Quelle énergie pour chauffer mon logement ?

(Lesiteimmo.com) – On en revient toujours aux mêmes questions : mon mode de chauffage est-il le plus économique, le plus respectueux de l’environnement ? Lesiteimmo, vous propose un récapitulatif des avantages et inconvénients des différentes énergies, pour y voir plus clair…

Deux éléments montrent l’importance de bien réfléchir à son moyen de chauffage. En 2009, les ménages français ont dépensé  environ 47 500 millions d’euros en énergie pour leur résidence principale.  Soit 18% de leurs revenus consacrés aux dépenses d’énergie.  Depuis le début de l’année, le DPE devient obligatoire et de plus en plus influent lors de la location ou la revente d’un logement, le choix du type de chauffage est donc à prendre au sérieux et mérite une réelle attention.

Le chauffage électrique

La nouvelle loi sur l’organisation du marché de l’électricité (nome), qui doit entrer en vigueur au 1er juillet prochain, prévoit en effet que EDF, l’opérateur historique d’électricité, devra céder à ses concurrents – GDF Suez, Direct Energie et autre Powéo – jusqu’à 25% de l’électricité produite dans les centrales nucléaires. Le prix de vente doit être fixé par arrêté ministériel. Ce nouveau mécanisme est censé doper la concurrence dans un secteur ultra-dominé par EDF. La facture pourrait grimper de 5% par an.

 

 

Le chauffage au fioul

La chaudière au fioul est de moins en moins prisée par les ménages. Le stockage nécessite une place importante et son augmentation de prix régulière à tendance à freiner les propriétaires. le fuel contribue d’ailleurs à la pollution de l’air et la production de CO2, gaz à effet de serre . Ce qui n’est pas vu d’un bon oeil aujourd’hui, notamment lorsque l’on essaie de vendre son bien (obligation d’informer sur le diagnostic Gaz à Effet de Serre depuis janvier 2011).

Le chauffage au  gaz naturel

Source lefigaro.fr

Au premier avril 2011, le gaz augmente de 5% soit une hausse de 20% en un an. 10,8 millions de foyers raccordés au gaz naturel sont concernés par cette mauvaise nouvelle. La hausse d’environ 5% représente un surcoût de l’ordre de 45 euros en moyenne pour leur facture de chauffage. Le 1er avril 2010, il avait bondi de 9,7%. En juillet dernier, il s’était à nouveau apprécié, de 4,7%. Cet hiver, le gouvernement avait décrété une pause. La hausse des tarifs réglementés du gaz qui s’annonce n’est pas une surprise. Les prix de cette énergie découlent directement des cours du pétrole. Or, le prix du brut s’est installé depuis plusieurs semaines au-dessus de la barre des 100 dollars.

Également appelé gaz de ville, ce type de chauffage offre un grand confort. A l’inverse du chauffage électrique qui assèche l’air, le chauffage gaz offre une chaleur douce et homogène, plus saine pour les voies respiratoires.

 

 

 

Le chauffage au bois

Le chauffage au bois devient l’un des moyens le plus avantageux et le plus recherché pour obtenir une chaleur douce dans son logement. De plus en plus de ménages  (un sur deux) utilisent ce moyen de chauffage : sa rentabilité, son alternative écologique et les nombreuses aides fiscales ont contribué à cet engouement.
Vous pouvez bénéficier pour l’achat et l’installation d’un poêle à bois :

  • un crédit d’impôt de 50% si le rendement de votre poêle dépasse 65%
  • un taux de TVA de 5.5% si la pose est effectuée par un Professionnel
  • une subvention de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah), sous condition d’éligibilité
  • une subvention régionale selon les régions.

Le chauffage par les pompes à chaleur

Le coût  des énergies fossiles augmentent et c’est pour cela que les pompes à chaleur permettent de chauffer la maison à moindre coût. Ce moyen de chauffer son logement permet au propriétaire de bénéficier également d’aides fiscales de l’Etat en faveur du développement durable. Un crédit d’impôt de 50% est accordé aux pompes dont le coefficient de performance est supérieur à 3.3%. Et si vous faites réaliser la pose et la vente par une entreprise, le taux de TVA sera de 5.5%.

