Décoration : le poêle la nouvelle tendance

Ils ont pris possession de nos intérieurs et les fabricants proposent des poêles ultra design qui allient chaleur et esthétisme. Les nouvelles solutions ouvrent un grand nombre de possibilités en termes de performances techniques. Découvrons ces nouvelles gammes des poêles qui réchauffent nos intérieurs.

Un combustible écologique et disponible.

Les nouvelles gammes de poêles évoluent et s’ouvrent à de nouvelles solutions qui permettent aux fabricants de développer de nouveaux produits. Le gaz prend de l’ampleur, le combustible naturel disponible est bien distribué, et de surcroît écologique. Le gaz élément naturel de notre environnement vient se substituer au bois. Il dégage peu de CO2 en comparaison aux autres énergies. Le gaz est déjà présent dans 9500 communes et est raccordé sur plus de 10 millions de foyers et pourrait en alimenter encore 8 millions de plus. Il devient un atout pour le chauffage de votre intérieur. En 2020, la gazéification de la biomasse, le bois ou la paille, permettra de produire du bio-méthane. Aussi, la filière forestière pourra fournir du gaz « vert » disponible et transformable sans nuisance de transport. Et 2030, les traitements des micro-algues devrait aussi fournir un gaz. Aussi, le gaz devrait s’imposer dans les demeures en termes de produit de chauffage. (Source GRDF)

Des éléments de décoration tout en diffusant la chaleur.

Aussi de nombreux fabricants de poêles se sont tournés vers cette source d’énergie qui régit leur développement et offre une plus grande variété de choix en termes d’innovation.

De grands noms du secteur, ont ainsi décidé de créer de nouveaux poêles ou inserts qui permettent d’utiliser cette énergie qu’est le gaz de manière confortable et autonome. Ainsi, on retrouve des inserts avec une double rampe de bruleurs qui chauffent plus et qui apportent une touche esthétique à votre intérieur. La flamme qui est visible sur plusieurs faces devient un élément de décoration qui accueille les convives et anime la maison d’une ambiance de sérénité.

L’installation est-elle disponible sur tout type de logement ?

Un insert ou un poêle à gaz dans votre maison bien sûr c’est possible ! Que l’on soit dans une rénovation ou pour l’acquisition ou la construction d’une maison neuve. Celle-ci rentre de plus dans la norme RT 2012. Mais la maison n’est pas la seule à pouvoir bénéficier de cette merveilleuse chaleur.  Les appartements peuvent également être équipés de ce type de chauffage avec un système de raccordement en ventouse. Le combustible en ville ne nécessitant aucun dispositif de stockage, il permet aux nouveaux produits d’équiper facilement tout type de logement.

Comment fonctionne-t-il ?

Comparable à votre chauffage central, le système de poêle ou de l’insert à gaz est équipé d’une télécommande qui gère le thermostat et l’ambiance de votre poêle. La télécommande vous permet d’allumer et de gérer la température au degré près. Vous pouvez également programmer l’allumage suivant votre rythme de vie et faire en sorte de rentrer dans une maison chaude avec un foyer agréablement chauffé par les flammes.

L’inconvénient majeur réside dans l’entretien de votre matériel qui doit impérativement être fait par un professionnel du gaz. Le poêle ou insert à gaz offre en compensation de nombreux avantages de par la disponibilité du combustible, pas besoin de rentrer le bois, pas besoin de nettoyer les cendres, bref un produit idéal.

 

Les coûts de « rabot » de l’immo….

Les députés ont adopté hier les différents « coups de rabot » proposés par le premier ministre François Fillon.

En effet, le plan de rigueur annoncé par Monsieur le Président de la République va apporter des changements notables dans l’immobilier.

La disparition de Scellier :

La disparition du dispositif fiscal Scellier, à compter du 1er janvier 2013.

La taxe sur les loyers abusifs :

Afin d’éviter les loyers abusifs, une taxe variable sera appliquée aux logements de moins de 13 m² ayant un loyer supérieur à 40 € / m².

Le crédit d’impôt pour le développement durable sanctionné :

En effet, le crédit d’impôt destiné à favoriser l’amélioration de l’habitat en préservant l’environnement (grenelle) va voir son taux de réduction fortement diminuer.

Le PTZ+ , nouvelle version :

Le PTZ+ sera revisité et ne sera plus octroyé pour la subvention d’un logement ancien. Il favorisera désormais l’achat dans le neuf sous certaines conditions.

Revalorisation de l’aide au logement :

L’aide au logement sera indexée sur la croissance, et non plus sur l’inflation. (Taux de croissance prévu par le gouvernement 1%)

Une taxe ménagère :

Une taxe sur les ordures ménagères va être instaurée afin de diminuer les déchets des ménages.

Lesiteimmo.com

En projet, la sécurisation du DPE

Historique

Commençons par un petit rappel, le rôle principal du Diagnostic de Performance Énergétique est de définir un classement énergétique des logements.

Il es catégorisé par lettres, commençant à A pour un logement très économe pour finir à G pour un logement très énergivore.

Le DPE a été rendu obligatoire pour les transactions de types « vente » à partir de 2006 et pour les locations en 2007.

Les agences immobilières sont tenues d’informer leurs clients par affichage sur tous supports, de la catégorie dans laquelle est classée chacun de leurs biens.

En Janvier 2011, le gouvernement met en place le PTZ+ qui permet aux primo-accédants d’emprunter à taux zéro, sur un montant dépendant du DPE du bien.

