
Prix au m² à Toulouse : quartiers les plus chers et plus abordables
Prix au m² à Toulouse 2025- À Toulouse, le mètre carré se paie parfois au prix de l’or. Entre un appartement chic aux Carmes à 5 600 €/m² et une adresse à la Roseraie autour de 2 200 €/m². L’écart est vertigineux. La Ville Rose cache ainsi des mondes immobiliers parallèles. Séparés seulement par quelques stations de métro. Zoom sur les quartiers où il faut casser sa tirelire… et ceux où les bonnes affaires résistent encore.
Sommaire
Toulouse, un marché contrasté
En 2025, le prix moyen au m² à Toulouse s’établit à 3 964 €/m² dans l’ancien et 4 416 €/m² dans le neuf, selon les données du Figaro Immobilier. L’évolution est globalement haussière (+5 % sur un an), portée par la forte attractivité de la métropole, notamment auprès des étudiants, cadres et investisseurs. Mais derrière ces chiffres globaux, la disparité entre quartiers est considérable. Du simple au quadruple selon les secteurs.
Les quartiers les plus chers de Toulouse
- Capitole, Carmes, Saint-Étienne, ces quartiers emblématiques du centre historique affichent des prix supérieurs à 5 000 €/m², parfois 5 600 €/m². L’adresse y est prestigieuse, mais les rendements locatifs souvent modestes face à des prix d’acquisition élevés.
- Saint-Cyprien situé sur la rive gauche de la Garonne. Le quartier séduit par son ambiance village et sa proximité du centre. Prix moyen : 4 600 €/m², en hausse de +5,4 % sur un an.
- Les Chalets et Saint-Aubin sont les quartiers résidentiels prisés et bien connectés. Compter autour de 4 500 €/m², portés par un charme patrimonial et une demande soutenue.
Les quartiers les plus abordables
- Roseraie, situé à l’est. Ce secteur reste accessible avec un prix moyen autour de 2 190 €/m², tout en enregistrant une progression de +8 % en un an.
- Rangueil / Pouvourville sont les quartiers étudiants liés au CHU et aux universités. Le prix oscille autour de 3 200 €/m², attractif pour de l’investissement locatif.
- Izards, Reynerie, Papus. Ici, le prix au m² descend à 1 300 – 2 500 €/m² selon les secteurs. L’atout majeur, des prix planchers. La limite, un cadre urbain plus fragile et une attractivité inégale.

Et du côté des communes voisines ?
Les villes de première couronne comme Blagnac, Colomiers, Tournefeuille ou Balma offrent des prix plus modérés. Tout en bénéficiant d’infrastructures de transport et d’équipements modernes. Avec l’arrivée de la ligne C du métro prévue en 2028, ces secteurs devraient gagner encore en attractivité.
Alors que faut-il retenir ?
Le marché toulousain en 2025 se scinde en trois réalités. L’hypercentre patrimonial est très cher, idéal pour la valeur sûre. Les quartiers étudiants et résidentiels sont un bon compromis prix/attractivité intéressant. Puis la périphérie et les communes limitrophes sont des solutions pour des budgets serrés ou pour des stratégies locatives.
En synthèse, à Toulouse, plus que jamais, le prix au m² dépend du code postal… et parfois même de la rue.
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