
Prix des loyers à Toulouse en 2025 : tendances par quartier
La métropole de Toulouse reste l’un des marchés locatifs les plus dynamiques de France. Avec l’arrivée régulière de nouveaux habitants, l’essor des secteurs aéronautique-spatial et le rôle d’importante ville étudiante, la demande locative y est forte. Mais qu’en est-il des loyers en 2025 ? Quels sont les niveaux de prix observés au m² et comment varient‐ils selon les quartiers ? Cet article propose une analyse fine des tendances salariales de location à Toulouse, afin d’aider particuliers, investisseurs ou professionnels de l’immobilier à décrypter ce marché.
Sommaire
- Panorama global du marché locatif toulousain
- Niveau général des loyers
- Facteurs de pression
- Disparités selon les quartiers
- Zoom sur quelques quartiers
- Que retenir pour les profils locataires / investisseurs
- Pour les locataires
- Pour les investisseurs
- Tendances à suivre / évolutions 2025-2026
- Conclusion
- FAQ – Prix des loyers à Toulouse en 2025
- Quel est le prix moyen des loyers à Toulouse en 2025 ?
- Quels sont les quartiers les plus chers pour louer à Toulouse ?
- Quels sont les quartiers les plus abordables à Toulouse en 2025 ?
- Les loyers ont-ils augmenté à Toulouse en 2025 ?
- Les petites surfaces sont-elles plus chères au m² à Toulouse ?
- Quel quartier choisir pour un bon investissement locatif à Toulouse ?
- Toulouse pourrait-elle être soumise à un encadrement des loyers ?
- Les loyers vont-ils continuer à augmenter en 2026 ?
Panorama global du marché locatif toulousain
Niveau général des loyers
- D’après l’Observatoire local des loyers de l’agglomération toulousaine, la loyer médian toutes surfaces confondues est de 11,7 €/m² hors charges pour l’agglomération. Toutefois, on observe un loyer médian autour de 17 €/m² dans la ville de Toulouse intramuros en 2025. Le taux de progression est notable : +4 % sur un an. En bref, un marché sous tension mais sans flambée incontrôlée.
Facteurs de pression
Parmi les principaux moteurs de la hausse on retrouve, la demande entrante constante (étudiants, cadres, actifs dans l’aéronautique). Une offre limitée sur certains segments / zones prisées et la segmentation géographique. En effet, certains quartiers deviennent rapidement “premium”
Disparités selon les quartiers
Les niveaux de loyers varient fortement selon l’emplacement. Voici un éclairage par zones représentatives :
| Zone / Quartier représentatif | Loyer moyen estimé €/m²* | Particularités |
|---|---|---|
| Hyper-centre & quartiers très prisés (ex : Carmes, Capitole, Les Chalets) | Jusqu’à ≈ 21-24 €/m² selon type et surface. | Petites surfaces très demandées, localisation premium |
| Quartiers “intermédiaires” (ex : Saint‑Cyprien, Côte‑Pavée) | Entre ≈ 17-20 €/m² | Bon compromis localisation/-prix |
| Quartiers périphériques ou zones moins valorisées (ex : Lalande, Mirail) | Autour de ≈ 13-14 €/m² voire moins pour certains logements familiaux. | Moins bien desservi, offre plus large, budget plus modeste |
*Chiffres à titre indicatif, variables selon surface, état, équipement, étage, etc.
Zoom sur quelques quartiers
- Dans l’hyper-centre (ex. Les Chalets / Saint-Aubin) : loyers d’environ 21 €/m² pour un appartement.
- À Lalande / Grand Selve : autour de 14 €/m².
- À Mirail‐Reynerie / Bellefontaine (secteur plus populaire) : loyer moyen plus abordable, mais souvent sur des logements plus anciens et avec des compromis.
Tableau : Prix des loyers à Toulouse en 2025 (estimations €/m²)
(Hors charges – appartements – fourchettes basées sur tendances observées 2024-2025)
| Quartier / Secteur | Loyer moyen estimé (€/m²) | Tendance 2025 | Profil du quartier |
|---|---|---|---|
| Capitole | 22–24 €/m² | Stable ↗ | Hyper-centre, très recherché, beaucoup de petites surfaces |
| Carmes | 21–23 €/m² | Légère hausse ↗ | Quartier chic, charme ancien, très forte demande |
| Les Chalets | 20–22 €/m² | Hausse ↗ | Familial, bourgeois, proximité centre |
| Saint-Aubin / Dupuy | 19–21 €/m² | Stable ↗ | Très vivant, très demandé par les jeunes actifs |
| Saint-Cyprien | 18–20 €/m² | Hausse ↗ | Côté Garonne, populaire et attractif |
| Amidonniers | 17–19 €/m² | Hausse ↗ | Calme, proche centre, très recherché |
| Compans-Caffarelli | 18–20 €/m² | Stable | Zone business + étudiants (près facs) |
| Côte Pavée | 17–20 €/m² | Hausse ↗ | Résidentiel premium, familles, écoles réputées |
| Guilhemery | 17–19 €/m² | Stable ↗ | Secteur calme, prisé par cadres |
| Roseraie | 15–17 €/m² | Légère hausse | Bon compromis prix / proximité centre |
| Bonnefoy | 15–17 €/m² | Hausse ↗ | En plein renouveau (projet TGV) |
| Minimes | 16–18 €/m² | Stable | Quartier populaire mais très demandé |
| Rangueil | 17–19 €/m² | Stable ↗ | Très fort marché étudiant (INSA, facs) |
| Sept-Deniers | 15–17 €/m² | Hausse | Familial, proche Blagnac / Airbus |
| Borderouge | 14–16 €/m² | Stable ↘ | Beaucoup de programmes récents |
| Lardenne | 15–17 €/m² | Stable | Quartier résidentiel calme |
| Purpan | 14–16 €/m² | Stable | Proximité hôpital, transport correct |
| Bagatelle | 13–15 €/m² | Stable ↘ | Quartier en transition, prix abordables |
| Bellefontaine / Reynerie (Mirail) | 12–14 €/m² | Stable ↘ | Prix les plus bas, marché plus difficile |
| Lalande / Aucamville | 13–15 €/m² | Stable | Périphérie pratique et abordable |
Que retenir pour les profils locataires / investisseurs
Pour les locataires
Si vous visez un appartement dans un quartier central et bien desservi, préparez-vous à un budget d’au moins 18-20 €/m² pour un bien de qualité. Pour un budget plus modéré, envisagez les quartiers périphériques ou secondaires : 13-15 €/m² restent accessibles.
