Logement social : les passoires énergétiques du parc HLM doivent disparaître

Les  passoires énergétiques des logements sociaux devront être supprimées d’ici à quatre ans. Lors de la journée de rentrée de l’Union Social de l’habitat la ministre du logement Emmanuelle Wargon, a été stricte sur les nouvelles règles. Des questions budgétaires qui bousculent les intervenants du logement social ont été posées à la ministre ?

Quatre ans de moins allouer aux rénovations des « passoires énergétiques ».

Avancer de quatre ans, soit de 2027 à 2023 la suppression du parc des logements sociaux, des logements de classe F et G. La ministre à tout simplement imposé une nouvelle date. En utilisant le poids de l’enveloppe budgétaire de 500 millions d’euros de subventions allouer aux réhabilitations prévues dans le plan France relance. Elle étaye ses chiffres en précisant que ce budget sera renforcé par la réforme de l’éco-prêt logement social de 2019. Elle précise que la CEE renforcerait, en plus, ses mesures concernant la rénovation globale des bâtiments collectifs. La ministre confirme que la caisse des dépôts et consignation augmentera l’enveloppe des prêts « autant que nécessaire ». Les objectifs fixés par le gouvernement s’alourdissent donc de 40 000 rénovations supplémentaires d’ici à 2023.

La ponction dans les budgets interpelle les intervenants des logements sociaux

La presse a récemment mis en avant, une ponction faite par le gouvernement dans les fonds d’ Action logement d’un montant de un milliard d’euros. Pour Jean Louis Dumont, président de l’organisation de Union Social pour l’Habitat (USH), cette saisie sur la Peec est « dangereuse ».

La ministre a remis le débat sur le sujet, mais a néanmoins précisé que cette ponction serait destinée « au logement en général et à l’aide au logement ». Elle notait que le décalage entre les recettes d’Action logement et ses dépenses était trop important. Le Peec étant le fonds financé par la participation des employeurs à l’effort de construction. Elle indique que « seulement » 75 % des prélèvements effectués sont engagés.

Investir : le tour de France des régions où acheter

Tour de France des régions où investir pour une meilleure qualité de vie, trouver le bon équilibre entre travail et bien être. Voilà les bénéfices du confinement. La périphérie des grandes villes retrouve de la vigueur et les demandes se multiplient. Les châteaux même semblent retrouver un regain d’intérêt pour les enseignes de prestige. Alors quelles sont les régions privilégiées pour votre investissement ? Où bien acheter en France?

Les « bons de géants » de recherches de maisons par les internautes

Selon certaines études menées par les professionnels de l’immobilier sur le web. Les chiffres concernant les demandes de logements explosent dans certaines régions de France. Bien évidemment à la sortie du confinement ce sont les maisons qui « se taillent la part du Lion ». Les maisons avec extérieur remporte les suffrages est progressent de près de 134 % dans l’Hérault, sur la dernière année. La Baie de Somme enregistre elle une envolée de 651 % de recherches de maisons.

Quelles sont les régions de France où les gens cherchent à acheter ?

Avoir de l’espace, un prix raisonnable et surtout une desserte rapide en direction de la grande agglomération la plus proche. Voilà les critères de base qui poussent les cadres à s’éloigner des centres-villes. Alors quelles sont les villes plébiscitées pour un changement de vie ? Un petit Tour de France des 25 secteurs où les investissements fleurissent depuis le dé-confinement.

Les étapes des régions de France les plus prisées

La première étape c’est en région Parisienne qu’elle commence. De la Forêt de Fontainebleau au Gatinais, au Sud de l’Essonne, en passant par Rambouillet. Pour finir dans le secteur de l’Eure où les pourcentages de la demande ont dépassé les 300 % de croissance.

La deuxième étape s’oriente vers le pays d’auge. Près de Deauville, Trouville (14), on pousse jusqu’à St Malo et la côte d’Emeraude (35-22). On se rend en pointe Bretonne vers le Pays d’Aven et du Belon (29), pour descendre vers la Baule et Pornichet (44). On termine l’étape par la plus forte hausse de demande Bretonne avec Trégor (22) qui dépasse les 300 %.

La troisième étape nous emmène en Sologne et dans le Loiret (45). On se déplace ensuite vers le Marais Poitevin et les Deux Sèvres (79). Puis la côte ouest deviendra un secteur privilégié avec l’entre-deux-mers (33) pour passer au Bassin d’Arcachon. Le Périgord noir (24) sera la prochaine étape pour se terminer au Pays basque (64).