Le chauffage solaire

Le chauffage solaire est La solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en couvrant de 20 à 50% des besoins en chauffage de la maison. Mais attention, prévoyez tout de même un chauffage d’appoint en cas de rayonnement solaire insuffisant.
Vous pouvez pouvez bénéficier de différentes aides :

  • d’un crédit d’impôt (50% du coût du matériel)
  • d’un taux de TVA à 5.5% (si la pose est effectuée par un professionnel et que le logement à plus de 2 ans)
  • d’une subvention de l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat) selon les ressources et pour les logements de plus de 15 ans

Sachez également que de nombreuses collectivités locales octroient des subventions
Source : Service de l’observation et des statistiques (SOeS), comptes du logement

Réalisez un devis en cliquant ici

Ces articles peuvent vous intéresser :
Et si on faisait des travaux ?
Les prix du photovoltaïque chutent…

Lexique immobilier

Cette partie du blog doit servir de lexique pour l’ensemble des termes utilisés (ou pas) dans ce blog. N’hésitez pas à nous proposer de nouveaux éléments au gré de vos visites….

Bulle immobilière : Il s’agit d’ une bulle spéculative qui apparaît à l’échelle locale d’une région voire sur l’ensemble du territoire d’un marché immobilier. Elle est caractérisée par une hausse rapide de la valeur des biens immobiliers. Très intimement liée à des aspects spéculatifs et psychologiques, l’augmentation des prix des biens immobiliers évolue sans rapport avec de nombreux fondamentaux économiques comme les salaires ou le rendement locatif. Le marché reviendra immanquablement, sur le long terme, à sa valeur d’équilibre. Le dégonflement de la bulle peut être lent (ce qui est le cas des marchés immobiliers en général, en raison de la faible liquidité du marché), ou rapide : la correction des prix prend alors la forme d’un krach immobilier, laissant de nombreux propriétaire en negative equity (en) (le montant du capital restant dû de l’emprunt bancaire contracté étant supérieur à la valeur du bien immobilier). Comme pour les différents types de bulles spéculatives, l’existence d’une bulle immobilière n’est connue de manière certaine qu’a posteriori, après son éclatement.

La spéculation : est une conséquence de la hausse immobilière, elle en a donc les même origines : une explosion démographique, une hausse des revenus, une hausse de la densité de population (en concentrant tous les emplois dans une zone donnée) en lien avec un exode rural, un manque de logements adaptés à la population, la destruction de logements sans reconstruction, les expressions « investir dans la pierre en période de crise » par exemple, le besoin ou l’envie de créer de la richesse rapidement. Si elle est faible, elle est saine car elle reflète une économie en bonne santé. Si elle est forte, elle conduit un pays à la crise avec un krach immobilier à la clé

Dépôt de garantie :  Avance versée par un acheteur au vendeur d’un logement par l’intermédiaire d’un notaire. Le dépôt de garantie est versé conjointement à la signature d’un compromis. Le montant du dépôt de garantie est entre 5 et 10%.

Conditions suspensives : Les conditions suspensives figurant généralement dans un compromis de vente ont pour objet de suspendre le contrat à la survenance des évènements. Le compromis ne produira alors ses effets que si les conditions suspensives se réalisent. Si toutefois elles ne se réalisent pas, le contrat est caduque. L’acquéreur peut alors se dégager de ses obligations et récupérer intégralement  les sommes qu’il a déjà versées. Voir les différentes clauses

Compromis de vente : Il représente la garantie d’une transaction immobilière  sécurisée aussi bien  pour l’acheteur que pour le vendeur. La signature s’effectue chez un notaire qui prend soin de ne léser aucune des deux parties en stipulant des conditions suspensives.  En apposant sa signature sur le compromis de vente, l’acquéreur s’engage à verser au vendeur un dépôt de garantie.

Quelle est la tendance : Bulle ou crise immobilière ?

(Lesiteimmo.com) – Suite à l’information diffusée par le cabinet d’analyse économique Xerfi, concernant son analyse sur la hausse des prix de l’immobilier jusqu’en 2015.  Lesiteimmo s’est interrogé sur cette idée en s’appuyant sur deux sources différentes : les études de Jacques Friggit et l’analyse de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière.

