Immobilier : la rentrée dans un nouveau cycle ?

Par Émeline le 23 septembre 2020 3 072 vue(s)
envol des prix + 16 % dans le Morbihan

La rentrée dans un nouveau cycle du marché immobilier est elle entrain de se mettre en place ? L’état du marché au 30 juin 2020 relevé par les statistiques notariales nous éclaire. Quand est-il des prix et des tendances d’achats des franciliens ?

La rentrée dans un nouveau cycle immobilier

La reprise de l’activité immobilière par suite du confinement a été instantanée. Les notaires précisent que ce n’est toutefois qu’un effet de rebond technique. Les ventes initiées avant le confinement se sont réalisées, à la réouverture des études. Le suivi des chiffres annuels permet d’établir les volumes de transactions à 973 000 sur un an. L’évolution des volumes de ventes sur un an diminue de 1,2 %. Rien d’étonnant sur les chiffres, avec la prise en compte de tous les paramètres exogènes. L’étude des chiffres notait déjà une légère inflexion de l’évolution des volumes de ventes avant l’état d’urgence. Les records de l’évolution annuel des ventes ayant atteint 1 073 000 ventes en janvier 2020. Les notaires estiment que le plafond de l’évolution avait atteint son point culminant.

Quelle tendance sur les prix et les différents marchés ?

La hausse des prix dans l’ancien s’accentue de manière insolente. L’INSEE publie une croissance annuelle de + 5% sur les prix. + 6,3 % pour les appartements et une progression de + 4 % pour les maisons. Par exemple, en région Parisienne les prix des appartements augmentent de 8 %. La hausse des prix en province s’accentue de 1,7 %. La nouveauté est la propagation de cette hausse à l’ensemble de nombreux territoires. De belles progressions sur le secteur Ouest Francilien avec des villes qui voient leurs prix s’envoler à + 16 % dans le Morbihan, par exemple. Néanmoins les progressions si elles existent. Elles sont moins importantes qu’auparavant.

La note conjoncturelle de juin 2020 des notaires précise : « Cet apparent déséquilibre entre des volumes fortement en baisse et des prix orientés à la hausse semble bien plus conjoncturel qu’endémique. La principale difficulté réside dans la confusion que peut occasionner la comparaison de prix avant confinement à des volumes immédiats d’après confinement ». Les professionnels s’attendent à une inflexion des volumes de vente naturelle et une tendance à une légère baisse des prix. La note fait état d’une rupture de tendance à la suite de l’ultra-dynamisme de 2019, elle constitue ainsi, un pallier de conjoncture immobilière

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