
Où acheter à Toulouse en 2025 ? Analyse, quartiers et tendances
Toulouse en 2025 : un marché immobilier encore solide
Acheter Toulouse 2025 – La Ville Rose confirme son attractivité en 2025. Avec une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale (+1,2 % par an selon l’Insee). Un bassin d’emplois tiré par Airbus, le spatial et le numérique, et plus de 120 000 étudiants, la demande immobilière reste très soutenue.
Selon les notaires de Haute-Garonne, le prix moyen au m² atteint désormais 3 800 € pour les appartements et 4 100 € pour les maisons. En hausse de +2,5 % sur un an. Si cette progression est plus modérée qu’en 2021-2022, elle illustre la résilience du marché face au ralentissement national.
Sommaire
- Toulouse en 2025 : un marché immobilier encore solide
- L’hypercentre : un investissement patrimonial mais élitiste
- Les quartiers dynamiques : un fort potentiel de valorisation
- La première couronne : un compromis prix/qualité de vie
- Témoignage d’acheteurs
- En conclusion il faut adapter sa stratégie selon son profil
L’hypercentre : un investissement patrimonial mais élitiste
Les quartiers historiques – Capitole, Carmes, Saint-Étienne – affichent des prix dépassant fréquemment 5 000 €/m². Ces secteurs séduisent une clientèle aisée à la recherche de biens de caractère. Immeubles anciens avec briques toulousaines, appartements haussmanniens ou hôtels particuliers rénovés.
La rareté des biens et la forte demande en font une valeur refuge pour les investisseurs patrimoniaux. Mais pour les primo-accédants, l’hypercentre reste souvent inaccessible.
Les quartiers dynamiques : un fort potentiel de valorisation
Certains quartiers de Toulouse connaissent une transformation rapide grâce aux projets urbains et à l’arrivée de nouveaux habitants.
- Saint-Cyprien, quartier autrefois populaire, il attire aujourd’hui une clientèle jeune et active séduite par son ambiance conviviale. Les prix tournent autour de 4 200 €/m² mais progressent rapidement.
- Montaudran et Rangueil, sont des quartiers qui séduisent par la proximité des universités. Du campus aéronautique et du Cancéropôle qui alimente une demande constante. Idéal pour les investisseurs locatifs, avec des prix moyens de 3 400 €/m².
- Borderouge et Croix-Daurade sont des quartiers en plein essor, connectés par le métro, qui offrent des prix plus abordables (3 200 €/m²) et séduisent les familles à budget limité.
Ces zones combinent dynamisme, accessibilité et potentiel de valorisation, en particulier pour les profils investisseurs.

La première couronne : un compromis prix/qualité de vie
De plus en plus d’acquéreurs s’installent dans la périphérie toulousaine. Où l’on trouve des maisons avec jardin à des prix plus accessibles.
Acheter à Balma car c’est recherchée pour sa tranquillité, ses écoles réputées et sa proximité avec le centre. Prix moyen : 3 500 €/m².
Acheter à Blagnac c’est être au cœur du pôle aéronautique. La ville attire ingénieurs et cadres travaillant chez Airbus. Prix moyen : 3 600 €/m².
Acheter à Tournefeuille et acheter à Colomiers sont les villes idéales pour les familles. Avec davantage d’espace et des prix inférieurs de 20 % à ceux de l’hypercentre.
Ces communes bénéficient aussi du développement des transports, notamment l’extension de la ligne C du métro prévue pour 2028.
Témoignage d’acheteurs
« Nous voulions acheter à Toulouse mais les prix en centre-ville étaient hors de portée. Nous avons finalement choisi Tournefeuille : une maison avec jardin, à 15 minutes du centre, pour un prix bien plus abordable. » — Nathalie et Karim, jeunes parents installés en périphérie toulousaine.
En conclusion il faut adapter sa stratégie selon son profil
Acheter à Toulouse en 2025 reste une valeur sûre, mais la stratégie dépend du profil :
- Les investisseurs privilégieront Rangueil, Montaudran et Saint-Cyprien pour profiter de la forte demande locative.
- Les familles trouveront des alternatives plus abordables dans la première couronne.
- Les acheteurs patrimoniaux continueront de miser sur l’hypercentre.
Toulouse reste une métropole en mouvement : la future 3e ligne de métro et les grands projets urbains (Matabiau, aménagements Garonne) devraient encore dynamiser le marché dans les prochaines années.