Locataire : les 3 pièces les appartements les plus recherchés

Les locataires développent depuis le début du confinement un goût très prononcé pour les appartements plus grands. Alors quel est la nouvelle tendance pendant ce confinement ?

Les locataires changent les profils de leurs recherches.

La pandémie a fortement changé les attentes des locataires. Les studios et deux pièces sont devenus un peu trop exigus pour les locataires. Les professionnels découvrent un nouvel engouement pour les 3 pièces. 65 % des recherches se concentrent sur ce type de logement et 52 % pour les deux pièces. Plus de confort, plus d’espace de vie, plus d’air en un mot pour une qualité de vie meilleure.

Les recherches des locataires augmentent de manière exponentielle depuis le dé-confinement sur chaque offre.

Les locataires et la tension sur l’offre.

Mais il y a un grand décalage entre l’offre et la demande. Les locataires entendant d’avoir trouvés leur futur logement avant de donner leur désistement. De quoi créer un fort décalage.

Plus de 25 % de dossier déposés en plus par rapport à la moyenne avant le confinement. Les locataires souhaitent voir aboutir leurs projets de changement de logement avant les vacances. Pour les étudiants, les recherches n’ont pas encore commencé mais il faut s’attendre à une forte demande dans les prochains mois.

Mais que ce soit pour les locataires qui choisissent de changer d’horizons ou pour les étudiants, le déménagement est devenu un motif de déplacement à plus de 100 km. Ce nouveau motif de dépassement des 100 km est donc devenu un accélérateur des visites et donc des changements de logements.

La demande des 3 pièces devient donc un type de logement très prisé. Que ce soit dans la capitale ou les grandes agglomérations de France. Une nouvelle qui devrait ravir les propriétaires d’appartements plus grands au sein des grandes villes.

En synthèse du moment où l’on peut trouver un peu plus d’espace, les locataires retrouvent le sourire et n’hésite plus à passer le cap du 3 pièces en lieu et place du studio ou du deux pièces.

Location : UNPI souhaite un fichier des mauvais payeurs

UNPI demande la mise en place d’un fichier de mauvais payeur. En effet, à l’approche de l’élection présidentielle Française, l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers lance un appel aux différents candidats pour soutenir leur projet. Elle propose également d’autres mesures pour sécuriser les propriétaires et alléger les charges.

UNPI demande un fichier des mauvais payeur

L’Union National des Propriétaires Immobilier souhaite sécuriser, voir anticiper les incidents de paiements que subissent les propriétaires. Pour ce faire, elle propose la mise en place d’un fichier commun.  Ce fichier regrouperait les noms des locataires qui ont subi un jugement d’expulsion. Ce fichier serait consultable par l’ensemble des propriétaires. L’objectif est de supprimer le frein à la mise en location des biens immobiliers. D’après l’ANIL (Agence Nationale pour l’information sur le Logement), le montant de l’impayé moyen s’élève à 3 000 €.

Toutefois, si la CNIL ne semble pas s’opposer à cette liste elle émet certaines conditions. La suppression du nom de la personne inscrite sur la liste dès sa régularisation de situation et la conservation des informations ne pouvant pas dépasser un délai de 5 ans.

Du changement pour les propriétaires

Passer à 2 mois pour les locataires le montant du dépôt de garantie et mettre en place des pénalités de retard quant au paiement en retard des loyers. De plus, la liberté de mettre en place des baux avec des accords particuliers serait un point important pour l’UNPI. En termes de mesures fiscales, l’UNPI demande la diminution du délai d’exonération de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux de 22 ans à 8 ans. Mais l’UNPI ne s’arrête pas là. L’organisation demande également la suppression de l’ISF et de l’encadrement des loyers, l’abaissement des droits de mutation la fin de l’augmentation de la taxe foncière.

Cette dernière faisant échos à la déclaration de Jean-François Buet « Avec une augmentation de 58 % en dix ans des impôts fonciers, le poids de la fiscalité locale devient insupportable ». (interview des échos)

Le sénat en cours d’examen sur le projet de Loi de Cécile Duflot

Alur au sénatDepuis hier, le sénat parlemente au sujet du projet de loi de Cécile Duflot : ALUR.

Le projet entend régir les rapports propriétaires / locataires, travailler sur l’encadrement des loyers, organiser une Garantie universelle des loyers (GUL), gérer les copropriétés en difficulté, et enfin travailler à l’encadrement des professions immobilières.

Alors où en sont les débats sur ce projet de loi, lié étroitement au monde de l’immobilier ?

Cécile Duflot a présenté hier au Sénat son projet de loi : ALUR. En préambule de toute discussion, Madame le Ministre défendait ardemment son projet en le déclarant « nécessaire, équilibré et collectif ».

Au terme de cette première journée de débat les sénateurs ont retenu les éléments suivants :

  • La mise en place de modèles types de baux et d’état des lieux afin de simplifier et clarifier les obligations des deux parties concernées.
  • Deux diagnostics supplémentaires seront à présenter aux locataires : diagnostic électrique et amiante.
  • En cas d’erreur de surface sur le bail, le locataire pourra faire sanctionner le propriétaire par une baisse du loyer.
  • Les sénateurs ont adopté l’amendement qui interdit la pratique de facturation supplémentaires pour frais de location d’équipements aux résidences étudiantes.

Si certains points du projet ALUR semblent ne pas trop poser de problème aux sénateurs, le Conseil économique attaché à Matignon retoque Cécile Duflot sur l’encadrement des loyers.

Le Conseil économique à rendu un avis plutôt défavorable à l’encontre du projet de Cécile Duflot concernant l’encadrement des loyers. La commission juge le projet « inopérant et pas très efficace » notamment lorsque l’on parle de loyer médian. Néanmoins, le Conseil préconise de mettre en place des zones pilotes pour pouvoir tester le projet.

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