Déclaration de revenus : les charges déductibles liées à l’immobilier

Début mai, vous devriez recevoir votre déclaration de revenus dans votre boite aux lettres. Et pour ne pas oublier de déduire toutes les charges – liées à l’immobilier – susceptibles de vous offrir un avantage fiscal, nous vous proposons un article récapitulatif.

Crédit d’impôt lors de l’achat d’une résidence principale

Lorsque vous souscrivez à un emprunt pour l’achat de votre résidence principale, vous pouvez profiter d’un crédit d’impôt. Celui-ci est basé sur les intérêts payés pendant les 5 ou 7 premières années (suivant l’état du logement, neuf ou ancien) de remboursement de l’emprunt.

Cet avantage est applicable pour tous les biens achetés après le 6 mai 2007. Et se base sur les intérêts payés pendant les 5 ou 7 premières, selon un achat neuf ou ancien.
Les intérêts sont déductibles chaque année dans la limite de 3750€ pour une personne seule et de 7 500€ pour un couple marié ou pacsé.
Bon à savoir : Ces plafonds sont doublés lorsqu’un membre du foyer fiscal est handicapé et majoré de 500€ par enfants.

Votre logement a été acheté ou construit en 2010?
Reportez-vous au tableau ci-dessous pour connaitre le taux du crédit d’impôt qui vous sera accordé.


Comment déclarer sur ma fiche d’imposition ?
Indiquez le montant des intérêts d’emprunt payés en 2010 p4, cases 7VY à 7VX.
Concernant les logements neuf non BBC  ayant une demande de permis de construire déposée à partir du 1er janvier 2010, joignez à votre déclaration la synthèse de l’étude thermique RT 2005 que le maître d’ouvrage doit vous donner au plus tard à l’achèvement des travaux. (pour justifier que votre logement est conforme aux critères de performances énergétiques).

Crédit d’impôt en faveur du développement durable

Votre installation doit être réalisée par un professionnel et  les équipements à installer doivent être destinés à économiser l’énergie, ou alors doivent fonctionner à l’aide d’une énergie renouvelable.

Ces travaux peuvent être effectués aussi bien dans votre résidence principale ou les logements destinés à la location à titre de résidence principale pendant au moins 5 ans.

Les modalités d’application de ce crédit d’impôt évolue toutes les années. Pour 2011, sont concernés :

  • les installations de portes vitrées donnant sur l’extérieur,
  • les pompes à chaleur destinées à la production d’eau chaude sanitaire,
  • les ballons d’eau chaude,
  • le coût de la pose de l’échangeur souterrain des pompes à chaleur géothermiques.

Concernant les taux applicables à toutes ces dépenses, eux aussi ont évolué. Pour 2011, vous pouvez prévoir :

15% (25% en 2009) pour les travaux d’isolation thermique (parois vitrées, volets isolants, chaudière à condensation)

25% (40% en 2009) pour les premières acquisitions de chaudières, d’un équipement de chauffage ou d’eau chaude fonctionnant au bois.

40% (idem en 2009) pour les remplacements de ces équipements (pour le même ou non). Seul impératif, la facture doit mentionner la reprise de l’ancien matériel et les coordonnées de l’entreprise qui s’occupe de la destruction du matériel.
Bon à savoir : Vous pouvez bénéficier des anciens taux (qui sont plus avantageux) si vous pouvez prouver que
vous avez accepté le devis ET versé un acompte avant le 1er janvier 2010.
25% (50% en 2009) si vous avez fait installer des panneaux photovoltaïques à partir du 29 septembre 2010.
Bon à savoir : Vous pouvez bénéficier de l’ancien taux de 50%, si au 28 septembre 2010, vous étiez dans l’une
de ces situations :

  • vous aviez accepté un devis ET versé un acompte à l’entrepreneur
  • vous aviez obtenu un prêt bancaire pour financer ces travaux,
  • vous aviez signé un contrat suite à un démarchage à domicile ou à distance et que vous aviez réglé la note
    avant le 7 octobre 2010.

Comment déclarer sur ma fiche d’imposition ?

Pour la résidence principale : indiquez les dépenses payées sur votre déclaration 2042, cases 7WH à 7WG,
Pour les locations : indiquez le montant des dépenses sur la déclaration complémentaire, cases 7SB à 7SE.

