Les résidences secondaires en Corse poussent à la hausse le prix du foncier

Une hausse de plus de 138 % en dix ans pour le prix du foncier en Corse. De quoi donner le vertige ! L’agence de l’aménagement durable d’urbanisme et d’énergie (AUE) de la Corse publiait son étude qui livrait ses chiffres. Les logements qui s’implantent engendre un effet de spéculation galopante qui fait monter en pression les prix. L’étude démontre que les communes du littoral sont plus séduisantes que les communes du centre de l’île.

Si en métropole, le prix des terrains à bâtir a progressé en moyenne de 68 % sur ces 11 dernières années, la Corse elle passe de 34 € le m² à 82 € le m². L’étude note également que le coût du foncier a augmenté deux fois plus? que le coût du logement.

Le littoral remporte la palme

L’AUE précise que le littoral concentre bon nombre des demandes, en revanche plus on s’en éloigne, plus les prix fondent. En effet, c’est à moins de 5 kilomètres des côtes que se concentrent plus de 60 % des ventes de maisons individuelles. Entre 2010 et 2017, l’étude indique que les transactions se sont localisées sur seulement 17 communes sur les 360 que comptent l’île de beauté.  Ajaccio capte près de 30 % du marché à elle seule.

Cette pression foncière génère de fortes zones d’exclusions, l’étude explique que certains ménages ne sont plus en capacité d’acheter leur logement sur ces zones. L’agence précise même que 42 communes sont inaccessibles à certains ménages. Et ceci malgré la forte offre de logement disponible sur le secteur.

Les résidences secondaires se construisent deux fois plus

La Corse est la bonne élève en terme de construction. En effet, l’INSEE publiait un rapport en 2018  qui  indiquait que la Corse gagne plus de 5 000 logements par an. C’est la plus forte croissance du parc de logement de France métropolitaine. Ce sont les constructions de résidences secondaires qui augmentent plus rapidement que les constructions de résidences principales.

Néanmoins, chez chiffres inquiètent les responsables politiques, qui considèrent que : « les Corses sont chasser de leur terre par la force de l’argent ». C’est pourquoi ils réclament la mise en place d’un statut de résident qui visent à laisser le droit d’acquérir, qu’aux personnes qui résident depuis au moins 5 ans sur l’île de beauté. Mais cette proposition n’a pas été validée par les gouvernements successifs, en raison de l’incompatibilité de la proposition avec la constitution. Mais les Nationalistes ne semblent pas résignés et maintiennent la pression concernant leur demande de création d’une résidence administrative et fiscale de cinq ans, pour surtaxer les résidences secondaires tout en excluant les Corses de celui-ci. D’après l’Insee, l’augmentation du parc de logement en Corse est plus important que partout ailleurs 54, 3 %. Les résidences secondaires représentent près de 37,2 % des logements de quoi booster les prix du foncier.

Résidences Secondaires : une surtaxe qui rapporte !

Logement sociaux ou liquidité facile ?

La surtaxe qui concerne les résidences secondaires entrée en vigueur fin 2014  rend déjà certaines mairies heureuses. Mais l’objectif est-il de favoriser la création de logements sociaux ou de financer les liquidités des mairies.

Fluidifier le marché, voici les objectifs de la surtaxe imputée aux propriétaires des résidences secondaires. Afin de pousser les propriétaires de résidences secondaires à louer ou à vendre leur maison de vacances, une surtaxe de 20 % peut être collectée par les mairies qui le souhaitent.

Mais les communes qui ont mis en place la surtaxe ne sont pas toujours celles où le besoin de logements sociaux est très criant.

Ainsi, certaines villes pour qui les dotations de l’état tendent à s’amenuiser verront leurs liquidités fortement augmenter grâce à la surtaxe. Alors que le besoin en logement sociaux n’est pas forcément une priorité de la commune.

Alors financement pour les logements sociaux ou renflouement des caisses ?

La liste des villes bénéficiaires devrait s’allonger. En tout cas, Lyon devrait prochainement appliquer la surtaxe alors propriétaires de résidences secondaires attention à vos impôts !

 

Taxe : une surtaxe d’habitation qui concerne les résidences secondaires.

Le gouvernement a proposé au vote une mesure qui permettrait aux communes de relever la taxe d’habitation concernant les résidences secondaires présentent sur leur territoire.

