
Immobilier à Lyon en 2025 : quartiers, prix et perspectives
Un marché lyonnais en transition
Le marché immobilier lyonnais aborde 2025 avec prudence. Après plusieurs années d’emballement suivies d’un ralentissement, la tendance se stabilise mais reste fragile. Les prix corrigent légèrement dans certains arrondissements, tandis que d’autres maintiennent leur attractivité grâce à la qualité de vie, aux projets urbains ou à leur proximité avec les pôles économiques.
Sommaire
- Un marché lyonnais en transition
- Quartier par quartier : ce qu’il faut savoir
- 2ᵉ arrondissement : l’hyper-centre toujours recherché
- 3ᵉ arrondissement : l’effet Part-Dieu
- 5ᵉ, 8ᵉ et 9ᵉ arrondissements : des alternatives plus abordables
- Villeurbanne et les communes voisines
- Tendances actuelles : entre correction et sélectivité
- Opportunités et conseils pratiques
- Perspectives pour la fin de 2025
En moyenne, les appartements anciens s’échangent autour de 4 450 €/m² à Lyon, mais cette donnée masque de fortes disparités. Les écarts peuvent aller de 3 800 €/m² dans certains arrondissements périphériques à plus de 5 500 €/m² au cœur du 2ᵉ arrondissement.
Quartier par quartier : ce qu’il faut savoir
2ᵉ arrondissement : l’hyper-centre toujours recherché
Entre Bellecour, Cordeliers et Perrache, le 2ᵉ reste l’un des arrondissements les plus prisés. Les prix avoisinent les 5 500 €/m². Les biens rénovés, lumineux et bien situés s’arrachent rapidement, mais la facture reste salée pour les primo-accédants.
3ᵉ arrondissement : l’effet Part-Dieu
Autour du quartier d’affaires de la Part-Dieu, le 3ᵉ affiche des prix moyens proches de 4 600 €/m². Son attrait tient à son dynamisme économique et à ses projets de rénovation. Les appartements anciens rénovés constituent un bon compromis pour les actifs.
5ᵉ, 8ᵉ et 9ᵉ arrondissements : des alternatives plus abordables
Moins centraux mais attractifs pour les familles, ces arrondissements offrent des prix plus doux, autour de 3 800 à 4 000 €/m². Les biens spacieux avec extérieur y trouvent preneur, mais la qualité du bien (isolation, charges de copropriété) fait toute la différence.

Prix, taux et disparités locales : les chiffres clés de l’immobilier lyonnais en 2025.
Villeurbanne et les communes voisines
À quelques minutes de Lyon, Villeurbanne séduit par sa diversité de logements et ses prix plus accessibles. Comptez environ 3 900 €/m² pour un appartement ancien. Dans les communes comme Brignais, Caluire ou Oullins, les maisons avec jardin attirent familles et télétravailleurs, même si les prix dépassent parfois 6 000 €/m² pour des biens récents.
Tendances actuelles : entre correction et sélectivité
- Baisse modérée des prix : sur un an, certains quartiers affichent des reculs compris entre –2 % et –7 %, une première depuis longtemps.
- Sélectivité des acheteurs : les logements énergivores (DPE F ou G) subissent des décotes, tandis que les biens rénovés ou neufs conservent leur attractivité.
- Investisseurs vigilants : le rendement brut reste intéressant dans les petites surfaces, notamment à Villeurbanne ou près des pôles universitaires.
Opportunités et conseils pratiques
- Pour les primo-accédants : privilégier les arrondissements périphériques ou Villeurbanne, où le ticket d’entrée reste accessible.
- Pour les investisseurs : viser les petites surfaces proches des transports et des universités, avec un bon DPE, afin de garantir la demande locative.
- Pour les familles : se tourner vers le 5ᵉ, le 8ᵉ ou la proche banlieue, où l’on trouve davantage de maisons avec extérieurs.
- Pour les vendeurs : valoriser les biens par des travaux énergétiques, un home staging efficace et une mise en avant claire des atouts (lumière, vue, calme, transport).
Perspectives pour la fin de 2025
La seconde partie de l’année devrait confirmer cette tendance de stabilisation à bas bruit. Les prix pourraient rester stables, voire légèrement baisser dans certains secteurs centraux. Le neuf et les biens rénovés conserveront une prime, tandis que l’ancien énergivore restera pénalisé.
En résumé, Lyon reste une place forte de l’immobilier français. Le marché se rationalise, les écarts se creusent entre biens performants et logements à rénover. Pour les acteurs avisés, c’est une période de bonnes affaires — à condition de viser juste.
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