Selon Xerfi, il ne faut pas s’attendre à une accalmie immédiate sur les prix de l’immobilier. En effet, le prix des logements va continuer à augmenter jusqu’en 2015, même si le rythme sera plus faible qu’en 2010, et les conditions différentes. L’année 2010 a été marquée par des taux d’intérêt historiquement bas qui ont permis à de nombreux ménages de devenir intéressants auprès des banques et donc de devenir propriétaires,  «La baisse des taux qui avait artificiellement dopé le marché en 2010 ne va pas se poursuivre en 2011 et 2012», prévient Vincent Desruelles.

Néanmoins, la demande ne devrait pas s’affaiblir, pour plusieurs raisons : les taux devraient se stabiliser autour de 5.20% en 2015  « Une augmentation des taux pas suffisamment forte pour être handicapant», selon Vincent Desruelles. Parallèlement, Xerfi voit dans la société actuelle des facteurs socio-démographiques favorables pour accentuer les demandes de logements (population vieillissante, célibat, divorces…) soit une estimation de 380 000 demandes de logements supplémentaires…de quoi maintenir la situation de pénurie de logements. De plus, l’allongement de la durée des prêts immobilier devrait permettre de soutenir la demande.

Xerfi, à travers son étude, précise que cette ascension des prix  sera différente selon les régions. La palme revient à la région Parisienne qui devrait voir ses prix atteindre + 3.4% voir +10% selon les notaires.  Dans les zones rurales et les régions plus affectées par la crise économique, les prix devraient stagner.

Autre avis, l’Institut de l’épargne immobilière et foncière, après une étude approfondie annonce que les prix de l’immobilier continueront de grimper même si l’économie chute. La raison est simple : les prix de l’immobilier semblent déconnectés de la réalité en raison de la rareté des logements en France. Guy Marty, le directeur général de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) a examiné les conséquences sur l’immobilier de deux scénarios d’évolution de l’économie française en 2011 : une croissance de 2 % ou une rechute de l’économie. Or, dans les deux cas, « l’évolution du prix de marché des logements devrait être plus rapide que celle du revenu disponible brut moyen des ménages », à raison d’une augmentation des prix de 9,7 % en 2011 dans le scénario central (+ 7,6 % dans le scénario alternatif). « Même en cas de rechute de l’économie, les prix du logement continueront à croître et le taux d’effort des ménages atteindra au mieux 23 %, au pire 25 %, reprend Guy Marty. Ce qui met les politiques au pied du mur, car même si une réforme rapide et profonde de la politique foncière était entreprise, elle n’aurait d’effet qu’à partir de 2012-2013.»

Cette tendance risque – t-elle d’entraîner une crise immobilière ?

Les dernières statistiques réalisées par Jacques Friggit, économiste du Ministère en charge du logement expliquent les risques que peuvent engendrer une telle tendance.  Sa théorie se résume dans les courbes qui portent son nom « courbes de Friggit » ou « tunnel de Friggit ». Selon lui, le pouvoir d’achat immobilier évolue avec le pouvoir d’achat des ménages et conditionne l’évolution des prix des logements. Ainsi, si le revenu des ménages augmente, les prix sont orientés à la hausse et inversement. (Source : CGEDD – Friggit)

Ces article peuvent vous intéresser : La hausse des prix devrait durer jusqu’en 2015 (article Le Figaro)

Le prix de l’immobilier parisien + 20.3%

Pourquoi la hausse des prix risque de se poursuivre ?

Les prix du photovoltaïque chutent…

(Lesiteimmo.com) – Automne 2010, les prix du photovoltaïque se sont stabilisés, mais très vite la chute des prix reprend sa course. Cette fois, c’est tous les maillons de la chaîne qui chutent. En moyenne les prix des panneaux, cellules, wafers et ceux du silicium vont diminuer de 7% au premier trimestre 2011 et continueront à baisser au 2ème.

Côté panneaux, la plupart des leaders du marché mondial (le « premier tiers »), assaillis de demande en 2010, avaient épuisé toute leur production et leur stock, permettant aux fabricants plus petits (« 2ème tiers ») de gagner des parts de marché. Or la baisse de la demande en fin d’année à gonflé les stocks et selon IMS Research, les fournisseurs chinois du « deuxième tiers » iront plus loin que leurs grands concurrents, en réduisant leurs prix de 10% dès ce premier trimestre.

Dans la même rubrique :

Le photovoltaïque va-t-il être victime de son succès ?