La Quatrième étape de ce Tour des départements de France les plus recherchées, pour investir et changer de vie, se poursuit au Sud de notre pays. Direction donc le Tarn (81), puis poussons jusqu’à la petite Camargue (30-34). Partons dans le Sud Est et prenons la direction des Alpes de Haute Provence (04). On remonte en direction de la Campagne Bressane (01), en passant par la belle région de la Drôme Provençale (26).

La cinquième et dernière étape de ce Tour des régions les plus prisées se commence en Savoie et Haute Savoie (73-74), pour prendre la route des vins d’Alsace (67) et l’on termine par le Nord du Pays avec la Baie de Somme (80) qui remporte la palme des demandes avec une hausse de 651 %. Et finissons par le Touquet et l’embouchure de la Canche (62).

Immobilier : le coworking dans votre immeuble

Le coworking dans votre immeuble deviendra t’il un nouveau mode de vie et de travail. Le confinement a fait changer la vision de l’immobilier des Français. Nombreux sont ceux qui ont décidé de vivre autrement. 80 % des cadres ne désirent plus vivre en centre-ville et dans les grandes agglomérations. D’après une étude de cadre emploi, ils privilégient un logement dans les villes secondaires.

Les mentalités changent pour les cadres

Nombreux sont les cadres qui désirent retrouver un brin de verdure pour mieux vivre. Les grandes agglomérations perdent légèrement de leur intérêt pour cette catégorie de population. Ils envisagent même de délocaliser leurs entreprises pour bénéficier d’avantages. Un loyer moins cher et d’un cadre de vie plus intéressant pour eux et leurs salariés. De quoi rebattre les cartes sur le logement et l’investissement immobilier.

Le coworking dans votre immeuble une solution pour le télétravail.

Nombreux sont les salariés qui désirent désormais bénéficier d’au moins une journée de télétravail. Une façon de retrouver une journée de travail plus calme avec moins de stress. Aussi, les promoteurs pensent à changer leurs constructions et envisagent de nouveaux aménagements qui devraient ravir les futurs télétravailleurs. En effet, Christophe Capelli, présentait une idée intéressante d’espace coworking dans les futurs immeuble construit par le Groupe Capelli. Le président du groupe, qui s’exprimait sur BFM, expliquait qu’il envisageait de supprimer un logement au sein de la construction pour le transformer en espace de coworking. Un moyen pour les habitants de l’immeuble de ne pas s’encombrer d’un espace de bureau au sein de leur propre logement. Un espace qui permettrait également la cohésion au sein des logements. De quoi donner un bel avenir au télétravail ! Et de changer les mentalités et les façons de vivre.

Les chiffres clés de l’étude de Cadremploi.

80 % des cadres aimeraient quitter Paris pour vivre en région. Près de 30 % cherchent déjà un autre poste ou ont demandé une mutation. Selon l’étude si les entreprises augmentent le télétravail 90 % des cadres seraient près à vivre bien plus loin de leur lieu de travail et rêvent de s’offrir un logement plus grand. Les points évoqués pour soutenir cette décision : allègement du stress au quotidien, une meilleure qualité de vie personnelle et surtout la diminution de charges.

Immobilier : quitter les grandes villes pourquoi pas ?

Quitter les grandes villes pour s’installer « au vert » voilà une décision qu’il est bon de mûrir avant de sauter le pas. Alors quels sont les points sur lesquels se pencher pour changer de vie ? Maison ou appartement ? Consulter sa famille et faire un point ? Examiner les moyens de transports proches de votre futur logement ? Comment votre vie sociale va-t’-elle évoluer ?

Quitter les grandes villes pour la campagne ?

Une question que nombreux d’entre vous se pose à la suite de cette longue période de confinement. Une option que vous avez envisagée seul ou en famille. Un choix cornélien qui vous pousse à regarder différemment les petites villes et la campagne pour acquérir un mode de vie plus agréable. Mais si vous avez décidé de passer le pas, il faut faire un point sur divers aspects importants.

Maison ou appartement pour votre futur logement ?

Si vous avez subit le confinement dans un appartement seul ou famille, vous avez souvent envie de plus grands espaces. Et pour certains d’une maison avec un petit bout de verdure pour profiter. Les points positifs de ce grand changement sont nombreux et souvent le premier c’est l’offre plus intéressantes en termes de superficie de votre futur logement. En effet, avec le même budget ou le même loyer vous pourrez souvent trouver des maisons ou des appartements bien plus avantageux.  Vous diviserez facilement par trois votre loyer en changeant de ville et en optant pour une ville moins importante.

Penser le projet en famille et projeter vous ensemble !

