Immobilier : Lyon l’inflation s’essouffle, la location explose

Lyon se rénove et cela peu rapporter gros ! Le dynamisme économique de la ville et sa forte proportion de cadres poussent les prix de l’immobilier à la hausse. La location saisonnière n’est pas étrangère à cette côte haussière. Des prix qui boostent le marché immobilier de la location. Mais les prix concernant la vente semblent se stabiliser un peu.

Lyon à quel prix ?

Malgré une hausse de 6 % des prix de l’immobilier à Lyon, le président du conseil régional des notaires de Lyon affirme que « Elle devrait marquer le pas, les acquéreurs se montrant désormais plus raisonnable ». Aujourd’hui les transactions immobilières sur la capitale des gaules se négocient entre 3 500 euros et 5 000 euros le m² en moyenne.

Qui achète à Lyon ?

Si le primo-accédant envisage souvent d’investir dans un deux pièces, datant des années 60 à 90, à rafraîchir dans les quartiers de Point-du-jour, Vaise, Gerland, Jean-Macé ou Villeurbanne. Il prévoit un budget compris entre 100 000 euros et 180 000 euros. Néanmoins, les garanties des logements neufs séduisent également les jeunes et surtout leurs offres d’autres opportunités à des prix variant entre 2 800 euros et 3600 euros les m² (voir les offres de logements neufs ici). De quoi faire réfléchir les acquéreurs, qui répondent aux conditions du PTZ et qui peuvent ajouter une aide du Grand Lyon, celle-ci pouvant aller jusqu’à 5 000 euros en sus.

Pour les familles qui possèdent déjà un bien immobilier, ils se tournent vers les quartiers du Vieux Lyon, Presqu’île, Tête d’Or, Préfecture et Brotteaux. L’inflation n’a pas entaché l’engouement pour ces quartiers de Lyon. Les ménages privilégient les quatre à cinq pièces qui affichent des prix moyens de 500 000 euros.

En ce qui concerne les investisseurs, la capitale des Gaules proposent des deux pièces avec de gros travaux intéressants en hypercentre et sur le quartier de la Croix-Rousse, pôles très touristique. Les prix commencent pour ces biens immobiliers à 150 000 euros. Pour un bon investissement, le quartier de la Part Dieu est un filon à suivre. En effet, le quartier subit de fortes rénovations et est devenu un pôle très attractif.

La location saisonnière multipliée par quatre à Lyon

Les petites surfaces s’arrachent et entraînent des surenchères importantes à Lyon. Les quartiers touristiques comme Tête d’Or, la presqu’île, la Bourse, les Brotteaux et Croix-Rousse sont très demandés. On estime dans certains quartiers une rentabilité pouvant atteindre 4 %. Il faut noter que la location saisonnière a été multipliée par quatre. Ce qui touche le marché de la transaction puisque les produits deviennent plus rare dans certains secteurs de Lyon. Mais attention chers investisseurs, si le marché saisonnier est très intéressant à Lyon, la règlementation, elle, se durcit et les contrôles ne cessent de croître, ainsi que le prix des amendes.

Location saisonnière : pourquoi faire classer son bien en location meublé !

Avoir une résidence secondaire c’est super mais parfois cela peut coûter cher. Alors comment faire pour alléger un peu les frais tout en gardant précieusement son petit pied à terre ? Nombreux sont les particuliers qui ont décidés de louer ce bien immobilier quelques semaines par an et de l’occuper encore tout à loisir. Pour bénéficier d’avantage fiscal et doter votre bien d’une image plus intéressante opter pour un classement en « meublé de tourisme ».

Classer sa résidence secondaire en « meublé de tourisme ».

Pour cela il est nécessaire de faire appel à des organismes spécialisés (voir liste ici) qui vont inspecter soigneusement votre bien immobilier avant de le classer. Assez draconiennes, les conditions d’entrée dans ces organismes ne sont pas non plus sans un coût. Par exemple, pour les gîtes de France considéré qu’il vous faudra payer un droit d’entrée de 200 euros et une redevance annuelle d’environ 100 euros (Secteur de Loire-Atlantique). De plus, une rétrocession d’environ 17 % du montant des loyers sera imposée par l’organisme.

S’il y a un coût, il n’en reste pas moins que le classement de votre maison ou de votre appartement vous permettra de valoriser différemment votre bien auprès des locataires potentiels.

De une à cinq étoiles, voilà les degrés de valorisation de votre bien immobilier. Cette note varie en fonction de l’équipement, de l’accessibilité et des services proposés dans votre logement (soit environ 112 critères étudiés). Le classement obtenu est valable 5 ans. Dès réception du classement, vous devez l’envoyer à la préfecture dont dépend votre logement, ensuite vous devez déclarer votre meublé à l’office du tourisme et en mairie. Ce classement vous oblige également à prendre un numéro de SIRET.

NB : vous ne pourrez louer votre logement meublé plus de douze semaines consécutives à la même personne.

 

Les avantages du classement en « meublé touristique » = 71 % d’abattement fiscal !

Vous serez soumis au régime des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) sur le montant des loyers que vous pourrez toucher. Lorsque vos loyers sont inférieurs à 32 900 euros par an, le régime micro-bic sera automatique. Ainsi vous pourrez bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 %.

Le classement en « meublé tourisme » vous permet de bénéficier d’un abattement de 71 % au lieu de 50 % sur le montant des loyers. Votre plafond de loyer lui sera revaloriser à hauteur de 82 200 euros annuel.

