Propriétaire : la loi ALUR favorable ou pas pour vous ?

Par Émeline le 18 mars 2014 558 vue(s)

Pour les propriétaires d’appartement en copropriété, on constate que les charges sont en hausse de 30 %,  avec une progression moyenne des honoraires de votre syndic de 25 %.

Pour les heureux propriétaires d’une maison individuelle, le durcissement des normes en termes d’assainissement, et l’augmentation du tarif du fioul pour ceux qui sont concernés, offre une perspective d’avenir inquiétante.

Alors est ce que la loi ALUR va apporter des solutions à vos angoisses ?

Comment limiter les frais avec vos prestataires et bénéficier des aides gouvernementales?

Alur et la copropriété : un coup de pouce ?

La loi Alur de Cécile Duflot, ministre du logement, prévoit en effet de donner un coup de pouce aux propriétaires d’appartement en obligeant les gestionnaires de syndic à mettre en place des forfaits pour leurs services (tout compris) et à ouvrir, pour éviter tout problème, un compte par résidence.

Mais est-ce que cette nouvelle loi sera suffisante pour diminuer les coûts ? De nouveaux prestataires envahissent le marché alors…

« Gagnez 50 % sur votre facture annuelle concernant vos frais de copropriété ! »

Un slogan publicitaire qui donne envie à tous les propriétaires d’un appartement dans une copropriété. Car avec plus de 30 % d’augmentation de charges en 5 ans, la question vient à se poser. Et oui ! sur le secteur du syndic de copropriété de nouveaux intervenants percent le marché sur la toile.

Alors qui sont-ils ?

Depuis quelques mois des sociétés de gestion de copropriété apparaissent sur le Web pour offrir des services presque similaire avec un coût divisé par deux.

Quel est leur secret ?

C’est simple une gestion totalement faite par internet ce qui divise les coûts de gestion de manière exponentiel. En effet, le papier ne leur coûte rien tout est disponible en ligne, de votre compte rendu d’assemblée générale à vos appels de charges,…. Ils ne prennent pas de surcoût quant à l’ouverture d’un compte bancaire spécifique à votre copropriété. Bien sûr cette gestion entièrement « virtuelle » avec un coût plus bas à un revers qui est la proximité. En effet, ces prestataires ne se déplacent pas pour une assemblée générale, ni pour les gros travaux. Néanmoins, si votre conseil syndical est dynamique et plutôt investi, pourquoi ne pas vous pencher sur de nouvelles solutions ?

Alur imposera à tous les syndics, au plus tard un an après son entrée en vigueur, d’ouvrir un compte spécifique à chaque résidence. Les gestionnaires seront tenus d’y déposer l’argent nécessaire à la gestion de votre résidence, ce qui devrait éviter le surcoût de 15 à 40 %, et la mauvaise gestion par le biais de reversement de somme du compte d’une résidence à une autre.

Petit bémol de la loi, cependant : elle permet aux résidences d’une quinzaine de lots de ne pas avoir un compte propre. N’hésitez pas non plus à opter pour une banque différente de celle de votre syndic lors de l’assemblée générale.

Comment limiter les frais de votre copropriété ?

Il y a un point qui est rarement remis en cause, ce sont les contrats qu’a pu signer votre syndic avec les différents prestataires qui interviennent dans votre résidence. Sachez que les renégociations sont possibles lors du renouvellement de votre contrat. En effet, on estime que vous pourrez gagner de 15 à 20 % sur vos factures.

Ensuite si les normes changent et imposent des rénovations il faudra être vigilant au surcoût que pourrait vous infliger les intervenants. En effet, d’ici à 2021 vous devrez faire réviser, pour ceux qui en possèdent, vos ascenseurs, mettre en place une télésurveillance et vérifier vos canalisations; et parfois, des frais inhérents à ces mises aux normes pourraient être évités. Pour cela, consultez les bureaux d’expertise : vous amortirez très vite leurs honoraires.

En termes de travaux, Alur impose désormais à chaque résidence de plus de 5 ans de provisionner pour les gros travaux une somme équivalente à 5 % du budget prévisionnel (somme non récupérable auprès de la copropriété en cas de revente).

Quelles sont les aides gouvernementales disponibles pour la rénovation énergétique ?

  • la TVA concernant les travaux de rénovation énergétique restera à un taux de 5,50 %,
  • Le crédit d’impôt reste applicable jusqu’à fin 2015 (sous certaines conditions)
  • Une prime à la rénovation énergétique de 1350 euros si vos revenus n’excèdent pas 25 000 euros (35 000 euros pour un couple).

De plus certains organismes financiers vous propose désormais des prêts à taux zéro collectif.

Alors renseignez-vous sur les nouvelles solutions et étudiez bien les différentes aides pour alléger au maximum vos coûts.

Lesiteimmo.com

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