
Crédit immobilier 2025 : les banques vont-elles vraiment assouplir les conditions d’octroi en 2026 ?
Pourquoi cette question revient-elle autant en décembre 2025 ?
Conditions crédit immobilier 2026 – Les recherches “crédit immobilier 2026”, “conditions banque 2025”, “dossier refusé 2025” explosent sur Google depuis octobre.
Après deux années de restrictions sévères, beaucoup d’acheteurs espèrent un assouplissement.
Près de 38 % des demandes de prêt ont été refusées en 2023, un record depuis 2008, avant que les refus ne se stabilisent autour de 27 % en 2024 et 22 % en 2025.
Sommaire
- Pourquoi cette question revient-elle autant en décembre 2025 ?
- Les banques ont-elles vraiment resserré les critères depuis 2022 ?
- La stabilisation des taux en 2025 change-t-elle la donne ?
- Les banques veulent-elles reconstituer leur portefeuille de crédits ?
- Le HCSF pourrait-il assouplir ses règles en 2026 ?
- Les ménages devront-ils toujours fournir un apport important en 2026 ?
- Conclusion : 2026 sera-t-elle vraiment l’année du retour à la normale ?
Les ménages veulent savoir si 2026 sera enfin l’année d’un retour à la normale.
Ils scrutent chaque déclaration des banques, de la Banque de France, des courtiers, et espèrent que la baisse progressive des taux incitera les établissements à se montrer moins frileux.
La frustration s’accumule, beaucoup de projets ont été suspendus entre 2022 et 2024.
2026 cristallise donc des attentes immenses.
Les banques ont-elles vraiment resserré les critères depuis 2022 ?
Oui, et plus qu’on ne l’imagine. À partir de 2022, les banques ont subi un double choc, la hausse brutale des taux et l’effondrement du volume de crédits accordés, divisé par deux en deux ans.
Pour limiter les risques, elles ont renforcé trois critères, le taux d’endettement, le niveau d’apport,
la stabilité professionnelle.
Dès 2023, un apport de 15 à 20 % est devenu presque systématique, alors qu’il était courant d’obtenir un crédit à 10 % d’apport en 2020.
En 2024, le maximum d’endettement à 35 % est devenu une règle absolue dans 90 % des dossiers.
Le virage prudentiel a été net. Les banques ont préféré prêter moins, mais prêter sûr.
La stabilisation des taux en 2025 change-t-elle la donne ?
Oui, et c’est le premier signe encourageant pour 2026.
Après un pic à 4,3 % en 2023, les taux moyens sont revenus autour de 3,3 % en 2025.
Les banques commencent à regagner en marge et en visibilité.
Elles peuvent prêter sans perdre d’argent et sans courir après la rentabilité.
Cette stabilisation leur redonne de la capacité commerciale, elles ont de nouveau intérêt à financer les ménages pour compenser la chute de production des années précédentes.
2025 marque donc la fin de la tempête. 2026 pourrait être le début du redressement.
Les banques veulent-elles reconstituer leur portefeuille de crédits ?
Oui, et c’est même l’un des objectifs stratégiques affichés par plusieurs établissements.
Entre 2022 et 2024, le marché du crédit a perdu plus de 100 milliards d’euros de production annuelle.
Pour les banques, cela signifie moins de clients captifs, moins de flux financiers, moins d’opérations annexes.
Un crédit immobilier n’est pas seulement un prêt. C’est un client fidélisé pendant 20 ans.
Reprendre des parts de marché devient indispensable.
Dès fin 2025, plusieurs grands groupes ont discrètement assoupli certains critères internes :
les profils stables, même avec peu d’apport, recommencent à passer.
Les banques ne le disent pas publiquement, mais elles bougent.
Le HCSF pourrait-il assouplir ses règles en 2026 ?
C’est possible, et c’est le point le plus scruté par les experts. Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) impose depuis 2021 les règles suivantes, taux d’endettement maximal : 35 %, durée maximale des crédits : 25 ans (+2 ans travaux) et le taux de flexibilité : 20 %.
Le HCSF a déjà montré une légère souplesse en 2024 en élargissant la marge de flexibilité pour certains profils.
Pour 2026, deux scénarios circulent parmi les économistes, un assouplissement ciblé pour les primo-accédants. Une adaptation du taux d’endettement pour tenir compte de la baisse de l’inflation.
Rien n’est acté, mais l’hypothèse est crédible.
Le HCSF ne souhaite pas relancer une bulle, mais il veut éviter un blocage durable du marché.
Les ménages devront-ils toujours fournir un apport important en 2026 ?
Probablement, oui, mais moins qu’en 2024.
L’apport reste un critère clé pour rassurer les banques, mais la tendance est à un assouplissement progressif. En 2025, un dossier sur quatre est accepté avec moins de 10 % d’apport, contre seulement un sur dix en 2023.
En 2026, les banques viseront davantage la capacité à épargner régulièrement. Un ménage capable de mettre de côté 300 à 500 € par mois a désormais plus de poids qu’un apport ponctuel élevé.
Les banques veulent des clients fiables, pas des patrimoines exceptionnels.
Conclusion : 2026 sera-t-elle vraiment l’année du retour à la normale ?
Pas totalement, mais clairement un tournant.
Les outils se stabilisent, les taux se détendent, les banques reprennent de l’appétit commercial, et les dossiers refusés diminuent.
2026 ne sera pas une année euphorique, mais une année plus vivable pour les acheteurs.
Le marché du crédit retrouvera une fluidité perdue depuis 2021.
Les acheteurs doivent s’y préparer, 2026 ne redonne pas les conditions de 2020 mais elle offre quelque chose d’essentiel, la visibilité.
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