Fiscalement vous pourrez opter pour le régime du réel. Ainsi, vous pourrez déduire l’ensemble de vos charges de vos loyers et le solde sera imputé sur vos revenus. Cependant, dans le cadre d’une location saisonnière, les charges ne seront déduites qu’au prorata de la durée de location.

 

Immobilier Saisonnier : les règles de base pour votre location saisonnière

Les vacances arrivent à grands pas et les envies d’évasion commencent à prendre forme. Le choix de la destination, la recherche du logement deviennent primordiale pour bien profiter de ces moments de détente en famille ou entre amis. Alors comment faire les bons choix en évitant les mauvaises surprises de la location saisonnière ? Quelques règles de base.

 Comment trouver son logement saisonnier ?

Et oui, l’air doux des vacances les deux ou trois semaines de relâchement total approchent à grands pas, alors comment trouver le logement idéal ?

Il existe plusieurs sources d’informations :

  • Les syndicats d’initiative ou offices du tourismes qui vous permettent de trouver gratuitement des propriétaires qui désirent louer leur maison ou leur appartement (attention cependant ces informations ne sont pas forcément contrôlé)
  • Internet et ses nombreux portails, où les particuliers peuvent mettre en ligne leurs annonces immobilières de locations saisonnières (attention aux arnaques)
  • Les promoteurs de loisirs qui mettent à votre disposition des catalogues de locations de maisons ou d’appartement,
  • Les agences immobilières auprès desquelles les propriétaires ont mis à disposition leurs biens immobiliers (des commissions seront à payer et le montant de celle-ci n’est pas règlementé).

Location vacancesLes prérequis en termes de location saisonnière.

Concernant les gîtes tout d’abord qui sont souvent situés en milieu rural, sont souvent labellisés. En France, il existe plusieurs labels qui permettent de s’assurer que le logement respecte une certaine charte de qualité établi par le label et qui vous garantissent une conformité. Les maisons ou appartements sont catégorisé selon un classement : épi qui peut varier de 1 à 5.

Les meublés de tourismes eux sont souvent l’objet d’un classement étoilé de 1 à 5 également.

Dans certaines régions, des labels spécifiques ont été élaborés par les associations régionales et celle-ci vous garantissent également une certaine qualité du logement. En effet, sur plainte auprès du préfet le logement pourra être déclassé.

Dans tous les cas, il est important de si prendre assez tôt pour réserver votre villégiature car nombreuses sont les demandes et rares les petits paradis.

A noter toutefois que certain site internet proposé des locations saisonnières de dernières minutes qui peuvent être des bons plans pour les retardataires.

Les petits «  trucs » à faire avant de signer votre contrat de location.

Pour éviter les pièges ou les désillusions lors de votre arrivée sur votre lieu de vacances, il convient de vérifier certains détails.

N’hésitez pas à demander un descriptif des lieux écrit et précis, il vous permettra de connaître l’ensemble des modalités du logement saisonnier et pourra vous servir de preuve si la maison ou l’appartement n’est pas conforme aux informations.

Ce descriptif devra vous renseigner sur :

  • Le confort du logement,
  • Son équipement,
  • Sa situation dans la localité où vous désirez vous rendre,
  • Le prix de la location saisonnière
  • Les modalités de règlement

Il est impératif également de demander le maximum de photo du logement, si elles sont souvent prises pour mettre en valeur le bien et ne vous renseignent pas sur les nuisances possibles alentours, elles sont néanmoins un indicateur de qualité et de propreté de votre location.

Les mentions obligatoires devant apparaître sur votre contrat de location :

Doivent impérativement apparaître sur votre contrat :

  • la situation du logement
  • la durée de la location
  • les assurances qui couvrent le logement
  • les dates et les heures d’arrivée et de départ
  • le montant des charges si non incluses dans le prix
  • le prix (avec la commission de l’agence si vous faites appel à un professionnel)
  • le montant de l’avance versée et le délai pour le solde du règlement

Sachez que 25 % des sommes dues devront être versées à un professionnel en matière d’arrhes.

Attention il est primordial de verser des arrhes et non pas un acompte car en cas de désistement, le propriétaire aurait tout à fait le droit de vous demander de régler l’intégralité de la somme prévue.

Les « bons gestes » à faire lors de votre arrivée.

Location maisonAprès les quelques heures de route pour atteindre votre location saisonnière il est temps de passer aux vérifications d’usage :

  • Faites un état des lieux de la location saisonnière,
  • Vérifiez systématiquement l’inventaire des objets (présence et fonctionnement),
  • Si les charges ne sont pas comprises dans le prix du loyer ou forfaitisée n’oubliez pas de relevé les compteurs,

Un dépôt de garantie peut vous être demandé et il est souvent récupéré à l’issue de la location si aucun frais n’est engagé.

Si lors de votre inventaire vous constatez un problème, n’hésitez pas à le mentionné et réagissez rapidement.

Demandez à consulter le contrat d’assurance de votre location saisonnière. Il devra comprendre la garantie « villégiature » et « mobilier hors domicile » ce qui vous assure que votre location est couverte pour l’incendie, le vol et le dégât des eaux.

Si l’assurance ne comprend pas ces mentions, il est important pour vous :

  • Soit de souscrire un contrat temporaire,
  • Soit de la faire ajouter (ce qui peut engendrer un surcoût)

A l’heure du départ.

Il est très important de répéter les même opérations de vérifications qu’à votre arrivée pour éviter de vous voir confronter à un refus de restitution de dépôt de garantie.

Attention au ménage qui peut vous être facturé par certains loueurs systématiquement.