Et si on faisait des travaux ?

Le départ à la cloche de bois d’un locataire !

(Lesiteimmo.com) – Bailleurs, votre locataire est parti sans vous prévenir et n’a donc pas réalisé son préavis de 3 mois? Quelle est la procédure à suivre en cas de départ à la cloche de bois de son locataire. Lesiteimmo.com revient sur une expression datant du XIXème siècle et, malheureusement pour le bailleur, sur une pratique toujours d’actualité !

Le départ dit « à la cloche de bois » trouve son origine dans les rapports client-aubergiste. Au milieu du XIXe siècle, l’expression couramment employée était: « déménager à la ficelle », en référence à la corde qui permettait de descendre discrètement ses affaires par la fenêtre, puis de passer devant le concierge les mains vides.  Parallèlement, on utilisait aussi « à la sonnette de bois » qui s’est transformé plus tard en ‘cloche’, objet plus visible mais discret s’il est en bois, marquant ainsi le côté furtif de la disparition du mauvais payeur.

A l’aube du XXIème siècle, cette pratique est toujours d’actualité bien que les protagonistes aient changé. Aujourd’hui, ce rapport de force s’inscrit entre  le propriétaire et le locataire, lorsque ce dernier quitte le logement clandestinement et sans préavis.

Dans le cadre de la jurisprudence, on parle de « départ brusque et imprévisible de l’occupant », ce départ furtif a donc empêché le bailleur de résilier le bail correctement et empêche ainsi celui-ci de récupérer son bien immobilier ! Le propriétaire se doit de respecter la procédure judiciaire sous peine de se voir reprocher une violation de domicile, un vol ou une dégradation des biens du locataire. Cette procédure doit être engagée au plus vite, car les loyers impayés risquent de s’accumuler ainsi que les charges restants impayées.

La procédure à suivre

  • Vérifier que le locataire n’était pas marié ou séparé de corps ou qu’il n’avait pas conclu de pacte civil de solidarité ou qu’aucun de ses ascendants, descendants, concubin notoire ou personnes à charge ne vivait avec lui depuis au moins un an à compter de la date de l’abandon du domicile.
    En effet, ces personnes bénéficient, en application de l’article 14 de la loi du 6 juillet 1989, de la poursuite, à leur profit, du contrat de location.
  • Adresser au locataire (à sa dernière adresse connue et par lettre RAR ou acte d’huissier) un commandement de payer.
  • Faire appel à un huissier, suite à une constatation d’abandon des lieux, afin que celui-ci procède à une reprise des lieux. Pensez à engager une procédure en vue de l’acquisition de la clause résolutoire du bail, et de l’expulsion devant le Juge des Référés du lieu de situation de l’immeuble. Cette procédure est ouverte en cas de non-paiement des loyers et accessoires ou toute autre violation des obligations du locataire prévues au bail ou par la loi.

De plus, le dernier alinéa de l’article 14 de la loi du 6 juillet 1989 a ainsi lieu à s’appliquer:  » A défaut de personnes remplissant les conditions prévues au présent article, le contrat de location est résilié de plein droit par le décès du locataire ou par l’abandon du domicile par ce dernier ».

Règles à respecter à l’attention du bailleur

Pour rester dans la légalité, le bailleur doit prendre en compte certaines règles afin de récupérer son appartement après le départ à la « cloche de bois »de son occupant.
« Le ministère du logement rappelle dans sa réponse que l’article 21-1 de la loi du 9 juillet 1991 permet, dans l’hypothèse où l’huissier de justice relève des critères objectifs d’abandon de logement, que la pénétration dans les lieux se fasse sans le concours de la force publique, mais en présence de l’une des personnes énumérées par ce texte, à savoir soit le maire de la commune, un conseiller ou un fonctionnaire municipal délégué par le maire, une autorité de police ou de gendarmerie ou à défaut deux témoins majeurs, afin de constater que la personne expulsée et les occupants de son chef ont volontairement libéré les locaux postérieurement à la signification du commandement de quitter les lieux ».