Qu’en est-il de cette surtaxe ?

Le secrétaire d’État confiait récemment à Capital qu’une mesure serait prise concernant une hausse de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ou bien immobilier de villégiature. Celui-ci indiquait que celle-ci ne serait proposée que sur certaines agglomérations. Ces agglomérations correspondraient à des zones dites « tendues » en termes de logements disponibles.

Cette surtaxe aurait pour but d’inciter les propriétaires à revendre leurs propres biens immobiliers ou à les mettre en location.

En synthèse, on surtaxe les propriétaires de biens immobiliers qui ont épargnés pour s’acheter des maisons dans des secteurs où ils pourraient prendre un peu de repos. Avec pour « excuses » de libérer des biens immobiliers pour offrir plus de logement.

Alors qui sera concerné ?

Près de 1 100 communes aux alentours des 28 agglomérations concernées sont touchées par cette mesure. Alors normalement dès l’an prochain, quels sont les cibles de cette nouvelle taxe ? Les grandes villes seraient Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice,… mais outre ces grandes villes, il y a aussi les grandes zones touristiques telles qu’Annecy, Ajaccio, Biarritz,… pour consulter la liste cliquez ici

 

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La Réforme concernant les plus-values immobilières

précision - stratégie marketing conceptLe 1er septembre prochain, la réforme concernant les plus-values immobilières va entrer en vigueur. Alors, cette nouvelle imposition touche qui ? Et quels sont les changements apportés par le gouvernement ?

Le 6 août dernier le gouvernement a publié au bulletin officiel des impôts le nouveau barème concernant la fiscalité des plus-values immobilières. Cette nouvelle imposition impactera les ventes de résidences secondaires et les biens mis en location.

  • 22 ans de détention = exonération :

Les plus-values immobilières sont taxées à 19 %. Cependant, la durée de détention du bien permettra à partir de la 6ème année de bénéficier de 6 % d’abattement par an, puis 4 % la 22ème année et finiront par être exonérées au-delà de la 22ème année (au lieu d’attendre la 30 ème année).

  • 30 ans pour une exonération totale sur les prélèvements sociaux :

Les prélèvements sociaux eux seront soumis à un autre barème d’imposition.

Nombre d’années

Réduction de l’assiette d’imposition

A partir de la 6eme année

1,65 % / an

La 22ème année

1,60 %

A partir de la 23ème année

9 % / an

30 ème année

exonération

  •  Les ventes du 1er septembre au 31 août 2014 soumises à un abattement d’exception :

Si vous décidez de vendre votre bien entre le 1er septembre et le 31août 2014 un abattement supplémentaire sur votre plus-value sera appliqué de l’ordre de 25 %. Cet abattement sera appliquée tant sur la plus-value que sur les prélèvements sociaux.

NB : cet abattement ne sera pas possible pour une cession à une personne ayant un lien avec le vendeur.

  • 50 000 Euros seuil de la surtaxe des plus-values :

Une surtaxe comprise entre 2 et 6 % sera appliquée sur la plus-value supérieure à 50 000 € après les différents abattements.

Lesiteimmo.com

 

Rappel :

 Comment détermine-t-on une plus-value immobilière :

Une plus-value immobilière est constatée dès lors qu’il y a cession à titre onéreux d’un bien immobilier. La plus-value est définie par la soustraction au prix de vente du prix d’acquisition du bien et des frais annexes (notaire, agence immobilière, intérêts, crédits,…).

Imposition :

Depuis le 1er janvier 2013 elles sont à intégrer dans l’impôt sur le revenu et sont soumises aux prélèvements sociaux (CSG-CRDS).

 Pour info :

Pays

Mode de calcul de la taxe

Taux d’imposition le plus élevé

Allemagne

Forfaitaire après abattement

25 %

Belgique, Suisse, Luxembourg

Exonération totale

0 %

Canada

Impôt sur le revenu

29 %

Espagne

Progressif

27 %

Etats-Unis

Impôt sur le revenu

39,6 % (+ impôt Etat : 0 à 12 %)
15 % si détention plus de 6 mois

France

Impôt sur le revenu + CSG, CRDS

62,2 %

Grande-Bretagne

Forfaitaire après abattement

18 %

Italie

Forfaitaire

20 %

Russie

Forfaitaire

13 %

(données : wikipédia)