Le projet de départ doit être réfléchi en famille et vous devrez aussi en parler à vos amis. Une sorte d’enquête de départ qui vise à voir si vos amis apprécieront de venir vous voir. Le souci est de ne pas couper les ponts avec votre vie sociale de manière radicale car le changement risquerait de vous faire fortement souffrir. Vos enfants doivent également accepter de ne plus retrouver leurs amis, même si à cet âge les relations se forment rapidement. Si vous êtes plus âgée fait le point avec votre famille afin de ne pas trop rester loin d’eux.

Les moyens de transports un point à ne pas négliger.

Il est important de ne pas négliger les transports qui desservent votre nouveau logement. Le train, les voies de communications route, autoroute, il est primordial de faire un point. Plusieurs possibilités doivent s’offrir à vous, ainsi vos déplacements en seront facilités. Surtout si vous opter pour une formule en alternance avec du télétravail. Faites un point sur le réseau ferroviaire qui alimente votre ville.

La culture et vous comment faire ?

Si certaines villes ont de nombreux atouts sur le plan culturel. Certaines sont plus restreinte de ce côté-là. Si vous êtes un accroc du cinéma ou des théâtres il convient de vérifier si vous pourrez vivre loin de vos passions. Si les grandes métropoles regorgent de sorties et d’activités, les villes plus moyennes sont moins fournies. Mais les activités sont bien présentes et peuvent parfois être aussi enrichissantes. Alors faite un point sur votre future commune avant d’aménager.

Immobilier : découvrez les 5 villes de France où il fait bon vivre.

Les cinq villes de France où il fait bon vivre, à découvrir.  Une analyse que certains habitants des grandes villes de France ont fait pour trouver le bonheur en famille. Trouver le bonheur avec plus de sécurité, un cadre de vie améliorer tout en payant nettement moins cher son logement.

Pourquoi changer de ville ?

Beaucoup de ménages des grandes villes désirent changer d’horizon et retrouver une « meilleure » façon de vivre. Loin du bruit des grandes métropoles, loin de l’insécurité des quartiers, tout en gagnant de l’argent. Une autre philosophie de vie pour une meilleure vie. Voilà ce que recherchent ces cadres qui veulent se délocaliser et trouver le bonheur dans des villes « moyennes ». C’est le moyen de payer bien moins cher votre logement et de préserver vos économies en vivant mieux au quotidien.

Quelles sont les cinq villes de France les plus prisées ?

Le confinement a poussé cette nouvelle philosophie à son paroxysme depuis le mois de mai dernier. Le palmarès 2019 de l’association des villes et villages de France plébiscite largement, les cinq villes suivantes : Annecy, la petite Venise Française, Bayonne, la Rochelle, Angers et le Mans. Ces cinq villes proposent un cadre de vie agréable tout en étant proche de grosse agglomération.

Quels sont les atouts de ces villes et comment attirent-elles les nouveaux habitants ?

Les déménagements sont souvent intéressants tout d’abord pour le prix de l’immobilier, qui évolue entre 1000 € et 4 000 € le m². On est bien loin du 10 000 € le m² Parisien. Ces cinq villes sont souvent dotées d’une gare qui est desservie par le TGV. Où elles se situent à moins de 40 km d’une ville qui comprend ce type de transport. Ces villes ont souvent travaillé à la redynamisation de leur centre-ville. Plus de magasins, plus de choix, des cafés, des restaurants. Le niveau de sécurité est nettement supérieur aux grandes villes qui bornent ces nouveaux lieux de vies.

Immobilier : la campagne devient incontournable

La campagne devient incontournable ! Le confinement a décoincé les citadins invétérés. Le coronavirus a débloqué bon nombre de nouveaux acheteurs qui se dirigent maintenant vers la campagne. 100 kilomètres autour de Paris, les biens deviennent des havre de paix.Quelles conséquences pour l’immobilier à la campagne ?

La campagne devient une destination de rêve.

Le dé-confinement est propice pour les agences immobilières qui borne à près de 100 km de la capitale. Une aubaine pour les professionnels de l’immobilier dans les secteurs « campagnards ». Les agents modifient leur façon de travailler et surtout ils travaillent différemment le texte de leurs annonces immobilières. De nouveaux mots clés viennent agrémenter la rédaction des annonces qui sont diffusées. On trouve les termes « télétravail », « besoin d’air pur », … Des adjectifs qui offrent un bol d’air aux Parisiens qui ont vécu enfermé dans leurs appartements.

Quelles conséquences pour les professionnels de la campagne ?

