Immobilier : le coronavirus va-t-il avoir un impact sur l’immobilier ?

Par Émeline le 16 mars 2020 10 084 vue(s)
Crise sanitaire et économique, le coronavirus bloque le monde et le marché de l'immobilier.

Le marché immobilier va devoir également faire face à l’épidémie du coronavirus. L’état de la bourse qui se dégrade, les pays européens qui bloquent leurs frontières, une économie qui se ralentie. Alors quels sont les impacts sur les crédits et les prix de l’immobilier.

La crise sanitaire et économique impacte les crédits.

La crise sanitaire du coronavirus impacte fortement les bourses du monde et Paris connait la plus forte baisse de son histoire selon boursorama. Ce qui provoque un effondrement des taux d’OAT sur lesquels sont indexés les taux de crédits immobiliers. Ainsi les établissements financiers se retrouvent dans une situation de ressources abondantes et bon marché. Aussi les banques restent plus sereines maintiendront des taux très bas et présenter des barèmes avantageux pour les futurs acquéreurs.

Le marché immobilier et le coronavirus quelles conséquences ?

La crise sanitaire impacte déjà largement le marché immobilier. Les déplacements des candidats à l’achat sont restreints voir annulés. Les préoccupations des potentiels acquéreurs sont désormais, bien sûr, orientés vers la crise sanitaire. Personne ne sait comment va s’orienter le marché immobilier et surtout, personne ne peut se projeter à demain dans un tel climat d’incertitude.

En revanche, les économistes ne semblent pas optimistes pour l’avenir, si la situation doit perdurer. On devrait s’orienter vers une crise de l’offre grandissante. Le secteur de la construction qui ne produit pas assez de logement actuellement ne pourra pas faire face à la demande, qui est déjà assez tendue. Le climat actuel irait à l’encontre des dernières mesures dictées par la banque de France en termes de crédit, et le durcissement demandé par la Banque de France devrait se voir inverser.

Les premiers chiffres de l’année n’étaient pas bon et montraient que les banques refusaient plus de crédit. Et ce malgré un nombre constant de demande de crédits de la part des ménages. Face au manque de logement, les prix sur le marché de l’immobilier risquent de subir une pression du fait de la contraction de l’activité. Ils devraient selon tout vraisemblance continuer à progresser dans les mois à venir. Sauf si la crise sanitaire perdure au-delà de cet été. Selon les mêmes économistes l’activité économique et immobilière devrait revenir à la normale sur les mois de mai et juin.

 

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