
Immobilier : perspectives pour la fin 2025
Alors que l’année 2025 entre dans son dernier trimestre, le marché immobilier français reste à la croisée des chemins.
Après deux années de ralentissement marqué, la stabilisation semble s’amorcer, portée par une inflation en recul et des taux d’intérêt proches de leur pic.
Mais entre espoirs de reprise et prudence des acteurs, le dernier trimestre s’annonce comme une phase décisive pour le secteur.
Sommaire
- Un marché en transition plus que jamais sélectif
- Des taux qui se stabilisent, un crédit qui respire
- Des disparités régionales de plus en plus fortes
- Le neuf reste sous pression, mais se redresse timidement
- Chiffres clés à retenir
- Chiffres clés – Marché immobilier fin 2025
- En conclusion : un marché en équilibre précaire, mais porteur
- FAQ – Perspectives immobilières 2025
- FAQ – Marché immobilier : que prévoir fin 2025 ?
- Les prix vont-ils continuer de baisser ?
- Est-ce le bon moment pour acheter ?
- Le neuf va-t-il repartir ?
- Quelles villes résistent le mieux ?
- Où trouver des biens attractifs ?
Un marché en transition plus que jamais sélectif
Les transactions devraient tomber sous la barre des 850 000 ventes sur l’année, selon les Notaires de France, soit une baisse d’environ -20 % par rapport à 2021.
Mais les signaux de stabilisation se multiplient : la hausse des taux ralentit, les marges de négociation augmentent, et certaines villes voient les prix repartir timidement à la hausse.
Les acquéreurs, eux, reprennent confiance.
Les banques rouvrent progressivement le crédit à des profils solides, tandis que les investisseurs ajustent leurs stratégies : moins de volume, mais plus de qualité.
C’est désormais un marché d’opportunités sélectives, où la localisation et la performance énergétique font toute la différence.
Des taux qui se stabilisent, un crédit qui respire
Les taux moyens des prêts immobiliers s’établissent autour de 4,8 % sur 20 ans, après avoir culminé à plus de 5 % début 2025.
Les premières baisses symboliques sont observées dans certaines caisses régionales et banques en ligne.
L’objectif de la Banque centrale européenne : maintenir une politique restrictive tout en favorisant un “atterrissage en douceur”.
Cette stabilisation permet une légère reprise du pouvoir d’achat immobilier : un couple avec 4 000 € de revenus mensuels peut à nouveau emprunter autour de 190 000 €, contre 175 000 € au printemps.
Un signe que la mécanique de confiance pourrait repartir en 2026.
Des disparités régionales de plus en plus fortes
Si la tendance nationale reste stable, les écarts régionaux se creusent.
Les villes moyennes comme Angers, Pau, Caen ou Besançon tirent leur épingle du jeu, soutenues par une demande locale et des prix maîtrisés.
À l’inverse, les métropoles comme Paris, Lyon ou Bordeaux continuent de corriger, avec des baisses de 5 à 10 % selon les secteurs.
Les biens les plus recherchés restent ceux bien classés énergétiquement (DPE A à C), disposant d’un extérieur, et situés à proximité des transports.
Les logements énergivores (étiquettes F et G) subissent, eux, des décotes pouvant atteindre -25 %.
Le neuf reste sous pression, mais se redresse timidement
La construction neuve a souffert comme jamais : -35 % de mises en chantier en deux ans, selon la FPI.
Mais les signaux de rebond apparaissent avec la baisse des coûts des matériaux et les incitations à la rénovation.
Les programmes respectant la RE2020 et offrant des garanties énergétiques attractives séduisent de nouveau les ménages.
L’immobilier neuf reste une valeur de long terme, notamment pour les primo-accédants souhaitant bénéficier du PTZ prolongé jusqu’en 2027.
Chiffres clés à retenir
Chiffres clés – Marché immobilier fin 2025
- 850 000 ventes estimées en 2025 (-20 % vs 2021)
- 4,8 % : taux moyen des crédits sur 20 ans
- -35 % : recul de la construction neuve depuis 2023
- -25 % : décote sur les logements classés F ou G
Sources : Notaires de France, FPI, Banque de France, octobre 2025
En conclusion : un marché en équilibre précaire, mais porteur
La fin 2025 s’annonce comme une période d’ajustement plus que de crise.
Le marché se réorganise autour d’une logique de valeur réelle :
des biens de qualité, sobres énergétiquement, bien situés et correctement financés.
Les investisseurs patients et les acheteurs rationnels ont de belles cartes à jouer, notamment dans les villes à taille humaine.
2026 devrait marquer le retour progressif de la fluidité :
taux plus bas, pouvoir d’achat stabilisé et relance du neuf.
En attendant, la prudence reste le mot d’ordre… mais les signaux d’un redémarrage durable sont bel et bien là.
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FAQ – Perspectives immobilières 2025
FAQ – Marché immobilier : que prévoir fin 2025 ?
Les prix vont-ils continuer de baisser ?
Les prix se stabilisent dans la plupart des régions. Seules les grandes métropoles poursuivent leur ajustement modéré (-5 à -10 %).
Est-ce le bon moment pour acheter ?
Oui, pour les acheteurs solvables. Les marges de négociation et la baisse des taux à venir créent de réelles opportunités d’achat.
Le neuf va-t-il repartir ?
La reprise reste lente, mais les programmes RE2020 et les incitations énergétiques relancent la demande progressivement.
Quelles villes résistent le mieux ?
Les villes moyennes comme Angers, Pau, Besançon ou Caen affichent une demande stable et des prix attractifs.
Où trouver des biens attractifs ?
Sur lesiteimmo.com, vous pouvez comparer les biens à fort potentiel dans les régions les plus dynamiques.
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