« 40 % d’augmentation de chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière ». Voilà une conséquence direct de l’arrivée de ces acheteurs parisiens à près de 100 km de la capitale. Compiègne retrouve de l’attractivité et les vieilles demeures de pays semblent devenir les stars de la campagne. Les Parisiens prennent de nouvelles disposition pour leur vie. Ils désirent retrouver l’authenticité de la vie à la campagne, loin de la fougue de la grande citée. Ils cherchent le « bien être » et le « bien vivre ». Les professionnels vendent de belles longères. Les acquéreurs se projettent déjà dans la rénovation de la maison et envisagent de transformer les autres bâtiment en bureaux. Redynamiser les campagnes, créer de nouveaux emplois dans les secteurs désertés. Et oui, les campagnes reprennent du « poil de la bête ». Les professionnels retrouvent le chemin des études notariales pour la signature des compromis et après les mois de blocage, ils retrouvent le sourire. Une nouvelle approche de l’immobilier serait il entrain de se profiler ? Est ce juste un effet momentané dû à la crise pandémique ?

Immobilier neuf : 2020 une année noire pour la construction

Une année noire pour la construction en 2020. Une baisse des transactions, des stocks qui s’amenuisent, des prix qui grimpent dans les grandes villes… Tout les maux se combinent pour que cette année 2020 soit très difficile pour le monde de la construction.

Un état des lieux qui augure une année noire.

La Fédération des Promoteurs Immobilier (FPI) a établi un état des lieux catastrophique en ce début d’année 2020. Les ventes ont plus que dégringolé ce premier trimestre 2020. Près de 9 000 ventes en moins par rapport à l’année dernière pour ces 3 premiers mois. L’offre disponible dans le neuf semble s’amenuiser de plus en plus. Les chiffres sont très faibles par rapport à 2019, -50 % de nouveaux logements collectifs proposés à la vente. Un chiffre bien maigre qui inquiète les professionnels du secteur.

Les professionnels expliquent ces résultats décevant par le manque de réactivité et par la longueur des procédures pour obtenir les permis de construire pendant les périodes électorales qui semblent mettre en suspend les décisions. Mais les coûts des travaux et les agendas compliqués des entrepreneurs sont également montré du doigt.

Quelles conséquences sur les prix ?

Les logements disponibles se font rare et la conséquence direct de cet état de fait est la hausse des prix des logements neufs. Plus de 3 % d’augmentation en un an sur le territoire Français. Une hausse plus significative en île de France avec un taux affleurant les 5 %. Une tension financière qui parfois engendre des hausses de prix locale bien plus importante. Au Havre, par exemple, où les prix du neuf bondissent de près de 33 %.

Ces mauvaises nouvelles pour la construction n’ont pas encore pris en compte l’impact du coronavirus. La présidente de la Fédération craint un second trimestre aussi sombre que le premier trimestre. Les professionnels n’entendent pas rester sans rien faire et proposent déjà des actions pour relever la profession. Notamment, facilité la fiscalité pour les acheteurs et les faire bénéficier d’aides pour l’achat dans le neuf. Il faut également attaquer les problèmes de fonds en allégeant les règles d’urbanisme pour booster la production de nouveaux logements.

Logement : 300 € de prime pour les ménages en difficultés.

Action logement vient en aide aux personnes ayant des difficultés à payer leur loyer ou à rembourser leur emprunt. Une mesure qui en cette sortie de crise sera toujours un petit coup de pouce. Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?  Comment faire pour la demander ?

Aide au logement : pour qui et combien ?

Le coronavirus a largement fragilisé la population tant sur le plan moral que sur le plan financier. Nombreux sont ceux qui peinent à joindre les deux bouts et se trouvent confrontés à des situations difficiles. Aujourd’hui, Action Logement offre un souffle d’air à toutes les personnes qui ont des difficultés. Que ce soit pour payer leur loyer ou rembourser leur emprunt. L’organisme a décidé d’octroyer une prime forfaitaire de 150 € par foyer pendant 2 mois au maximum. Cette prime a effet rétroactif (à compter du 1 avril) est destinée aux personnes aux ressources inférieur 1,5 fois le SMIC.

C’est plus de 100 millions d’euros qui ont été mobilisés pour ce dispositif. Que vous soyez les locataires du parc privé, social et intermédiaire, ceux de résidence collective d’hébergement (hors Crous). Ou un ménage accédant à la propriété, vous pouvez bénéficier de cette prime.

Comment bénéficier de la prime d’Action Logement ?

Les conditions d’octroi de cette prime sont très précises :

  • salariés du secteur privé (quelle que soient leur ancienneté et la nature de leur contrat de travail) qui font face à une baisse de leurs revenus d’au moins 15 % à la suite de la mise en place de mesure de chômage partiel ou une hausse significative de leurs dépenses,
  • demandeurs d’emplois,
  • salariés qui connaissent des surcoûts de loyer du fait de la crise sanitaire en maintenant une double résidence pour motif professionnel.