L’article 22, rappelle l’impossibilité pour le bailleur de faire supporter à son locataire les frais de l’état des lieux établi à l’amiable en présence des deux parties, y compris si le bailleur est représenté par un agent immobilier ou un huissier. Néanmoins, la loi Nome (du 7 décembre 2010, article 27) a étendu les dépenses pouvant être réclamées au locataire. Désormais, les charges pour fourniture d’énergie par un réseau de chaleur sont récupérables en totalité. Auparavant, seules les charges liées à la consommation pouvaient l’être.

Lors d’un départ à la cloche de bois de son locataire, un bailleur bénéficie d’une procédure légale, néanmoins lourde et contraignante face à des droits très protecteurs pour le locataire.

DPE, des résultats pas si fiables

(Lesiteimmo.com) – L’association UFC-Que Choisir publie des résultats « effarants » concernant le Diagnostic de Permance Energétique (DPE). Les résultats de l’enquête réalisée montre une attribution des étiquettes complètement aléatoire d’un diagnostiqueur à l’autre sur un même logement.

« Sur 4 maisons visitées par 16 diagnostiqueurs, deux maisons ont été classées dans pas moins de 3 classes énergétiques différentes, une a été classée dans 2 étiquettes différentes, une seule s’étant vue attribuer la même étiquette énergétique par tous ces « professionnels » », indique UFC Que-Choisir.  » Une des maisons enquêtée a été classée, selon les diagnostiqueurs, en C, D ou E, avec une estimation de consommation de 134 kWh à 244 kWh par m2 et par an, soit une facture annuelle variant de 1000 à 1800 euros », poursuit l’association des consommateurs.

Aujourd’hui, le DPE prend de plus en plus d’importance. Il est obligatoire lors d’une vente ou d’une location, et se doit d’être affiché dans les annonces immobilières (retrouvez le constat réalisé par leisteimmo.com). Sa portée va encore plus loin, le DPE détermine le montant du nouveau prêt à taux zéro, dès que le logement dépasse la lettre D, la somme allouée est divisée par 2. Enfin, ce diagnostic est le seul à ne pas avoir de valeur juridique, contrairement aux autres diagnostics exigés lors d’une transaction immobilière. Ainsi, le futur locataire ou acheteur ne pourra se retourner contre personne en cas de mauvaise estimation.  « L’absence de fiabilité des diagnostics a donc des conséquences financières plus lourdes encore que celles relatives à la mésestimation de la consommation énergétique« , affirme l’association de consommateurs.

L’UFC – Que Choisir demande aux pouvoirs publics de repenser et de mettre en place des mesures techniques pour fiabiliser les DPE et ainsi le rendre opposable entre l’acheteur et le vendeur pour que la responsabilité du diagnostiqueur puisse être engagée en cas de diagnostic erroné.

Affaire à suivre…

L’immobilier neuf pris en otage par les investissements locatifs !

(Lesiteimmo.com) – Dans certaines villes de France, les programmes neufs sont pris d’assaut par les investisseurs pour en faire de la location.

A Nantes, Orléans, Lyon, Bordeaux ou Toulouse, 70% des appartements neufs sont achetés afin d’être loués. Ce taux atteint même 80% à Lille et Montpellier… écrasant le nombre de logements destinés à la simple accession, estime la Fédération des promoteurs immobiliers.

Toutes ces villes, ont connu une forte croissance démographique  et sont en plus de cela des villes universitaires impliquant une location rapide et facile.  Un point de plus pour proposer aux acheteurs de passer par le dispositif Scellier.

D’ailleurs, certaines de ces villes, se caractérisent par un coût du foncier assez bas, ainsi, les promoteurs peuvent proposer des programmes moins chers et valoriser le rendement rapide de l’investissement ! Un argument choc pour inciter le futur propriétaire à acheter. A Montpellier, un programme bien placé, vendu en Scellier, permet ainsi de dégager des rentabilités de 4 à 4,5% hors avantage fiscaux, contre 3 à 3,5% en moyenne en France.

Une chose est à prendre en compte avant d’investir dans du locatif Scellier, dans certaines villes, les plafonds de loyers sont surévalués par rapport au marché. Et certains investisseurs risquent de ne pas atteindre le niveau de rentabilité escompté notamment sur Lyon, Strasbourg ou Bordeaux… Alors investisseurs ouvrez l’œil !