N’oubliez pas non plus de déclarer les placements correspondant aux  investissements immobiliers locatifs (Scellier, Censier – Bouvard, Malraux…).

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Source : Le Particulier Mag

Quels sont les frais engendrés par une vente immobilière ?

Après plusieurs mois, voir plusieurs années de visites de logements, vous venez de trouver la maison ou l’appartement qu’il vaut faut. Vous avez déjà signé la promesse de vente et bientôt le compromis, et vous vous demandez  ce qu’il va falloir payer comme frais en plus du prix d’achat du bien. Lesiteimmo.com vous aide à y voir plus clair…

Les frais de notaire

Vous avez sûrement du rencontrer un notaire qui va s’occuper de votre dossier et prendre en charge les différentes tâches à effectuer face à l’administration.

Lors de la signature du compromis, votre notaire vous demandera un dépôt de garantie qui varie entre 5 et 10% du prix de vente.

Le notaire va encaisser le dépôt de garantie  sur l’un de ses comptes à la Caisse des dépôts et consignations. Cette somme sera remise à l’acheteur si celui-ci se rétracte dans les 7 jours suivant la signature du compromis ou bien si l’une des conditions suspensives n’est pas réalisée dans les délais fixés par le compromis de vente. Dans tous les autres cas, elle sera acquise au vendeur.

On parle très souvent de frais de notaire, mais ce terme n’est pas vraiment approprié. En effet, 80% des frais donnés au notaire n’atterrissent pas dans sa trésorerie, mais sont utilisés pour les coûts de formalités, les  taxes dues à l’Etat et les collectivités locales. Peu de gens le savent mais la rémunération des notaires ne représente qu’une infime partie de ces frais de notaire.

Depuis  quelques jours, les notaires ont augmenté leurs tarifs. Certains actes notariés ont augmenté de 7% en moyenne. Il s’agit d’une revalorisation, suite à l’inflation, de l’indemnité appelée formalité préalable (recherches à effectuer pour préparer l’acte : état civil…)

Exemple :

Pour un achat de 100 000€, la rémunération du notaire était de 1 154€ (hors tva) et avec la revalorisation
elle sera de  1 236€ (hors tva) (soit environ 7%)

Les commissions intermédiaires

Certains vendeurs passent par des intermédiaires pour effectuer la vente de leurs logements, ces intermédiaires sont chargés de trouver des acheteurs et de conclure les transactions. Un contrat appelé « mandat » est signé entre les deux parties, celui-ci peut prendre deux formes : soit le mandat est simple et dans ce cas le vendeur a la possibilité de conclure la vente seul avec l’acheteur qu’il a trouvé ou alors de vendre le bien avec un autre intermédiaire. Le mandat simple a une durée de 3 à 6 mois.

Ou alors le mandat signé est exclusif, et le vendeur est obligé de passer par l’intermédiaire pour vendre son bien et n’a pas la possibilité de conclure une vente avec un autre intermédiaire. Le mandat exclusif a une durée de 3 mois.

Lorsque le vendeur passe par une agence immobilière, une commission est obligatoire, il s’agit de la rémunération de l’agent immobilier pour le travail effectué.  Le montant est libre et fixé entre les deux parties, en général il s’agit d’un pourcentage sur le prix de vente.

Certaines agences ont mis en place des offres intéressantes concernant leurs commissions… Voir l’article

Bon à savoir : de plus en plus d’intermédiaires demandent aux acheteurs potentiels de signer un « bon de visite ». C’est en quelque sorte un engagement du futur acheteur à bien passer par l’intermédiaire en cas de signature.

Il faut savoir que ce type d’engagement, n’a aucune valeur légale si le mandat signé entre le vendeur et l’intermédiaire n’est pas exclusif. Néanmoins, si l’acheteur conclut une transaction sans l’intermédiaire en question, alors celui-ci peut demander des dommages et intérêts, pour cela il doit prouver son intervention dans la signature.

Source : Droit-finance. net

Les aides aux énergies renouvelables en région

On a tendance à l’oublier, mais les collectivités locales mettent de plus en plus d’actions en route pour lutter contre la précarité énergétique. En 2011, c’est 3 320 aides apportées aux ménages français et un budget moyen de 748€ par projet.

