
Résidences secondaires : pourquoi le Cantal séduit de nouveaux acheteurs en 2025
Un département longtemps oublié… qui attire à nouveau
Résidence secondaire Cantal – Le Cantal a longtemps souffert d’une image d’isolement. Département rural, enclavé, peu peuplé (seulement 140 000 habitants). Il restait en marge des grandes dynamiques immobilières françaises. Mais cette marginalité est en train de devenir un atout.
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En 2025, alors que les prix s’envolent dans les zones touristiques traditionnelles – plus de 6 000 €/m² en bord de mer Atlantique, 10 000 € en Provence. Le Cantal affiche un prix moyen au ras du sol : 1 140 €/m². Dans certains villages, une maison ancienne se trouve dès 40 000 à 60 000 €. Le département attire de nouveaux acheteurs en quête de résidences secondaires. Il séduit par la promesse d’espace, de calme et de nature à petit prix.
Une clientèle nouvelle : retraités, Parisiens et Lyonnais
Les notaires du département observent un profil d’acheteurs en mutation. D’abord les retraités, souvent originaires d’Île-de-France ou de la région lyonnaise. Ils vendent un appartement urbain et rachètent ici une maison avec jardin, tout en gardant une épargne confortable.
Ensuite, les familles de classe moyenne, parfois en télétravail, qui cherchent un pied-à-terre vert.
« Nous voyons arriver des Parisiens prêts à faire six heures de route pour trouver une maison de vacances à 70 000 €, ce qui est impensable ailleurs », confie un agent immobilier d’Aurillac.
Enfin, quelques investisseurs opportunistes qui achètent une maison secondaire pour un usage mixte. Pour occupation personnelle ou une location saisonnière estivale, souvent avec un rendement brut supérieur à 8 %.
Où s’installent les nouveaux propriétaires ?
Les secteurs les plus recherchés sont ceux qui combinent cadre naturel et accessibilité. Ainsi, ils plébiscitent, Aurillac et sa vallée, avec un tissu urbain vivant et une proximité avec les montagnes. Ensuite, Saint-Flour, perchée sur son plateau volcanique, qui attire par son patrimoine médiéval. Les villages de la Châtaigneraie cantalienne, où les maisons en pierre offrent du charme à prix cassés. Et les abords du Cézallier et de la Planèze, zones de grands espaces, prisées par les amateurs de tourisme vert.
Dans tous ces secteurs, les prix restent imbattables. Une maison de 90 m² avec terrain peut s’acheter entre 70 000 et 100 000 €.
Quel est le potentiel locatif saisonnier ?
La résidence secondaire dans le Cantal n’est pas seulement un plaisir personnel. Elle peut aussi devenir une source de revenus. Dans les zones proches du Lioran (station de ski) ou des circuits de randonnée, les gîtes se louent 400 à 600 €/semaine en haute saison.
À Prat-de-Bouc ou dans la vallée de la Jordanne, certains propriétaires affichent un taux de remplissage estival de 70 %. Un chiffre qui encourage pour un territoire encore peu connu.
Pour finir, le Cantal est un refuge immobilier pour petits budgets
Avec ses maisons à 50 000 €, ses paysages préservés et son calme, le Cantal se transforme en refuge immobilier pour les petits budgets. Là où les Alpes ou la Côte d’Azur excluent la majorité des acquéreurs, le département offre encore la possibilité de devenir propriétaire d’une résidence secondaire sans sacrifier son épargne.
Le défi reste la rénovation énergétique, incontournable pour rendre ces maisons habitables et attractives. Mais pour qui accepte ce pari, le Cantal incarne une promesse unique : acheter sans excès, profiter d’un cadre rare, et bâtir un patrimoine accessible.
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