire de 70% sa facture de chauffage.

  • Les PAC aérothermiques air/air

Un seul élément (monobloc) est installé à l’extérieur ou à l’intérieur du logement.

  • Les PAC aérothermiques air/eau

La chaleur de l’air captée à l’extérieur permet de chauffer de l’eau qui circule dans un plancher chauffant et alimente des radiateurs basse température ou des ventilo convecteurs.

Quelle énergie pour chauffer mon logement ?

(Lesiteimmo.com) – On en revient toujours aux mêmes questions : mon mode de chauffage est-il le plus économique, le plus respectueux de l’environnement ? Lesiteimmo, vous propose un récapitulatif des avantages et inconvénients des différentes énergies, pour y voir plus clair…

Deux éléments montrent l’importance de bien réfléchir à son moyen de chauffage. En 2009, les ménages français ont dépensé  environ 47 500 millions d’euros en énergie pour leur résidence principale.  Soit 18% de leurs revenus consacrés aux dépenses d’énergie.  Depuis le début de l’année, le DPE devient obligatoire et de plus en plus influent lors de la location ou la revente d’un logement, le choix du type de chauffage est donc à prendre au sérieux et mérite une réelle attention.

Le chauffage électrique

La nouvelle loi sur l’organisation du marché de l’électricité (nome), qui doit entrer en vigueur au 1er juillet prochain, prévoit en effet que EDF, l’opérateur historique d’électricité, devra céder à ses concurrents – GDF Suez, Direct Energie et autre Powéo – jusqu’à 25% de l’électricité produite dans les centrales nucléaires. Le prix de vente doit être fixé par arrêté ministériel. Ce nouveau mécanisme est censé doper la concurrence dans un secteur ultra-dominé par EDF. La facture pourrait grimper de 5% par an.

 

 

Le chauffage au fioul

La chaudière au fioul est de moins en moins prisée par les ménages. Le stockage nécessite une place importante et son augmentation de prix régulière à tendance à freiner les propriétaires. le fuel contribue d’ailleurs à la pollution de l’air et la production de CO2, gaz à effet de serre . Ce qui n’est pas vu d’un bon oeil aujourd’hui, notamment lorsque l’on essaie de vendre son bien (obligation d’informer sur le diagnostic Gaz à Effet de Serre depuis janvier 2011).

Le chauffage au  gaz naturel

Source lefigaro.fr

Au premier avril 2011, le gaz augmente de 5% soit une hausse de 20% en un an. 10,8 millions de foyers raccordés au gaz naturel sont concernés par cette mauvaise nouvelle. La hausse d’environ 5% représente un surcoût de l’ordre de 45 euros en moyenne pour leur facture de chauffage. Le 1er avril 2010, il avait bondi de 9,7%. En juillet dernier, il s’était à nouveau apprécié, de 4,7%. Cet hiver, le gouvernement avait décrété une pause. La hausse des tarifs réglementés du gaz qui s’annonce n’est pas une surprise. Les prix de cette énergie découlent directement des cours du pétrole. Or, le prix du brut s’est installé depuis plusieurs semaines au-dessus de la barre des 100 dollars.

Également appelé gaz de ville, ce type de chauffage offre un grand confort. A l’inverse du chauffage électrique qui assèche l’air, le chauffage gaz offre une chaleur douce et homogène, plus saine pour les voies respiratoires.

 

 

 

Le chauffage au bois

Le chauffage au bois devient l’un des moyens le plus avantageux et le plus recherché pour obtenir une chaleur douce dans son logement. De plus en plus de ménages  (un sur deux) utilisent ce moyen de chauffage : sa rentabilité, son alternative écologique et les nombreuses aides fiscales ont contribué à cet engouement.
Vous pouvez bénéficier pour l’achat et l’installation d’un poêle à bois :

  • un crédit d’impôt de 50% si le rendement de votre poêle dépasse 65%
  • un taux de TVA de 5.5% si la pose est effectuée par un Professionnel
  • une subvention de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah), sous condition d’éligibilité
  • une subvention régionale selon les régions.