Selon une étude réalisée par le consultant Almane énergie pour le site Internet Consoneo, les aides sont mises en place aussi bien par les conseils régionaux, généraux, les communautés de communes et les communes elles-mêmes.

Ces aides permettent aux ménages de dépasser le frein du coût du projet. Elles ont pour but d’inciter le particulier à sauter le pas. En effet, si celui-ci réussit à cumuler les aides de l’état ainsi que celles des collectivités territoriales, alors son projet de rénovation énergétique devient plus abordable. Un autre élément pousse les ménages à entreprendre ces travaux : l’envolée des prix  du gaz, du fioul et de l’électricité.  En plus, d’agir en direction de la planète ils agissent directement sur leurs porte-monnaie.

Toujours selon cette étude, sur les 26 conseils régionaux, 20 proposent une ou deux aides avec un montant de 1 725€ en moyenne.  Mais également, 19 conseils généraux et 1 milliers de communes qui débloquent 1 031€ et 718€ en moyenne.

Les régions les plus impliquées

Consoneo a défini un Palmarès (toutes énergies renouvelables confondues) des régions les plus impliquées et qui ont fait le choix de prioriser cette précarité énergétique.

« Les Pays de la Loire sont en tête des régions de France pour le montant des aides et subventions potentiellement octroyées au particulier par les collectivités territoriales : conseil régional, conseils généraux, communes et communautés de communes. Elle est suivie de la Corse, grâce à un effort financier important du conseil régional, puis de la Lorraine, où les collectivités territoriales sont impliquées dans l’ensemble des énergies renouvelables. » A l’inverse,  la région Bretagne privilégie les projets industriels ou ceux développés par les agriculteurs.

Quelles sont les travaux les plus réalisés ?

Le solaire thermique est l’énergie la plus convoitée, ainsi que le chauffage au bois. La majorité des aides des collectivités locales ont un peu délaissé la thématique de l’isolation des logements, pourtant primordiale pour lutter contre la déperdition d’énergie. Cette tendance devrait s’inverser avec la campagne de lutte contre la précarité énergétique que lance le Gouvernement, pour 3.4 millions de foyers dépensant plus de 10% de leurs revenus pour se chauffer.

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Un bail vert pour 2012

Le décret d’application pour la mise en place d’un bail vert devrait être publié très prochainement. Suite au Grenelle de l’environnement, des mesures ont été prises, et notamment pour les locaux commerciaux de plus de 2000m² avec un bail vert, qui devrait dès le 1er janvier 2012, réduire de 38% la consommation énergétique du parc d’ici à 2020.

Les scientifiques qui se sont penchés sur le problème de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique) ont établi un constat : le secteur du bâtiment est responsable d’environ 25% des émissions de gaz à effet de serre. Le Grenelle de l’environnement a donc pris les choses en main et souhaite diminuer de 38% la consommation du parc d’ici 2020. Le décret d’application qui doit être publié prochainement va commencer à faire bouger les propriétaires des locaux commerciaux, à qui il ne reste que 9 ans pour appliquer les principes de ce bail vert.

Bien que pour l’instant aucune sanction ne soit prévue pour tout manquement à cette obligation, les propriétaires sont un peu pressés par le temps, car ils risquent de s’exposer à une dégradation de la valeur de leur patrimoine.

Le bail vert c’est quoi ?

Il s’agit d’une annexe au traditionnel bail commercial, datant de 1953.  Il s’agit d’une « touche verte » basée sur une déclaration de bonne volonté et de bonnes pratiques en vue de réduire les consommations énergétiques des locaux de plus de 2000m² (bureaux, commerces). Le bailleur et le locataire s’engagent à mettre en oeuvre et suivre une démarche pour diminuer la consommation énergétique des bâtiments qu’ils louent ou occupent.

Pour l’instant ce document n’a pas de valeur juridique contraignante, ainsi concernant les objectifs de consommation énergétique à atteindre, les deux parties doivent se mettre d’accord. Concernant le financement des travaux pour la mise en marche de ce bail vert, les autorités restent évasives :   » La question des délais et de la question à financer les travaux devra se résoudre en fonction des différents cas de figure. Il n’existe pas de solution unique. Il faut faire preuve de beaucoup de pragmatisme. Mais, même si cela semble compliqué, il faut avancer quand même. Ce que nous avons  voulu faire avec le bail vert, c’est donner une direction.  »

Le bail vert à l’étranger ?

