
Logement senior : un marché en pleine mutation en 2025
La transition démographique bouleverse l’immobilier résidentiel.
En 2025, un Français sur cinq a plus de 65 ans. Cette population souhaite vivre chez elle le plus longtemps possible, tout en bénéficiant de confort et de sécurité.
Le marché du logement senior se diversifie : résidences services, habitats intergénérationnels, colocation senior et maisons adaptées. Un véritable levier d’investissement durable.
Sommaire
Des besoins en forte croissance
Le vieillissement de la population s’accélère.
Selon l’INSEE, la France comptera 20 millions de seniors en 2035.
Les besoins en logements adaptés sont estimés à 2,2 millions d’unités d’ici 2030.
Les critères prioritaires, accessibilité, proximité des services et présence d’un accompagnement léger mais continu.
Les acteurs de la silver économie multiplient les innovations pour répondre à cette demande.

Les résidences services seniors, un modèle qui séduit
Le parc des résidences services seniors (RSS) a doublé en cinq ans.
En 2025, on compte plus de 1 400 établissements sur le territoire. Elles offrent une autonomie encadrée : appartements privatifs, services mutualisés (restauration, assistance, loisirs).
Le taux d’occupation dépasse 94 %, et les rendements moyens atteignent 4,5 à 5 %.
Des marques comme Les Jardins d’Arcadie, Domitys ou Villavie dominent le marché, désormais implanté jusque dans les villes moyennes (Angers, Béziers, Mâcon…).
L’essor des alternatives : intergénérationnel et colocation senior
De nouveaux modèles émergent, centrés sur le lien social.
Les habitats intergénérationnels réunissent jeunes actifs et seniors dans des résidences mixtes.
Ces projets sont soutenus par l’État via le programme “Bien Vieillir chez Soi”.
La colocation senior, popularisée par des plateformes comme COCON3S, connaît une croissance de +25 % en 2025.
Ces formules réduisent les coûts, limitent l’isolement et prolongent l’autonomie des résidents.
Un marché d’investissement stable et durable
Le logement senior attire les investisseurs à la recherche de rendement sécurisé.
Les programmes bénéficient souvent d’un bail commercial de 9 à 12 ans, garantissant des revenus réguliers.
Les zones les plus porteuses : Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Bretagne, où le vieillissement est le plus marqué.
Les résidences à haut niveau de confort énergétique (DPE A ou B) se revendent jusqu’à 10 % plus cher.
En parallèle, la fiscalité LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) reste un cadre fiscal avantageux.
L’enjeu du maintien à domicile
Près de 90 % des seniors souhaitent rester dans leur logement le plus longtemps possible.
Cela stimule un autre marché : celui de la rénovation adaptée (salles de bain sécurisées, domotique, monte-escaliers, éclairage intelligent).
Le gouvernement subventionne ces aménagements via MaPrimeAdapt’, cumulable avec les aides locales.
Le logement senior devient ainsi un secteur clé de la rénovation inclusive.
Conclusion
En 2025, le logement senior conjugue rentabilité, utilité sociale et durabilité.
Les investisseurs y trouvent un marché pérenne, les familles une solution de confiance et les collectivités un levier d’aménagement équilibré.
C’est l’un des segments les plus résilients du marché immobilier français.
A lire aussi :Résidences seniors en 2025 : placement d’avenir ou illusion de stabilité ?
Vous avez un projet d'achat immobilier ?


