Copropriété : les astuces pour réduire les charges de copropriété

Les charges de copropriété sont en forte augmentation depuis 2018. De quoi donner le vertige aux copropriétaires ! Alors comment inverser la tendance et réduire vos charges ? Le-site-immo.com vous propose de revoir l’addition.

Les bonnes astuces pour réduire les charges de copropriété.

24 euros du m² en province contre plus de 40 euros dans la capitale, voilà le coût pour les charges de copropriété établit par MeilleureCopro. Près de 5 % d’augmentation constaté. Mais la start up n’est pas fataliste, elle propose une réduction pour les charges de copropriété de près de 20 %. Alors comment faire ?

Les dépenses superflues : il est parfois nécessaire pour une copropriété de revoir ses besoins en fonction de son fonctionnement quotidien. Tel que les contrats d’entretien qui pourraient être étudiés plus précisément. Avec une rotation des prestations moins fréquentes. Tout en maintenant un degré de propreté équivalent (le ménage par exemple). Un poids important à renégocier avec les prestataires qui poussent parfois à la consommation de leurs heures.

Renégocier vos contrats : tous les 5 ans, il est conseillé de renégocier vos contrats qui augmentent avec le jeu des indexations annuelles. En y regardant à deux fois, on peut facilement faire chuter les prix en trouvant moins cher, chez un autre prestataire. De plus, il est bon de faire du ménage dans les contrats qui peuvent fonctionner parfois en doublon.

Les syndics comment faire pour diminuer l’addition ?

Si la loi du 10 juillet 1965, impose la désignation d’un syndic, celui-ci n’a pas besoin d’être un syndic professionnel. La loi Alur a assoupli cette règlementation et permet de désigner pour les petites copropriétés, un syndic bénévole. Pour cela rien de difficile, il s’agit d’être propriétaire d’au moins un lot dans la copropriété. Le syndic bénévole permet d’économiser entre 4000 et 5000 euros par an (coût d’un syndic professionnel en moyenne).

Si personne ne désire s’engager dans cette voie alors tester le syndic en ligne. Cette méthode vous permet de diviser par deux votre facture annuelle. Si la solution est intéressante, elle n’est toutefois pas forcément adaptée à l’ensemble des copropriétés. Seul les copropriétés de moins de 50 lots sont admissibles pour les syndics en ligne.

Étudiez vos consommations d’énergies.

Le chauffage est un poste important qu’il convient de rationaliser. Commencer par diviser cette charge en installant des répartiteurs. Pensez à réduire de quelques degrés le chauffage 1° en moins = 7 % d’économie. Installez des compteurs divisionnaires pour l’eau afin d’individualiser vos consommations. Pensez à bien entretenir votre réseau de chauffage il peut coûter très cher si l’installation n’est pas entretenue. Par exemple le désembouage de vos canalisations peut vous faire économiser jusqu’à 25 %.

Attention aux petites sinistres que vous déclarez !

Votre assurance est aussi une source d’économie non négligeable. Éviter de déclarer de petits sinistres que vous pouvez vous même réparer. Vous éviterez les surtaxation l’année suivante. Impliquez vous dans la copropriété. Et si vous êtes bricoleur, n’hésitez pas à donner un peu de vos connaissances à l’ensemble des copropriétaires et vous-même pourriez y gagner fortement.

« Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières », alors n’hésitez pas à creuser un peu partout pour améliorer l’état de vos finances !

Locataire, vous ne devez pas tout payer !

Certains administrateurs de biens, malgré la sonnette d’alarme tirée par l’association de consommateurs CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie) en 2006, n’hésitent pas à facturer aux locataires des prestations normalement gratuites. Locataires, ne vous faites plus avoir!

Les actes les plus répandus sont la facturation de la quittance de loyer entre 0.53 cents et 3 euros/mois, ainsi que les frais d’état des lieux entre 40 et 100€ (qui se doivent d’être gratuits sauf en cas de litige). Ces actes sont totalement interdits par la loi de 2009, et certains administrateurs  n’hésitent pas renommer ces pratiques sous des termes plus larges tels que frais administratifs, frais de chancellerie ou frais annexes.

D’autres actes sont illégaux ou ne doivent pas être payés par le locataire :

  • les frais de relances en cas de retard de paiement de loyer (20€)
  • les frais de clôture de compte en fin de bail (60€)
  • la réévaluation des charges locatives annuelles (34€)
  • la réalisation d’un chèque non-récupérable si le locataire change d’avis (1 mois de loyer hors charge)
  • la baisse des charges et donc du loyer pour appâter le chaland (dans le but d’augmenter ces charges quelques années après).

Voici la liste des mesures, que le CLCV propose pour mettre fin à ces abus de la part des administrateurs de biens :

  • l’obligation d’afficher dans les agences la liste des frais qu’un locataire n’est pas tenu de payer,
  • la mise en place de sanctions disciplinaires et financières à l’encontre des administrateurs de biens facturant à outrance ces actes,
  • l’obligation d’informer le locataire du montant des charges acquittées par son prédécesseur et qu’en l’absence de régularisation annuelle, le bailleur ne puisse invoquer la prescription quinquennale,
  • l’instauration d’un système permettant au dépôt de garantie de produire des intérêts, au bénéfice du locataire, en cas de restitution tardive.
Cherchez votre logement en cliquant ici

Ces articles peuvent vous intéresser
Expulsion locatives : quels sont vos droits ?
Le départ à la cloche de bois d’un locataire…