Le Royaume Uni a déjà mis en place des clauses vertes (green lease) depuis 2008 auprès des grands propriétaires bailleurs.

En voici les principales obligations :

  • Des obligations du bailleur en termes d’amélioration du bâtiment et celles du preneur en termes d’utilisation de celui-ci,
  • Des révisions du loyer qui intègrent des mesures de la performance énergétique,
  • Des exigences concernant les obligations de respect par le preneur de la politique environnementale du bailleur,
  • Des exigences relatives aux travaux d’installation du preneur ou aux travaux ultérieurs permettant d’atteindre un certain niveau de performance énergétique (exemples : isolation, ventilation, etc.),
  • La détermination d’un système d’ajustement des provisions de charges qui pénaliserait les locataires n’ayant pas atteint les cibles de consommation énergétique définies,
  • L’obligation pour le bailleur de garder en bon état d’entretien les équipements tels que la climatisation et les chaudières qui contribuent au niveau de consommation énergétique d’un immeuble.

Pour l’instant aucun recul ne peut être pris sur ces façons de travailler (mécanismes de révision des loyers, charges, performances obtenues), ainsi, il se peut qu’à terme, certains preneurs rejettent ces clauses, car ils n’auront en retour aucun intérêt économique. Affaire à suivre…

Sources :  Le livre blanc de l’immobilier durable”, DTZ Jean Thouard, mai 2009 Le bail vert


					

5 autres placements immobiliers défiscalisants

Le dispositif Scellier est très en vogue en ce moment…mais d’autre programmes permettent d’alléger sa facture fiscale. Attention, néanmoins, ils suivent la tendance de restrictive du moment.

Le dispositif Censier-Bouvard, pour la location meublée non professionnelle

Les investissements mobiliers locatifs ont subit en 2009 ,un sacré coup de rabot d’environ 10% sur les niches fiscales ainsi qu’un  seuil de plafonnement global revu à la baisse. Jusqu’à fin 2012, ils bénéficient d’une réduction d’impôt pour l’achat d’un logement neuf dans une résidence avec services sous condition de le louer pendant 9 ans.

Taux : 18% + plafonnement global

Le dispositif Demessine, pour l’immobilier de tourisme

A partir de 2011, l’avantage Demessine pour l’achat d’un logement dans une résidence de loisirs est arrêté. Il ne reste plus que la réduction au titre de travaux réalisés avant fin 2012.

Taux : 18% + plafonnement global

Le dispositif Malraux et monuments historiques, pour les amateurs de vieilles pierres

Ces 2 dispositifs sont des options intéressantes pour les gros patrimoine.

Pour le régime Malraux, il s’agit d’une réduction d’impôt qui varie suivant la localisation du bien(au lieu d’une déduction des loyers pour les déclarations de travaux antérieurs à 2009). Lors par exemple, de la restauration complète d’un immeuble, le dispositif Malraux peut s’appliquer sous certaines conditions. La limite fixé des dépenses est de 100 000€.

Taux : 27% ou 36%

Concernant le régime Monuments historiques, il permet aux propriétaires de monuments historiques de déduire de leurs revenus certaines de leurs charges foncières. Une condition est requise, le propriétaire doit garder son bien au moins 15 ans à compter de son achat.  Cette niche est la seule qui ne subit pas un coup de rabot ni de plafonnement global.

L’investissement outre-mer

Pour les personnes souhaitant acheter un logement outre-mer pour leurs résidences principales ou pour de la location, le délai se rapproche vous avez jusqu’à fin 2017. Néanmoins, faites attention au fisc qui reste très vigilant sur ce type d’opération. A prendre en compte, le double plafond de cette niche.

Taux : 22 % pour les résidences principales et 27% ou 40% pour les locations nues.

Par contre si vous souhaitez investir en outre-mer dans un logement social, certaines conditions sont à respecter, mais la réduction est de 50% dès la première année d’achat.

Astuce : l’investissement en pierre-papier, un placement qui rapporte près de 9% par an depuis 15 ans.
Alors que la folie immobilière ne se dément pas, la « pierre-papier » reste relativement délaissée du grand public. Ce placement consiste à acheter des parts d’immeubles, via un véhicule financier, afin de percevoir des revenus correspondant aux loyers. Il conserve pourtant la valeur du patrimoine, procure un revenu régulier dans le temps, est accessible à moindre coût, offre une relative liquidité et… a rapporté en moyenne 5,63 % en 2010. Certaines SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) affichent même plus de 9 % par an en moyenne depuis 1995.

