
Immobilier : les prix vont-ils enfin repartir à la hausse en 2026 ?
Pourquoi cette question revient-elle massivement à la fin de l’année 2025 ?
La fin d’année agit souvent comme un miroir des angoisses et des espoirs des acheteurs.
En décembre 2025, la recherche “immobilier 2026 prix” explose sur Google. Les ménages veulent anticiper. Ils veulent comprendre si l’attente va enfin payer, ou s’ils risquent au contraire de manquer une fenêtre d’achat.
Sommaire
- Pourquoi cette question revient-elle massivement à la fin de l’année 2025 ?
- Les prix ont-ils vraiment cessé de baisser en 2025 ?
- Les taux d’intérêt peuvent-ils réellement relancer le marché en 2026 ?
- La reprise économique influence-t-elle les prix attendus en 2026 ?
- Les villes moyennes vont-elles continuer à tirer les prix vers le haut ?
- Le marché du neuf peut-il influencer les prix de l’ancien ?
- Alors, les prix vont-ils remonter en 2026 ?
- Conclusion : le marché ne repart pas en flèche, mais il repart doucement
Le marché a vécu trois années de secousses : hausse brutale des taux en 2022–2023, baisse des volumes de transactions en 2024, stabilisation fragile en 2025.
Aujourd’hui, tout le monde tente de lire dans les lignes du marché : la correction est-elle terminée ? Les prix vont-ils remonter ? Ou 2026 restera-t-elle une année plate ?
Le besoin de visibilité n’a jamais été aussi fort. Et paradoxalement, c’est à un moment où le marché se stabilise que les interrogations se multiplient.
Les prix ont-ils vraiment cessé de baisser en 2025 ?
Globalement oui, même si la situation varie fortement selon les territoires.
Après une baisse moyenne de –2,1 % en 2024, les prix ont ralenti leur chute en 2025 pour se stabiliser autour de –0,6 % sur l’année.
Plusieurs grandes villes ont même enregistré un rebond léger comme Nice (+0,8 %), Rennes (+0,5 %), Montpellier (+0,9 %).
À l’inverse, certaines métropoles encore en digestion de la hausse des taux poursuivent leur correction comme Lyon (–3,4 %), Bordeaux (–2,7 %), Nantes (–2,5 %).
Cette France à deux vitesses montre qu’il n’existe pas une tendance nationale uniforme.
Mais une chose est claire : la phase de forte baisse est terminée.

Les taux d’intérêt peuvent-ils réellement relancer le marché en 2026 ?
C’est l’un des éléments clés.
En 2025, les taux se sont stabilisés autour de 3,2–3,4 %, loin des sommets de 2024.
Les projections pour 2026 envisagent une baisse très légère, située entre –0,2 et –0,3 point.
Cette baisse n’a rien de spectaculaire, mais elle est psychologique.
Le marché immobilier n’a pas besoin de taux bas pour fonctionner. Il a besoin de taux prévisibles.
Or, la stabilité retrouvée crée un climat de confiance.
Les ménages savent où ils mettent les pieds. Les banques recommencent à prêter. Les dossiers bougent à nouveau.
Cette détente des taux ne suffira pas à relancer les prix partout, mais elle enlève un frein majeur à la décision d’achat.
La reprise économique influence-t-elle les prix attendus en 2026 ?
Indirectement, oui.
La France connaît une légère amélioration de ses indicateurs macroéconomiques, un chômage en recul à 7,7 %, une inflation retombée sous les 2,2 %, un pouvoir d’achat stabilisé.
Cette dynamique, même modeste, suffit à réinjecter de la confiance sur le marché immobilier.
Les ménages osent de nouveau se projeter et les projets immobiliers suspendus entre 2023 et 2024 reprennent doucement leur place.
Le marché n’est pas euphorique, mais il se réhabitue à l’idée d’un mouvement.
Les villes moyennes vont-elles continuer à tirer les prix vers le haut ?
Probablement oui, car elles restent le grand phénomène immobilier de la décennie.
Depuis la crise sanitaire, les villes comme Brest, Limoges, Angers, Valenciennes, Besançon ou Albi attirent. Elles offrent une meilleure qualité de vie, des prix accessibles, des services suffisants et une densité plus douce.
En 2025, ces villes ont encore progressé, parfois de +1 à +3 %, même dans un marché national atone.
Elles devraient continuer sur cette lancée en 2026, ne serait-ce que parce que leur rattrapage n’est pas terminé.
Les villes moyennes sont devenues un refuge immobilier. Pas un refuge par défaut mais un refuge choisi.

Le marché du neuf peut-il influencer les prix de l’ancien ?
Oui, et l’effet est déjà visible.
La construction neuve est en crise depuis 2022.
En 2024, les mises en chantier ont chuté à 280 000 logements, un niveau historiquement bas.
En 2025, la tendance ne s’est que légèrement redressée.
Cette raréfaction du neuf pousse mécaniquement une partie de la demande vers l’ancien.
Lorsque le neuf manque, l’ancien devient la seule porte d’entrée pour les primo-accédants, les familles, et même les investisseurs.
Ce poids du neuf, ou plutôt l’absence de neuf, maintient un plancher sous les prix de l’ancien.
Alors, les prix vont-ils remonter en 2026 ?
La réponse est différente selon les territoires.
Dans les métropoles en tension (Nice, Montpellier, Rennes, Strasbourg) on attend une hausse légère. Entre +0,5 % et +2 % selon les scénarios.
Dans les métropoles en “digestion” (Lyon, Bordeaux, Nantes), les prix devraient se stabiliser en 2026, mais sans rebond immédiat.
Dans les villes moyennes attractives, une hausse modérée semble inévitable, entre +1 et +3 %.
Dans les zones rurales ou peu dynamiques, le marché restera stable, sans hausse significative.
Pour résumé, il n’y aura pas de flambée, mais le point bas est derrière nous.
Conclusion : le marché ne repart pas en flèche, mais il repart doucement
2026 ne sera pas une année de hausse spectaculaire, mais une année de rééquilibrage.
Les prix ne chuteront plus. Ils ne grimperont pas partout. Mais ils sortiront progressivement de leur phase d’attentisme.
Les acheteurs doivent comprendre une chose. Le marché ne reviendra pas aux prix de 2021, ni aux taux de 1 %. 2026 ouvre une période plus adulte, plus stable, plus cohérente.
Pour ceux qui attendent “le bon moment”, la réponse est simple. Ce moment dépend désormais plus de votre projet que du marché.
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