Cette prime sera effective à compter du 30 juin 2020, afin de bénéficier de cette prime, vous devez vous adresser au service social de votre entreprise ou faire directement votre demande sur le site de l’organisme  www.actionlogement.fr dans les 3 mois de la première baisse de revenu, ou contacter la plateforme SOS loyers impayés au 0 805 16 00 75.

Vous pourrez compter sur accompagnement personnalisé, gratuit et confidentiel au 09 70 800 800. Un conseiller social trouvera pour vous les solutions concrètes à mettre en œuvre : hébergement d’urgence, dispositifs de droit commun, aides financières,…

Immobilier neuf : Nantes se démarque de la hausse des prix

Immobilier neuf, les prix ne reculent pas malgré l’épidémie du covid 19. D’après certains baromètres du secteur de l’immobilier du neuf, la tendance serait plutôt à la hausse dans les 10 plus grandes villes de France.

Nantes la ville où il faut investir en immobilier neuf

Les baromètres des portails immobiliers spécialisés dans le neuf notent une hausse des prix. Plus de 8 % à Lille, plus de 5 % à Montpellier, Bordeaux progresse de plus de 4 % alors que Marseille ne semble pas suivre cette inflation. Nantes est la seule ville sur laquelle les prix semblent reculer de plus de 2 % en immobilier neuf. Le prix moyen d’un appartement type 3 pièces (type de logement pour calcul de variation moyenne sur les 6 derniers mois) chute de 2,6 % en 6 mois. Le prix pour ce type de logement passe à moins de 300 000 euros sur la belle ville de Nantes.

Comment expliquer une telle tendance en immobilier neuf ?

C’est essentiellement le constat de la pénurie de bien, dans le domaine du logement neuf, qui explique cette tendance haussière. Le nombre de logements construit avant le confinement étant déjà moins important et le coronavirus ayant fortement accentué cet état de fait. La demande reste bien plus forte que l’offre ce qui tend les prix. De plus la baisse de délivrance des permis de construire due à la période très compliquée, ne doit pas arranger les choses.

On note que les logements neufs qui comprennent une terrasse ou un balcon restent très prisés. D’ailleurs leurs prix détiennent souvent les records sur les constructions. Bien évidemment, le confinement a propulsé ce type de bien sur le devant de la scène. Ils deviennent donc des logements rares qui maintiennent leurs prix à un montant élevé. Peut être que les futurs constructions comporteront plus de logements avec balcons ou terrasses ? Une tendance à suivre dans les mois à venir notamment pour les investisseurs.

Locataire : les 3 pièces les appartements les plus recherchés

Les locataires développent depuis le début du confinement un goût très prononcé pour les appartements plus grands. Alors quel est la nouvelle tendance pendant ce confinement ?

Les locataires changent les profils de leurs recherches.

La pandémie a fortement changé les attentes des locataires. Les studios et deux pièces sont devenus un peu trop exigus pour les locataires. Les professionnels découvrent un nouvel engouement pour les 3 pièces. 65 % des recherches se concentrent sur ce type de logement et 52 % pour les deux pièces. Plus de confort, plus d’espace de vie, plus d’air en un mot pour une qualité de vie meilleure.

Les recherches des locataires augmentent de manière exponentielle depuis le dé-confinement sur chaque offre.

Les locataires et la tension sur l’offre.

Mais il y a un grand décalage entre l’offre et la demande. Les locataires entendant d’avoir trouvés leur futur logement avant de donner leur désistement. De quoi créer un fort décalage.

Plus de 25 % de dossier déposés en plus par rapport à la moyenne avant le confinement. Les locataires souhaitent voir aboutir leurs projets de changement de logement avant les vacances. Pour les étudiants, les recherches n’ont pas encore commencé mais il faut s’attendre à une forte demande dans les prochains mois.

Mais que ce soit pour les locataires qui choisissent de changer d’horizons ou pour les étudiants, le déménagement est devenu un motif de déplacement à plus de 100 km. Ce nouveau motif de dépassement des 100 km est donc devenu un accélérateur des visites et donc des changements de logements.

La demande des 3 pièces devient donc un type de logement très prisé. Que ce soit dans la capitale ou les grandes agglomérations de France. Une nouvelle qui devrait ravir les propriétaires d’appartements plus grands au sein des grandes villes.

En synthèse du moment où l’on peut trouver un peu plus d’espace, les locataires retrouvent le sourire et n’hésite plus à passer le cap du 3 pièces en lieu et place du studio ou du deux pièces.