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Locataire, vous ne devez pas tout payer !

Certains administrateurs de biens, malgré la sonnette d’alarme tirée par l’association de consommateurs CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie) en 2006, n’hésitent pas à facturer aux locataires des prestations normalement gratuites. Locataires, ne vous faites plus avoir!

Les actes les plus répandus sont la facturation de la quittance de loyer entre 0.53 cents et 3 euros/mois, ainsi que les frais d’état des lieux entre 40 et 100€ (qui se doivent d’être gratuits sauf en cas de litige). Ces actes sont totalement interdits par la loi de 2009, et certains administrateurs  n’hésitent pas renommer ces pratiques sous des termes plus larges tels que frais administratifs, frais de chancellerie ou frais annexes.

D’autres actes sont illégaux ou ne doivent pas être payés par le locataire :

  • les frais de relances en cas de retard de paiement de loyer (20€)
  • les frais de clôture de compte en fin de bail (60€)
  • la réévaluation des charges locatives annuelles (34€)
  • la réalisation d’un chèque non-récupérable si le locataire change d’avis (1 mois de loyer hors charge)
  • la baisse des charges et donc du loyer pour appâter le chaland (dans le but d’augmenter ces charges quelques années après).

Voici la liste des mesures, que le CLCV propose pour mettre fin à ces abus de la part des administrateurs de biens :

  • l’obligation d’afficher dans les agences la liste des frais qu’un locataire n’est pas tenu de payer,
  • la mise en place de sanctions disciplinaires et financières à l’encontre des administrateurs de biens facturant à outrance ces actes,
  • l’obligation d’informer le locataire du montant des charges acquittées par son prédécesseur et qu’en l’absence de régularisation annuelle, le bailleur ne puisse invoquer la prescription quinquennale,
  • l’instauration d’un système permettant au dépôt de garantie de produire des intérêts, au bénéfice du locataire, en cas de restitution tardive.
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Le marché commence à se bloquer

La hausse des taux immobiliers, des prix qui augmentent…tout est en place pour bloquer le marché immobilier!

Selon le Crédit Foncier et son étude publiée mercredi, le nombre de transactions de logements anciens en France devrait baisser en 2011 à cause de la hausse des taux d’intérêts des prêts immobiliers.

Si l’on en croit les prévisions d’Empruntis, les taux ne sont pas prêts de s’arrêter. « La BCE a maintenu ses taux directeurs inchangés en mars néanmoins les pressions inflationnistes persistant en zone euro, Jean-Claude Trichet a pour la première fois laissé entendre qu’une hausse du principal taux directeur était probable en avril prochain. Dans ce contexte, les taux des crédits aux particuliers sont donc définitivement sur un « trend » haussier, en effet, si les banques se refinancent prochainement à des taux plus élevés, cela se répercutera obligatoirement sur les taux des crédits aux particuliers. Le mois de mars devrait donc être à nouveau haussier, les banques ayant l’habitude d’anticiper les hausses de la Banque Centrale. La durée préférée des français 20 ans pourrait ainsi s’établir début avril à 4,15% contre 4,05% aujourd’hui. »

Les logements anciens : la hausse des taux devrait peser sur les transactions.

En 2010, 702 000 transactions dans l’ancien ont été réalisées, la prévision pour 2011 n’est pas très optimiste si les taux continuent de grimper, seulement 670 000 transactions seront effectuées estime Gérard Rul, directeur des études immobilières au Crédit Foncier. Pour l’instant, le marché de l’ancien n’est pas encore à l’arrêt, mais il se fatigue. Au premier trimestre 2011, le réseau Century 21 constate une baisse des prix par rapport au quatrième trimestre 2010 et une contraction du nombre de ventes, comparé à la même période un an plus tôt.

Les logements neufs : Une stabilisation grâce au PTZ+

En effet, le nouveau PTZ+ permet à de nombreux ménages de devenir solvables, ainsi les transactions dans le neuf devraient rester au alentour de 310 000.

