
Immobilier ancien ou neuf en 2025 : quel est vraiment le bon choix selon votre projet ?
Pourquoi ce comparatif ancien vs neuf revient-il en 2025 ?
Immobilier ancien ou neuf 2025 – Depuis trois ans, le marché immobilier français a connu de tels bouleversements que les acheteurs se trouvent face à une question presque incontournable : faut-il se tourner vers un logement ancien ou opter pour un bien neuf ? Cette hésitation n’a rien d’anecdotique. Les prix ont bougé, les taux ont pesé sur le pouvoir d’achat, les normes environnementales ont resserré les contraintes, et les aides publiques ont été redéfinies.
Sommaire
- Pourquoi ce comparatif ancien vs neuf revient-il en 2025 ?
- Pourquoi l’ancien attire-t-il encore autant malgré les travaux ?
- Acheter dans le neuf en 2025 est-il vraiment plus cher… ou simplement différent ?
- Et du côté de la revente, qui s’en sort le mieux : le neuf ou l’ancien ?
- Quel choix convient le mieux à quel profil ?
- Conclusion : en 2025, le bon choix n’est pas neuf ou ancien… mais adapté
En 2025, l’écart entre les deux marchés reste particulièrement visible. En moyenne, un logement neuf coûte 18 % à 25 % plus cher que son équivalent dans l’ancien. Mais dans le même temps, le neuf offre des économies d’énergie pouvant atteindre –60 % selon les estimations du ministère de la Transition énergétique. Ce double mouvement crée une équation complexe : payer plus cher aujourd’hui… pour payer moins chaque mois ensuite.
Pourquoi l’ancien attire-t-il encore autant malgré les travaux ?
L’ancien séduit d’abord par son prix. Dans les grandes villes, l’écart est spectaculaire. À Lyon, par exemple, un appartement neuf se négocie autour de 6 500 €/m², tandis que l’ancien se situe plutôt entre 4 700 et 5 200 €/m². À Marseille, l’écart est encore plus flagrant, parfois 30 % sur des quartiers entiers. Ces différences permettent souvent d’acheter plus grand… ou simplement d’acheter tout court.
Mais l’ancien a une seconde force : l’emplacement. La majorité des biens anciens se trouvent dans les centres-villes, les quartiers vivants, près des transports, des écoles, des commerces. Le neuf, lui, s’installe souvent en périphérie ou dans des zones réaménagées. Les acheteurs qui privilégient la vie de quartier, la proximité et les commodités se tournent donc naturellement vers l’ancien.
Évidemment, l’ancien n’est pas sans contraintes. Le risque de travaux lourds est réel, surtout si le bien affiche un DPE classé E, F ou G. Une isolation complète peut coûter entre 15 000 et 35 000 €, un changement de système de chauffage entre 4 000 et 12 000 €, et une rénovation totale peut dépasser les 1 000 €/m². Mais pour beaucoup, ces dépenses sont compensées par le charme, la localisation et la possibilité de personnaliser le logement.

Acheter dans le neuf en 2025 est-il vraiment plus cher… ou simplement différent ?
Le neuf affiche un prix d’entrée plus élevé, mais il apporte une valeur ajoutée que l’ancien ne peut pas toujours offrir.
Les logements construits après 2022 respectent la RE2020, une norme environnementale exigeante qui réduit la consommation énergétique de façon drastique. Selon les données officielles, un logement neuf consomme en moyenne 120 à 140 kWh/m² par an, contre 200 à 280 kWh/m² dans l’ancien, et parfois bien plus dans les biens non rénovés.
Cela représente une économie potentielle de 400 à 800 € par an sur les factures d’énergie. Sur vingt ans, la différence devient colossale.
Le neuf offre également d’autres avantages : absence de travaux, garanties constructeur (dont la décennale), meilleur confort acoustique, ascenseurs modernes, espaces communs optimisés. Et dans certaines villes, les programmes neufs s’intègrent dans des projets urbains transformant complètement des quartiers entiers.
L’autre argument fort, c’est le financement : grâce au PTZ 2025 recentré, un ménage peut financer jusqu’à 40 % de son achat en prêt à taux zéro dans certaines zones. Une aide qui n’existe pas pour l’ancien, excepté en cas de rénovation lourde.
Et du côté de la revente, qui s’en sort le mieux : le neuf ou l’ancien ?
C’est ici que les choses se compliquent.
Un bien neuf perd souvent un peu de valeur dans les deux ou trois premières années : l’effet “sortie de catalogue” peut entraîner une baisse de 3 % à 8 % à très court terme.
À l’inverse, un bien ancien bien rénové — notamment au niveau énergétique — peut prendre de la valeur très rapidement.
Mais sur le long terme, tout dépend de l’emplacement.
Un appartement neuf en périphérie peut voir sa valeur progresser modestement, tandis qu’un appartement ancien bien placé peut gagner plus de 10 % sur sept à dix ans. L’immobilier reste avant tout une affaire de localisation.
Le neuf rattrape cependant son retard grâce à ses performances énergétiques. En 2025, un logement classé A ou B se revend en moyenne 20 % plus vite qu’un logement classé D ou E, un avantage désormais incontournable.
Quel choix convient le mieux à quel profil ?
En 2025, trois profils se dessinent clairement.
Ceux qui veulent du confort immédiat, un coût énergétique faible et zéro travaux privilégient naturellement le neuf. Les jeunes actifs à fort pouvoir d’achat, les ménages souhaitant s’installer durablement et ceux qui veulent un logement “clé en main” se tournent volontiers vers cette option.
À l’inverse, les acheteurs qui veulent optimiser leur budget, viser un quartier central ou miser sur la revente se dirigent plutôt vers l’ancien. Les investisseurs locatifs aussi : un appartement ancien dans un quartier en mouvement peut offrir un rendement brut supérieur à 6 %, alors que le neuf tourne souvent autour de 3,5 % à 4 %.
Enfin, certains acheteurs jouent la stratégie hybride : acheter un ancien correct, mais énergivore, le rénover intelligemment, et transformer un bien classé E ou F en un bien classé C. Ce type de “booster énergétique” peut générer une plus-value significative en quelques années.
Conclusion : en 2025, le bon choix n’est pas neuf ou ancien… mais adapté
Opposer l’ancien au neuf n’a jamais été aussi réducteur qu’en 2025. Les deux marchés ont leurs avantages, leurs contraintes et leurs profils types. La vraie question n’est pas “lequel est meilleur ?”, mais “lequel correspond à votre projet, votre budget, votre horizon et votre manière de vivre ?”.
Le neuf sécurise, simplifie et économise.
L’ancien charme, valorise et rend accessible.
Entre les deux, le bon choix est celui qui vous rapproche de votre vie idéale.
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