Attention : les petites surfaces (studios, 1-pièce) affichent souvent un €/m² plus élevé que les surfaces plus grandes, du fait de la forte demande étudiante. Il est essentiel de bien comparer l’état, les charges, l’isolation, la desserte (métro, tram, bus) car elles impactent fortement le “coût global”.
A lire aussi : Où louer à Toulouse quand on est étudiant ?
Pour les investisseurs
Le dynamisme locatif de Toulouse est un atout grâce à une forte demande d’étudiants, de jeunes actifs, et des salariés aéronautique. Toutefois, la rentabilité brute dépendra fortement du quartier et du prix d’acquisition. Le loyer moyen autour de 17 €/m² en ville ne garantit pas une forte marge si l’achat est cher.
Bien viser un quartier “entre deux” (bon emplacement mais sans prime central) peut permettre d’équilibrer l’effort des locataires et le rendement. Veiller à l’évolution réglementaire (ex : performance énergétique, encadrement des loyers… même si Toulouse n’a pas encore le même dispositif strict que Paris) pour anticiper les risques.
Tendances à suivre / évolutions 2025-2026
Le loyer médian en ville s’oriente vers 17 €/m², soit une progression significative sur 5 ans (~+17 %) selon les données de novembre 2025. La différence entre quartiers “premium” et périphérie continue de s’accentuer : les meilleurs emplacements grimpent plus vite que la moyenne.
L’offre neuve ou rénovée pourrait tirer les loyers encore plus haut si la localisation est bonne, mais l’obsolescence des logements anciens va devenir un frein. Les politiques d’incitation ou de régulation locales peuvent modifier la donne (ex : zones en tension, nouveaux projets de lignes de transport, rénovations urbaines).
Pour les investisseurs, l’anticipation des travaux de rénovation (performance énergétique) pourrait devenir un élément différenciateur pour se positionner sur des loyers premium.
Conclusion
Le marché locatif de Toulouse en 2025 se caractérise par une demande soutenue,des loyers globalement raisonnables comparés aux grandes métropoles (Paris, Lyon). Mais de fortes disparités géographiques qui rendent le choix du quartier primordial.
Pour un locataire, il convient de choisir un bon emplacement implique un budget plus élevé mais offre un cadre de vie et une valorisation potentielle. Pour un investisseur, la rentabilité dépendra de l’entrée (prix d’achat), de la localisation, de l’état du bien et de la capacité à maintenir ou augmenter le loyer dans le temps. En l’état, viser des quartiers “intermédiaires” plutôt que l’hyper-centre très cher peut être une stratégie pertinente.
Avec ces repères, vous êtes mieux outillé pour comprendre les prix de location à Toulouse en 2025 et anticiper les décisions locatives ou d’investissement.
FAQ – Prix des loyers à Toulouse en 2025
Quel est le prix moyen des loyers à Toulouse en 2025 ?
En 2025, le loyer moyen à Toulouse se situe autour de 17 €/m², avec des variations importantes selon les quartiers. L’hyper-centre dépasse souvent les 22 €/m², tandis que certains secteurs périphériques restent autour de 13 à 15 €/m².
Quels sont les quartiers les plus chers pour louer à Toulouse ?
Les secteurs les plus onéreux sont Capitole, Carmes, Les Chalets, Saint-Aubin et Saint-Cyprien. La demande y est forte, notamment pour les petites surfaces très recherchées par les étudiants et les jeunes actifs.
Quels sont les quartiers les plus abordables à Toulouse en 2025 ?
Les loyers les plus accessibles se trouvent principalement à Bagatelle, Bellefontaine, Reynerie (Mirail) et Lalande. Les prix tournent autour de 12 à 15 €/m², selon l’état du logement.
Les loyers ont-ils augmenté à Toulouse en 2025 ?
Oui, les loyers ont connu une hausse modérée, estimée entre +3 % et +4 % en moyenne. Les quartiers centraux et les zones en rénovation urbaine sont ceux qui progressent le plus.
Les petites surfaces sont-elles plus chères au m² à Toulouse ?
Oui. Les studios et T1 affichent un prix au m² plus élevé en raison d’une forte demande étudiante. Dans certains secteurs centraux, les loyers peuvent dépasser 25 €/m².
Quel quartier choisir pour un bon investissement locatif à Toulouse ?
Les secteurs de Saint-Cyprien, Bonnefoy, Roseraie, Minimes et Borderouge offrent un bon compromis entre rendement, demande locative et prix d’achat raisonnables.
Toulouse pourrait-elle être soumise à un encadrement des loyers ?
Actuellement, Toulouse n’applique pas d’encadrement des loyers strict. Toutefois, la situation de tension locative pourrait inciter les autorités à envisager des dispositifs dans les années à venir.
Les loyers vont-ils continuer à augmenter en 2026 ?
Les projections indiquent une hausse légère en 2026, portée par une demande soutenue, le dynamisme économique et l’arrivée de nouveaux habitants.