Jusqu’à aujourd’hui, les ménages français, allongeaient la durée de leurs emprunts pour pallier à la hausse des taux. Mais ce système commence lui aussi à s’affaiblir et le fait que les vendeurs ne prennent pas en compte toutes ces données, n’arrange en rien l’écart qui se creuse avec les acheteurs.

Concernant les crédits immobiliers, les banques devraient, pour 2011, délivrer entre 120 et 130 milliards d’euros contre 158 milliards en 2010  a indiqué M. Rul.

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L’immobilier et la réalité augmentée avec Géoimmo

En 2010, une société lyonnaise, Apps Factory lance Geoimmo. Une application mobile qui permet de consulter en temps réel l’offre de biens géolocalisés, à la vente ou à la location, à l’endroit où l’on se trouve.  Cette application a révolutionné le marché de la recherche immobilière. Toutes les informations sur les biens immobiliers disponibles sont fournis par lesiteimmo.com sous forme de partenariat.  Une vraie mutation pour Philippe Bersoult, PDG du portail : « ce n’est pas de la science-fiction mais bel et bien l’avenir! »

Visionnez la vidéo : Lesiteimmo.com partenaire de Géoimmo

Voir les articles sur la réalité augmentée :
L’Expansion : Achat immobilier : comment la réalité augmentée peut vous aider
Le nouvel Economiste : Applications smartphones : gare à l’effet kleenex !

Un logiciel de gestion d’annonces pour les réseaux immobiliers

Spécialiste de la multidiffusion d’annonces depuis 10 ans, Ubiflow, lance un nouveau service . La solution Cockpit, à destination des groupes et réseaux professionnels de l’immobilier. Cet outil permet de centraliser, gérer et piloter les annonces, les réseaux immobiliers peuvent ainsi augmenter leur performance et leur retour sur investissement.

Ce n’est plus à démontrer, Internet est l’outil par excellence pour les professionnels de l’immobilier pour diffuser leurs annonces. Les réseaux d’agence ont besoin, en plus de cette diffusion, d’homogénéiser et de gérer l’ensemble des annonces immobilières entre leurs agences. Ubiflow, leur apporte un vrai soutien pour avoir une vue d’ensemble sur leur diffusion d’annonces et savoir précisément ce que leur rapporte leurs annonces.

Comment ça marche ?

Une fois l’abonnement validé, le réseau d’agences va avoir accès à de nombreuses fonctionnalités pour pouvoir gérer le portefeuilles d’annonces de leurs différents points de vente.

Concernant les fonctionnalités en voici  les principales :

  • la consultation des statistiques par portail pour connaître l’audience des annonces du réseau,
  • le coût de revient des annonces comparé aux contacts obtenus,
  • le pilotage selon les règles de diffusion du réseau,
  • la visualisation des annonces par agence et par zone géographique.

Des avantages ?

Cet outil est sans aucun doute très utile pour développer une image de professionnels auprès des internautes. En effet, grâce à Cockpit, toutes les annonces immobilières du réseau suivent une même logique grâce à la possibilité pour la direction du réseau d’installer des règles.

Deuxième avantage, le suivi des diffusions et la possibilité de les adapter en fonction des performances et de leur retour sur investissement. L’impact des ces annonces n’en sera que meilleur !

Troisième avantage, nous n’avez pas besoin de changer votre logiciel de transaction, Cockpit s’adapte à tous les logiciels aussi bien de transaction que de location.

Pour plus d’infos contactez Ubiflow

Un bureau vide = un logement !

Des locaux professionnels revus en habitation, une solution pour lutter contre la crise du logement !

Après l’affaire de l’immeuble du groupe Axa, investi cet hiver par le collectif Jeudi Noir, Christophe Careshe, député PS de Paris va proposer une loi pour transformer le trop grand nombre de locaux professionnels vides en habitation. C’est au total un million de m² vides alors qu’il faudrait construire environ 70 000 logements par an pour éviter cette crise du logement.  «On s’est rendu compte que certains grands groupes, comme Axa, valorisent ce type de bureaux dans leurs actifs, qu’ils soient loués ou pas ! Parfois, ils s’enrichissent sans louer plutôt que de financer une coûteuse remise aux normes. C’est une perversion qui découle de la spéculation immobilière et qu’il faut corriger», expliquait-il dans Le Parisien-Aujourd’hui en France .

Lire la suite de l’article :  Logement : haro sur les bureaux vacants à Paris