
Le marché immobilier au 2ᵉ semestre 2025 : les villes qui gagnent, celles qui perdent
Marché immobilier 2e semestre 2025 s’ouvre sur un marché plus lisible qu’en début d’année, mais toujours profondément fragmenté. Les ajustements opérés depuis plus de dix-huit mois commencent à produire leurs effets. Certaines villes confirment leur solidité, d’autres s’enfoncent dans une correction durable. Plus que jamais, la géographie fait le prix.
Sommaire
- Pourquoi le marché immobilier se stabilise-t-il progressivement fin 2025 ?
- Quelles villes confirment leur statut de gagnantes au 2ᵉ semestre 2025 ?
- Quelles villes continuent de perdre du terrain ?
- Le type de bien accentue-t-il les écarts entre les villes ?
- L’investissement locatif reste-t-il attractif au second semestre ?
- Comment acheteurs et vendeurs doivent-ils se positionner fin 2025 ?
- Un marché immobilier désormais gouverné par la sélectivité
Pourquoi le marché immobilier se stabilise-t-il progressivement fin 2025 ?
Après une longue phase de tension, le marché amorce une forme de stabilisation. Les taux d’intérêt, sans revenir aux niveaux historiquement bas, cessent leur progression brutale. Les acheteurs ont intégré cette nouvelle donne et ajusté leurs projets en conséquence.
Cette normalisation progressive redonne de la visibilité, mais elle ne relance pas mécaniquement l’ensemble du marché. Les volumes restent contenus et la solvabilité demeure le principal filtre. Le résultat est un marché plus calme, mais aussi plus sélectif.
Quelles villes confirment leur statut de gagnantes au 2ᵉ semestre 2025 ?
Les grandes métropoles attractives continuent de tirer leur épingle du jeu. Paris reste un marché à part, où les biens bien situés et énergétiquement performants se vendent sans difficulté majeure. Lyon, Rennes, Nantes et Strasbourg bénéficient d’un socle économique solide et d’une demande constante, notamment de la part des cadres et des ménages déjà propriétaires.
Certaines villes moyennes dynamiques confirment également leur montée en puissance. Angers, La Rochelle, Annecy ou Bayonne profitent d’un cadre de vie recherché et d’une offre limitée. Dans ces territoires, les prix se stabilisent, voire progressent légèrement sur les biens de qualité, tandis que les délais de vente restent raisonnables.
Quelles villes continuent de perdre du terrain ?
À l’inverse, plusieurs marchés peinent à sortir de l’ornière. Les villes moyennes sans attractivité économique forte subissent une baisse durable de la demande. Le recul du télétravail généralisé pénalise les zones périurbaines éloignées, autrefois plébiscitées.
Dans ces secteurs, les prix s’ajustent plus franchement, notamment sur les maisons énergivores et les logements anciens nécessitant des travaux. Les vendeurs doivent souvent consentir à des négociations importantes pour espérer conclure, et certains biens restent durablement sur le marché.
Le type de bien accentue-t-il les écarts entre les villes ?
Absolument. La segmentation ne se joue plus uniquement entre territoires, mais aussi entre biens. Les logements classés A, B ou C concentrent la demande, quelle que soit la ville. Ils rassurent à la fois les acheteurs occupants et les investisseurs.
À l’inverse, les logements classés F ou G subissent une double peine, particulièrement dans les villes déjà fragiles. Leur valeur baisse plus rapidement, accentuant le décrochage de certains marchés locaux. La performance énergétique est désormais un critère structurant du prix.
L’investissement locatif reste-t-il attractif au second semestre ?
L’investissement locatif poursuit sa mutation. Dans les grandes villes universitaires et les bassins d’emploi dynamiques, il reste pertinent, mais plus technique. Les investisseurs privilégient les biens sécurisés, bien situés et immédiatement exploitables.
En revanche, dans les villes où la vacance locative progresse et où les loyers plafonnent, les stratégies opportunistes disparaissent. Le second semestre 2025 marque clairement la fin de l’investissement “automatique” au profit d’une approche plus patrimoniale et raisonnée.
Comment acheteurs et vendeurs doivent-ils se positionner fin 2025 ?
Pour les vendeurs, le marché impose une discipline nouvelle. Un bien correctement estimé se vend. Un bien surévalué s’enlise. La compréhension fine du marché local devient indispensable pour éviter des corrections tardives et plus coûteuses.
Pour les acheteurs, le contexte offre des fenêtres d’opportunité ciblées. Certaines villes et certains biens permettent aujourd’hui de négocier dans des proportions inédites depuis plusieurs années. À condition, toutefois, de penser à la valeur future du bien et non uniquement à son prix d’achat.
Un marché immobilier désormais gouverné par la sélectivité
Le deuxième semestre 2025 confirme une tendance de fond : l’immobilier français ne fonctionne plus à l’unisson. Les villes qui gagnent sont celles qui cumulent attractivité économique, qualité de vie et rareté de l’offre. Celles qui perdent sont souvent confrontées à un déficit structurel de demande.
Dans ce contexte, la réussite d’un projet immobilier repose moins sur le timing global que sur la qualité de l’analyse locale. Le marché n’est pas fermé, il est devenu exigeant. Et c’est précisément là que se jouent les écarts.
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