La rentrée marque traditionnellement un temps fort pour le marché immobilier : vendeurs pressés de conclure avant la fin de l’année, propriétaires bailleurs face à une forte demande locative, et acheteurs qui reprennent leurs visites après la pause estivale. En septembre 2025, malgré un contexte économique prudent, les marges de négociation existent toujours, à condition de bien s’y prendre.
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Négocier un achat : où sont les leviers ?
Selon la FNAIM, le délai moyen de vente d’un bien immobilier en France est passé à 95 jours en 2025, contre 82 en 2023. Ce rallongement offre davantage de marge aux acheteurs.
- Biens surévalués restés sur le marché tout l’été : une baisse de 5 à 10 % est souvent acceptée en septembre.
- Vendeurs pressés : frais scolaires, fiscalité, projets personnels… autant de raisons qui les incitent à conclure rapidement.
- Contexte des taux : le taux moyen des crédits s’établit à 3,65 % en septembre 2025 (Observatoire Crédit Logement), plus bas qu’en 2024, ce qui redonne du pouvoir d’achat aux acquéreurs.
Témoignage :
« Nous avons négocié 12 000 € sur un T3 en banlieue lyonnaise en septembre. Le vendeur voulait signer avant décembre, cela nous a permis d’obtenir un prix plus juste », explique Sabrina, acheteuse de 29 ans.

Négocier son loyer : une possibilité réelle mais encadrée
Dans les grandes villes, l’encadrement des loyers rend la marge de manœuvre limitée. Mais selon l’Observatoire Clameur, près de 15 % des locataires obtiennent une remise sur leur loyer au moment de la signature, surtout sur les biens restés vacants plusieurs semaines.
- Présenter un dossier solide (garant, Visale, revenus stables) rassure le bailleur et ouvre la discussion.
- Proposer une durée de bail ferme ou le paiement trimestriel peut convaincre un propriétaire.
- Dans les villes non soumises à encadrement, une négociation de 20 à 50 € par mois est réaliste, surtout si le bien a du mal à se louer.
Témoignage :
« J’ai obtenu une réduction de 40 € sur mon loyer à Lille en proposant de signer pour trois ans et d’assurer moi-même quelques travaux », raconte Julien, locataire depuis septembre 2025.
Les conseils pratiques
- Pour un achat : multiplier les visites, cibler les biens sur le marché depuis plus de 3 mois, s’appuyer sur des données locales fiables (notaires, Observatoire des prix).
- Pour une location : soigner son dossier, se renseigner sur l’encadrement des loyers en vigueur, et ne pas hésiter à formuler une demande argumentée.
Conclusion
En 2025, la rentrée reste un moment stratégique pour négocier son loyer ou son achat. Si les marges se sont resserrées par rapport aux années de forte baisse, les acheteurs et locataires bien préparés disposent encore de leviers réels. L’information, la préparation du dossier et le timing font toute la différence.
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