Les villes prises d’assaut par les investisseurs :

Villes Part des investisseurs en 2010 *
Montpellier 81%
Lille 80%
Nantes 76%
Orléans 75%
Lyon 74%
Bordeaux 74%
Toulouse 73%
Angers 71%
Strasbourg 68%
Rouen 66%

( * Par rapport à l’accession à la propriété classique. Source : Fédération des promoteurs immobiliers)

Interview de Xavier, blogueur de Priximmo !

(Lesiteimmo.com) – Nous avons rencontré Xavier du blog Priximmo qui a eu la gentillesse de nous accorder un peu de temps pour répondre à nos questions sur l’actualité immobilière du moment. En avant pour un échange très constructif…

 

Bonjour Xavier, vous animez le blog Priximmo, pouvez-vous nous en dire plus sur votre blog ?

Tout à d’abord Priximmo est le fruit de deux passions pour moi à savoir l’immobilier et l’économie en générale puis l’informatique. Précédemment j’avais déjà obtenu de bons résultats avec un blog « artisanal » dans le domaine de l’immobilier. J’ai donc décidé en octobre 2009 de lancer officiellement Priximmo.

Très rapidement le résultat a été au rendez vous avec petit à petit une sorte de petite communauté constituée d’un millier de visiteurs chaque jour.

Plus récemment partant de plusieurs essais je me suis aperçu qu’au final une partie de la communauté de Priximmo venait pour l’actualité de l’immobilier mais pas seulement, ils me suivent simplement dans mon aventure et viennent découvrir des news.

Dans un second temps, j’ai donc mis en place une sorte de mini réseau social avec la possibilité de créer un profil permettant de participer à des groupes, des forums et d’échanger entre membre.

Dans un troisième temps, j’ai décidé d’ouvrir le blog aux thématiques de la décoration d’intérieur, des réseaux sociaux et des news un peu plus diverses.

Depuis le début de l’année, on entend partout : 2011, l’année du changement ! Et le plus gros changement en cours est l’arrivée du DPE pour toutes les annonces immobilières …

Oui c’est vrai et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire dans une précédente interview, l’affichage du DPE va avoir des effets plutôt sur le long terme.

En effet, je pense que personne ne sera prêt à investir des centaines de milliers d’euros sur le simple principe du développement durable, notre société n’est pas encore prête malheureusement (et moi le premier).

Pensez-vous que le DPE peut être un avantage et apporter un coup de pouce pour les futurs vendeurs ou agences immobilières ?

A long terme oui, il est possible que le DPE apporte un phénomène nouveau dans les zones à plus faible demande de biens. C’est à dire qu’en ville où la demande est forte, il y aura toujours beaucoup d’acheteurs pour un même bien et peu importe le niveau du DPE.

En revanche, en zone rurale où la demande est plus faible, les habitats anciens moins bien notés vont probablement voir leur décote s’accentuer au fur et à mesure des contraintes environnementales. Cela principalement car certains bien nécessitent un coût de travaux pour une « mise aux normes » supérieur à la valeur de vente du bien.

D’autres changements ont été annoncés : la taxation des plus-value, la défiscalisation de la loi Scellier. Qu’en pensez-vous ? Qu’en est-il pour les vendeurs et futurs acquéreurs ?

La taxation des plus-value ne se fera pas à mon sens car si elle est poussée au bout de son raisonnement, elle provoquera une déstabilisation du marché immobilier en France.

Pour la défiscalisation Scellier je pense que sur le principe c’est une bonne idée de réorienter ces aides vers les logements « verts » et vers les primo accèdants. Cependant je pense que c’est trop tard ou trop tôt… Trop tôt car, le marché va subir de forte tension cette année (hausse des taux, croissance stable…), donc ce n’est surtout pas le moment pour faire cette réduction des aides. Trop tard, car la meilleure des choses aurait été de le faire dès la mise en place de ce dispositif au lieu de « bâcler » les choses. Du gâchis donc…

On entend de plus en plus que les prix de l’immobilier augmentent, que les taux d’intérêt ont tendance à grimper. Pensez-vous que le PTZ+, malgré la tendance à la hausse, va permettre d’améliorer les ventes immobilières ?

Disons que je pense qu’il peut apporter un peu de justesse en aidant les nouvelles générations qui doivent se constituer un apport solide avant d’acheter. En tout cas, il devrait permettre de limiter pour cette tranche d’acheteur, le retour en hausse des taux des crédits. Donc oui je trouve cela intéressant.

