
Comment éviter les arnaques à la location à Marseille ?
Les arnaques locatives : une réalité bien installée à Marseille
Marseille figure parmi les villes françaises les plus touchées par les arnaques locatives, selon le dernier rapport de la DGCCRF. En 2024, plus de 600 plaintes ont été déposées dans les Bouches-du-Rhône, en hausse de 22 % par rapport à 2022. Les fraudeurs ciblent en priorité les étudiants, les familles précaires, ou les personnes qui cherchent un logement en urgence.
Sommaire
- Les arnaques locatives : une réalité bien installée à Marseille
- Les formes d’arnaques les plus fréquentes en 2025
- 1. Le logement fictif
- 2. Le faux propriétaire ou intermédiaire
- 3. Le bail illégal ou incomplet
- 4. Le logement sous-loué sans autorisation
- Les bons réflexes à adopter avant de signer
- Que faire en cas de doute ou de tentative d’arnaque ?
- Témoignage : un étudiant piégé par une annonce trop belle
- Conclusion

Les formes d’arnaques les plus fréquentes en 2025
1. Le logement fictif
L’annonce est attractive, le prix en dessous du marché, mais le bien n’existe pas. L’auteur exige une avance pour « bloquer la visite ». Une fois le virement effectué… silence radio.
2. Le faux propriétaire ou intermédiaire
Certains fraudeurs se font passer pour des agences ou propriétaires et récupèrent copie de pièces d’identité, justificatifs, voire des virements.
3. Le bail illégal ou incomplet
Absence de diagnostics, clauses abusives, durée floue, paiements en espèces… autant de signaux d’un contrat non conforme à la loi.
4. Le logement sous-loué sans autorisation
Très répandu dans les colocations ou les meublés saisonniers. Le locataire principal sous-loue à prix fort sans que le bailleur ne soit au courant.
Les bons réflexes à adopter avant de signer
- Toujours visiter le logement en personne, ou mandater un proche de confiance si vous êtes à distance.
- Ne jamais verser d’argent avant signature du bail, sauf à travers une plateforme sécurisée ou un professionnel connu.
- Exiger systématiquement les diagnostics techniques obligatoires (DPE, électricité, plomb…).
- Demander un exemplaire du bail écrit, avec les informations complètes : nom du propriétaire, adresse, durée, montant, dépôt de garantie.
- Vérifier l’identité du bailleur (copie taxe foncière, attestation de propriété) et croiser ses informations.
- Privilégier les agences ou bailleurs sociaux connus, ou les plateformes avec service d’intermédiation reconnu (LocService, Studapart, avec vérification).
Que faire en cas de doute ou de tentative d’arnaque ?
Si vous suspectez une fraude :
- Ne signez rien et ne payez rien.
- Signalez l’annonce sur les plateformes (Leboncoin, PAP, etc.).
- Contactez l’ADIL 13 ou la Maison de la Justice et du Droit pour vérifier la légalité du bail.
- En cas de fraude avérée, déposez plainte auprès du commissariat ou sur le site cybermalveillance.gouv.fr.
Témoignage : un étudiant piégé par une annonce trop belle
Mehdi, 24 ans, étudiant en droit :
« J’ai répondu à une annonce pour un T2 dans le 6e à 550 €. J’ai versé 250 € pour réserver la visite… mais plus rien après. J’ai appris plus tard que le même texte circulait sur plusieurs sites. »
Conclusion
À Marseille comme ailleurs, le marché locatif attire aussi les arnaqueurs. En 2025, leur discours est plus professionnel, leurs supports plus crédibles, mais leurs méthodes restent les mêmes. Prendre son temps, vérifier chaque étape, refuser les urgences et exiger des preuves restent les meilleures protections. Louer en toute sécurité, c’est aussi savoir dire non.
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