
Immobilier à Montpellier en 2026 : prix, quartiers et nouveaux projets urbains
Pourquoi Montpellier attire-t-elle autant en 2026?
Montpellier est devenue en quelques années l’une des métropoles les plus dynamiques de France.
La ville affiche une croissance démographique impressionnante, avec plus de 307 000 habitants en 2025, soit l’une des plus fortes progressions du pays.
Ce dynamisme, porté par une jeunesse nombreuse, une économie innovante et une qualité de vie très ensoleillée, entraîne une tension immobilière durable.
Sommaire
- Pourquoi Montpellier attire-t-elle autant en 2026?
- Les prix vont-ils continué d’augmenter malgré la baisse nationale ?
- Quels quartiers domineront le marché en 2026 ?
- L’Écusson : le charme historique sous tension
- Port Marianne : le quartier vitrine
- Beaux-Arts : l’équilibre parfait
- Millénaire / Portes du Soleil : le nouveau pôle économique
- Le marché du neuf est-il vraiment sous pression à Montpellier ?
- Les projets urbains vont-ils transformer la ville en profondeur ?
- Le nouveau quartier République
- Montpellier Méditerranée Métropole : mobilité renforcée
- Le développement du campus santé
- Montpellier reste-t-elle accessible pour les primo-accédants ?
- Conclusion : une métropole en pleine transformation, où la demande dépasse l’offre
Les recherches Google autour de “acheter à Montpellier 2026”, “prix immobilier Montpellier”, ou “meilleur quartier Montpellier” montrent un intérêt massif.
Montpellier n’est plus seulement une ville étudiante : c’est une métropole attractive pour les cadres, les familles et les télétravailleurs qui cherchent un compromis entre vie urbaine et douceur méditerranéenne.
Les prix vont-ils continué d’augmenter malgré la baisse nationale ?
Oui, et c’est l’une des particularités du marché montpelliérain.
Alors que beaucoup de grandes villes ont connu des corrections, Montpellier reste résiliente.
En 2025, le prix moyen des appartements atteint 3 950 €/m², les maisons dépassent souvent les 4 800 €/m². Et certains secteurs prisés comme Port Marianne flirtent avec les 5 200 €/m².
La ville fait partie des rares métropoles françaises où les prix progressent encore légèrement avec +1,1 % sur les douze derniers mois.
Cette résistance s’explique par une demande soutenue et un marché du neuf particulièrement sous tension.
Quels quartiers domineront le marché en 2026 ?
Montpellier se transforme rapidement, et les dynamiques de quartiers suivent ce mouvement.
L’Écusson : le charme historique sous tension
Le centre ancien reste l’un des quartiers les plus recherchés.
Ses ruelles médiévales, ses immeubles en pierre, ses commerces et sa vie culturelle attirent une clientèle exigeante.
Les prix y dépassent souvent les 4 800 €/m², et les biens rénovés atteignent parfois les 6 000 €/m².
Port Marianne : le quartier vitrine
C’est la star de la ville depuis dix ans.
Architecture contemporaine, espaces verts, proximité du tram, bassins d’emplois…
Les prix oscillent entre 4 700 et 5 200 €/m², et la demande reste très forte.
Beaux-Arts : l’équilibre parfait
Très prisé pour son ambiance de village, ses écoles, ses petits commerces, Beaux-Arts attire les familles comme les jeunes actifs.
Les prix y tournent autour de 4 300–4 500 €/m².
Millénaire / Portes du Soleil : le nouveau pôle économique
La zone attire de plus en plus d’entreprises de la tech et des start-ups.
La proximité des infrastructures et le développement de campus innovants dynamisent l’immobilier, avec des prix autour de 3 900 €/m², encore accessibles pour un secteur en mutation.
Le marché du neuf est-il vraiment sous pression à Montpellier ?
Montpellier fait face à une pénurie structurelle de logements neufs.
Les permis de construire ont chuté de près de –24 % entre 2023 et 2025.
Cette tension sur le neuf alimente la hausse de l’ancien, car la demande se reporte dessus.
La norme RE2020, le coût des matériaux, et les contraintes environnementales renforcées compliquent l’équilibre économique des promoteurs, qui peinent à lancer de nouveaux programmes.
Résultat, les biens neufs disponibles sont rares, chers, et souvent réservés avant la livraison.
Le manque de neuf maintient les prix de l’ancien à un niveau élevé.
Les projets urbains vont-ils transformer la ville en profondeur ?
Oui, et certains projets sont déjà visibles en 2026.
Le nouveau quartier République
Prolongement de Port Marianne, il devient un secteur stratégique pour les familles et les jeunes actifs.
Modernité, écoquartier, espaces publics repensés : c’est l’un des moteurs de la croissance immobilière sur la rive Est.
Montpellier Méditerranée Métropole : mobilité renforcée
L’arrivée de nouvelles lignes de tramway, l’amélioration du réseau cyclable et la requalification des entrées de ville modifient profondément l’accessibilité.
Les temps de trajet entre les quartiers sont en baisse de 12 à 18 %, ce qui valorise les secteurs périphériques.
Le développement du campus santé
Autour du pôle hospitalier, un cluster dédié à la recherche médicale attire chercheurs, étudiants et start-ups.
Ce projet renforce l’attrait des quartiers nord et nord-est. Montpellier ne se contente pas de grandir, elle se réinvente.
Montpellier reste-t-elle accessible pour les primo-accédants ?
C’est de plus en plus difficile.
La hausse continue des prix réduit la capacité d’achat des jeunes ménages, même si les biens à rénover restent une porte d’entrée viable.
Des quartiers comme Figuerolles, Gambetta, La Chamberte, ou encore certaines zones proches du parc Montcalm offrent encore des prix entre 3 200 et 3 800 €/m².
Mais la demande est forte et les biens partent vite.
Les primo-accédants doivent souvent élargir leur périmètre jusqu’à Castelnau-le-Lez, Lattes, Jacou ou Saint-Jean-de-Védas.
Montpellier n’est plus une ville bon marché, mais elle reste plus abordable que Nice ou Aix-en-Provence.
Conclusion : une métropole en pleine transformation, où la demande dépasse l’offre
Montpellier incarne l’exemple même d’une ville où la qualité de vie, l’innovation et la croissance économique créent une tension immobilière durable.
Les prix n’explosent plus, mais ils résistent, portés par une demande constante et un marché du neuf en difficulté.
La ville avance vite, se modernise, étend ses quartiers, développe ses mobilités.
Pour les investisseurs, c’est un marché solide ; pour les familles, c’est un cadre de vie extraordinaire ; pour les primo-accédants, c’est un défi qui demande stratégie et réactivité.
En 2026, Montpellier n’est pas seulement attractive, elle est irrésistible.
Vous avez un projet d'achat immobilier ?


