
Immobilier 2025 : les marges de négociation atteignent 9 %, un record depuis 10 ans
Sur le marché immobilier français, les acheteurs disposent d’un atout de taille en 2025. La marge de négociation moyenne culmine désormais à 9 %. Un niveau inédit depuis une décennie. Entre ralentissement des transactions et hausse des stocks de biens à vendre. Les vendeurs se montrent plus enclins à revoir leurs prix… et les acheteurs en profitent.
Sommaire
Un marché ralenti qui ouvre la voie aux négociations
Depuis le début de l’année, la baisse du pouvoir d’achat immobilier, combinée au durcissement des conditions d’octroi de crédit. Ces points freinent le volume des transactions. Résultat : les biens restent plus longtemps sur le marché.
Selon les données récentes des réseaux immobiliers. La marge de négociation moyenne atteint 9 % en France, contre environ 6 % l’an dernier. Dans certaines zones rurales ou villes moyennes, elle dépasse même 12 %.
Des écarts marqués selon les régions
Grandes métropoles : à Paris, Lyon ou Bordeaux, la marge moyenne reste contenue (5 à 7 %), mais les biens haut de gamme peuvent voir leur prix baisser davantage en cas de faible demande.
Villes moyennes : à Limoges, Saint-Étienne ou Châteauroux, les négociations sont plus franches, autour de 10 à 12 %.
Zones rurales : certains biens isolés ou nécessitant d’importants travaux subissent des rabais qui atteignent jusqu’à 15 %.
Ils témoignent…
« Nous avions repéré une maison de 120 m² avec jardin à une vingtaine de minutes de Lyon », expliquent Sarah et Thomas, un couple trentenaire en quête de leur premier achat familial. « Elle était affichée à 480 000 €, mais elle était en vente depuis plusieurs mois. Nous avons proposé 440 000 €, en mettant en avant la durée de mise en marché et quelques travaux à prévoir. À notre surprise, le vendeur a accepté après une courte négociation. Nous avons économisé 40 000 €, ce qui nous permet d’envisager sereinement l’aménagement et la rénovation. Sans cette marge, nous n’aurions probablement pas pu franchir le pas. »
Un contexte favorable aux acheteurs
Cette situation donne aux acquéreurs une fenêtre d’opportunité rare. En jouant sur la durée de mise en vente et l’état du bien, ils peuvent obtenir des réductions significatives.
Les vendeurs, de leur côté, acceptent plus volontiers de baisser leur prix afin de ne pas laisser traîner leur bien sur le marché pendant des mois.
Conseil d’expert : préparez un argumentaire solide, appuyé par les prix réels constatés dans le quartier, pour maximiser votre marge de négociation.
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Jusqu’à quand ?
Si la tendance tend à se maintenir à court terme. En éventuel redémarrage du marché ou une baisse des taux de crédit pourrait réduire ces marges dès 2026. Les acheteurs décidés à investir ont donc tout intérêt à agir rapidement.
Pour terminer sur la marge de négociation…
Jamais depuis dix ans les acheteurs n’avaient disposé d’un tel levier de négociation. Avec des marges moyennes de 9 %, et parfois plus de 12 % en province ou en zones rurales. Le rapport de force s’inverse clairement en leur faveur. Si la tendance pourrait s’atténuer en cas de reprise du marché ou de baisse des taux de crédit en 2026. 2025 restera une année charnière. Pour les acquéreurs, c’est le moment idéal pour passer à l’action et transformer la conjoncture en véritable opportunité.
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