Le chauffage par les pompes à chaleur

Le coût  des énergies fossiles augmentent et c’est pour cela que les pompes à chaleur permettent de chauffer la maison à moindre coût. Ce moyen de chauffer son logement permet au propriétaire de bénéficier également d’aides fiscales de l’Etat en faveur du développement durable. Un crédit d’impôt de 50% est accordé aux pompes dont le coefficient de performance est supérieur à 3.3%. Et si vous faites réaliser la pose et la vente par une entreprise, le taux de TVA sera de 5.5%.

Le chauffage solaire

Le chauffage solaire est La solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en couvrant de 20 à 50% des besoins en chauffage de la maison. Mais attention, prévoyez tout de même un chauffage d’appoint en cas de rayonnement solaire insuffisant.
Vous pouvez pouvez bénéficier de différentes aides :

  • d’un crédit d’impôt (50% du coût du matériel)
  • d’un taux de TVA à 5.5% (si la pose est effectuée par un professionnel et que le logement à plus de 2 ans)
  • d’une subvention de l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat) selon les ressources et pour les logements de plus de 15 ans

Sachez également que de nombreuses collectivités locales octroient des subventions
Source : Service de l’observation et des statistiques (SOeS), comptes du logement

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Lexique immobilier

Cette partie du blog doit servir de lexique pour l’ensemble des termes utilisés (ou pas) dans ce blog. N’hésitez pas à nous proposer de nouveaux éléments au gré de vos visites….

Bulle immobilière : Il s’agit d’ une bulle spéculative qui apparaît à l’échelle locale d’une région voire sur l’ensemble du territoire d’un marché immobilier. Elle est caractérisée par une hausse rapide de la valeur des biens immobiliers. Très intimement liée à des aspects spéculatifs et psychologiques, l’augmentation des prix des biens immobiliers évolue sans rapport avec de nombreux fondamentaux économiques comme les salaires ou le rendement locatif. Le marché reviendra immanquablement, sur le long terme, à sa valeur d’équilibre. Le dégonflement de la bulle peut être lent (ce qui est le cas des marchés immobiliers en général, en raison de la faible liquidité du marché), ou rapide : la correction des prix prend alors la forme d’un krach immobilier, laissant de nombreux propriétaire en negative equity (en) (le montant du capital restant dû de l’emprunt bancaire contracté étant supérieur à la valeur du bien immobilier). Comme pour les différents types de bulles spéculatives, l’existence d’une bulle immobilière n’est connue de manière certaine qu’a posteriori, après son éclatement.

La spéculation : est une conséquence de la hausse immobilière, elle en a donc les même origines : une explosion démographique, une hausse des revenus, une hausse de la densité de population (en concentrant tous les emplois dans une zone donnée) en lien avec un exode rural, un manque de logements adaptés à la population, la destruction de logements sans reconstruction, les expressions « investir dans la pierre en période de crise » par exemple, le besoin ou l’envie de créer de la richesse rapidement. Si elle est faible, elle est saine car elle reflète une économie en bonne santé. Si elle est forte, elle conduit un pays à la crise avec un krach immobilier à la clé

Dépôt de garantie :  Avance versée par un acheteur au vendeur d’un logement par l’intermédiaire d’un notaire. Le dépôt de garantie est versé conjointement à la signature d’un compromis. Le montant du dépôt de garantie est entre 5 et 10%.

Conditions suspensives : Les conditions suspensives figurant généralement dans un compromis de vente ont pour objet de suspendre le contrat à la survenance des évènements. Le compromis ne produira alors ses effets que si les conditions suspensives se réalisent. Si toutefois elles ne se réalisent pas, le contrat est caduque. L’acquéreur peut alors se dégager de ses obligations et récupérer intégralement  les sommes qu’il a déjà versées. Voir les différentes clauses

Compromis de vente : Il représente la garantie d’une transaction immobilière  sécurisée aussi bien  pour l’acheteur que pour le vendeur. La signature s’effectue chez un notaire qui prend soin de ne léser aucune des deux parties en stipulant des conditions suspensives.  En apposant sa signature sur le compromis de vente, l’acquéreur s’engage à verser au vendeur un dépôt de garantie.