Autre nouveauté dans le monde de l’immobilier … les réseaux sociaux. Est-ce une présence indispensable pour les professionnels de l’immobilier ?

Une présence oui mais pas de n’importe quelle manière. Je fais beaucoup de conseils dans ce domaine. Je dirai ne pas tomber dans l’excès de diffuser toutes ses annonces immobilières sur Twitter ou Facebook.

Les réseaux sociaux sont là pour apporter du lien avec les particuliers et au passage changer la vision que ces derniers peuvent avoir des agents immobiliers (un peu terne). Pour cela si j’étais agent immobilier je tiendrais une sorte de veille sur l’actualité de ma zone de prospection (les fêtes, les évènements…) et de temps en temps je donnerais mon avis sur le marché local. Sans en faire plus.

Après sans vouloir casser le mythe des réseaux sociaux, en l’état actuel, il n’apporte pas concrètement des acheteurs mais ils permettent de faire connaître une marque et de travailler son image en rapprochant les personnes.

 

Merci Xavier pour cette interview…

Comment la Suède a évité la bulle immobilière ?

Dans l’immobilier le marché peut être confronté à deux choses : une crise  ou alors une bulle immobilière, qui risque déstabiliser le marché du logement. La Suède a anticipé le problème, en voyant le prix de ses logements augmenter de façon mesurée (+8.3%), le gouvernement a pris des mesures strictes…

  • une augmentation des taux de crédits de 0.45% sur 6 mois
  • l’obligation d’avoir un apport d’au moins 15% de la valeur d’achat
  • une sensibilisation des Suédois à l’augmentation des prix des logements

La Suède s’est rendue compte qu’en démontrant les inconvénients de la hausse des prix immobiliers, alors il était possible d’enrayer un problème qui pouvait mettre plusieurs mois à se résorber.

Qu’en pensez-vous ?

Pour plus d’infos

Dossier : les dispositifs fiscaux et les investissements locatifs

(Lesiteimmo.com) – Aujourd’hui, la pénurie de logements touche 600 000 habitations dans tout l’hexagone. En plus de cela, le prix de l’immobilier a tellement augmenté, que 80% des ménages français ne peuvent devenir propriétaire et se retrouvent dans l’obligation de louer leurs logements.

Pour pallier à ce manque, la France propose des mesures incitatives pour soutenir la construction de logements neufs. En 2010, près de 117 000 constructions neuves ont été mises en place et 2/3 de ces constructions ont été réalisées avec un dispositif fiscal destiné à soutenir la construction.

Aujourd’hui, les dispositifs Périssol, Robien, Besson et Borloo neuf sont pointés du doigt par Bruxelles, car ils seraient discriminatoires, ces dispositifs ne seraient accordés que pour un contribuable français en France. Ainsi, un contribuable français qui souhaiterait investir dans un autre état de l’Union Européenne ne pourrait pas utiliser l’un de ces dispositifs. Bruxelles dénonce ainsi une méthode contraire à la libre circulation des capitaux (l’un des principes fondamentaux de l’UE) qui empêcherait le développement de l’investissement à l’étranger.

Constat chiffré

A partir de 1999, le régime Besson prend le relais du système Périssol. Jugé moins généreux, il n’aura jamais le même succès : alors que, lors du Périssol, le taux de ventes locatives avait culminé à 59 % en 1998, il ne dépassera pas 52 % lors de la meilleure année Besson, avant que n’arrive « l’amortissement Robien » (entre 2003 et fin 2009) puis « l’amortissement Borloo neuf » (acquisitions entre septembre 2006 et décembre 2009).

Mais la part de ventes locatives, pour ces deux derniers régimes fiscaux n’a pas dépassé 57 % (en 2005) alors qu’en 2009, première année d’application du régime Scellier, les investisseurs en locatif ont représenté 64 % de la clientèle des promoteurs, un niveau qui est resté quasiment stable l’année suivante.

Rappel : L’amortissement consiste à défalquer des revenus locatifs perçus, sur une période donnée (souvent neuf ou quinze ans) une partie de la valeur du bien acquis, pour abaisser l’assiette d’imposition. Les trois régimes qui suivront le Périssol reprendront cette technique seul le Scellier permet une  réduction d’impôt directe.