
Campagne française : le retour en grâce de l’immobilier rural en 2025
Immobilier rural 2025 – Le rêve de la maison à la campagne n’a jamais été aussi accessible.
Alors que les prix dans les métropoles plafonnent, le marché rural enregistre une hausse de +3,5 % sur un an, selon la FNAIM.
Les communes de moins de 10 000 habitants gagnent en attractivité, portées par la généralisation du télétravail et la montée du coût de la vie en ville.
“Le retour à la campagne n’est plus un repli, mais un choix de vie structuré”, note un économiste de l’immobilier.
Entre accessibilité, confort et durabilité, le rural redevient un placement patrimonial.
Sommaire
Des prix toujours imbattables
Malgré cette reprise, le marché rural reste le plus accessible de France.
Le prix moyen au m² s’établit à 1 400 €, contre 2 800 € dans les villes moyennes et plus de 9 000 € à Paris.
Certaines régions — Creuse, Nièvre, Cantal, Dordogne — offrent encore des maisons à moins de 100 000 €, souvent avec terrain.
Les rénovations légères et les projets d’auto-construction progressent de +18 %, portés par les aides locales et les matériaux bas carbone.
Les acheteurs recherchent avant tout l’espace, le calme et la nature, mais aussi des connexions numériques fiables et des services de proximité.
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Télétravail et relocalisation : le moteur de la demande
La crise sanitaire a laissé un héritage durable : la liberté géographique.
En 2025, près d’un actif sur trois télétravaille au moins deux jours par semaine.
Les petites villes et les villages situés à moins d’une heure d’une métropole connaissent une explosion de la demande.
Des territoires comme le Lot, le Jura ou la Sarthe affichent une hausse des transactions de +12 % à +15 %.
Les communes rurales investissent dans la fibre, les tiers-lieux et la rénovation de logements vacants pour attirer ces nouveaux habitants.
“C’est une ruralité connectée, pas isolée”, résume le maire de Brive-la-Gaillarde.
Les investisseurs redécouvrent la campagne
Longtemps délaissé par les investisseurs, le marché rural retrouve un intérêt économique.
Les rendements locatifs oscillent entre 5 % et 7 %, notamment via la location saisonnière ou les résidences secondaires transformées en biens meublés.
Les dispositifs d’aides — “Petites villes de demain”, “France Ruralité” — soutiennent la rénovation et la réhabilitation de logements anciens.
Certains villages testent même des programmes de cohabitation intergénérationnelle ou d’accueil d’entrepreneurs pour redynamiser le tissu local.
Les transactions restent rapides : 45 jours en moyenne, contre 60 dans les villes.
Conclusion
En 2025, l’immobilier rural n’est plus synonyme d’isolement, mais d’équilibre.
Loin du cliché de la maison à rénover dans un hameau perdu, il devient le symbole d’un nouvel art de vivre — durable, abordable et connecté.
Entre opportunité patrimoniale et choix de vie, la campagne française signe son grand retour dans la carte immobilière du pays.
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