Le DPE devient donc un acteur supplémentaire lors de la présentation des dossiers des futurs acquéreurs. En effet, grâce à une bonne notation du logement (entre A et D), le PTZ+ peut bénéficier d’une majoration lors de l’octroi du prêt.

Sécurisation du DPE

Pour sécuriser et valoriser ce diagnostic, le gouvernement a décidé de renforcer les différents paramètres de contrôle des diagnostiqueurs. Et prévoit donc une réforme qui pourrait prendre effet au 1er janvier 2012.

Ci-après les détails de cette réforme :

  1. l’obligation de faire un relevé détaillé au client;
  2. l’amélioration des calculs avec désormais 60 données à compléter au lieu des 30 actuelles;
  3. l’obligation d’utiliser l’un des 11 logiciels validés par le ministère et l’ADEME;
  4. la constitution d’une base de données au niveau national;
  5. la montée en compétences des diagnostiqueurs qui devront désormais justifier d’un diplôme bac + 2 pour le diagnostic des logements et bac + 3 pour le tertiaire;
  6. la mise en place d’un contrôle systématique, dès le 1er janvier 2013, des bâtiments analysés.

Si la réforme impose des améliorations, il faut bien comprendre qu’elles vont engendrer des coûts supplémentaires. Les professionnels estiment devoir subir un surcoût compris entre 10 € et 15 €.

Si les pouvoirs publics prennent ces mesures pour fiabiliser le DPE, certains professionnels estiment cette réforme prématurée, et surtout craignent les surcoûts qu’elle va engendrer.

Rendez-vous en janvier 2012…

Un eco-label : le Quali Grenelle

Comment départager les entreprises du bâtiment ?

L’état veut relever cet enjeu et aider le particulier à s’y retrouver en matière d’entreprise « qualifiée ».

C’est pourquoi, l’Etat a demandé à l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) de mettre en place un « super» label concernant le bâtiment intitulé : QUALI  GRENELLE.

« L’objectif est de sensibiliser les particuliers sur l’enjeu de la qualité des réalisations et leur donner un point de repère simple pour identifier les entreprises qualifiées », expliquait Pierre-Yves Appert, directeur Ville et territoire durables de l’Ademe, lors du Congrès de la FNAS (1), le 5 mai dernier.

 

Ce label serait délivré aux entreprises qui ont déjà une reconnaissance métier en lien avec la performance énergétique.

Le Quali grenelle a pour « lourde responsabilité » de donner un « coup de pouce » au projet du grenelle.

Pierre-Yves Appert souligne également un point important du  futur label « A terme, il devrait conditionner l’obtention des aides liées aux travaux d’économie d’énergie ».

Le petit dernier des labels du bâtiment devrait voir le jour au mois de novembre 2011 à l’occasion du salon batimat.

Un bail vert pour 2012

Le décret d’application pour la mise en place d’un bail vert devrait être publié très prochainement. Suite au Grenelle de l’environnement, des mesures ont été prises, et notamment pour les locaux commerciaux de plus de 2000m² avec un bail vert, qui devrait dès le 1er janvier 2012, réduire de 38% la consommation énergétique du parc d’ici à 2020.

Les scientifiques qui se sont penchés sur le problème de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique) ont établi un constat : le secteur du bâtiment est responsable d’environ 25% des émissions de gaz à effet de serre. Le Grenelle de l’environnement a donc pris les choses en main et souhaite diminuer de 38% la consommation du parc d’ici 2020. Le décret d’application qui doit être publié prochainement va commencer à faire bouger les propriétaires des locaux commerciaux, à qui il ne reste que 9 ans pour appliquer les principes de ce bail vert.

Bien que pour l’instant aucune sanction ne soit prévue pour tout manquement à cette obligation, les propriétaires sont un peu pressés par le temps, car ils risquent de s’exposer à une dégradation de la valeur de leur patrimoine.

Le bail vert c’est quoi ?

Il s’agit d’une annexe au traditionnel bail commercial, datant de 1953.  Il s’agit d’une « touche verte » basée sur une déclaration de bonne volonté et de bonnes pratiques en vue de réduire les consommations énergétiques des locaux de plus de 2000m² (bureaux, commerces). Le bailleur et le locataire s’engagent à mettre en oeuvre et suivre une démarche pour diminuer la consommation énergétique des bâtiments qu’ils louent ou occupent.

Pour l’instant ce document n’a pas de valeur juridique contraignante, ainsi concernant les objectifs de consommation énergétique à atteindre, les deux parties doivent se mettre d’accord. Concernant le financement des travaux pour la mise en marche de ce bail vert, les autorités restent évasives :   » La question des délais et de la question à financer les travaux devra se résoudre en fonction des différents cas de figure. Il n’existe pas de solution unique. Il faut faire preuve de beaucoup de pragmatisme. Mais, même si cela semble compliqué, il faut avancer quand même. Ce que nous avons  voulu faire avec le bail vert, c’est donner une direction.  »

Le bail vert à l’étranger ?

Le Royaume Uni a déjà mis en place des clauses vertes (green lease) depuis 2008 auprès des grands propriétaires bailleurs.

En voici les principales obligations :

  • Des obligations du bailleur en termes d’amélioration du bâtiment et celles du preneur en termes d’utilisation de celui-ci,
  • Des révisions du loyer qui intègrent des mesures de la performance énergétique,
  • Des exigences concernant les obligations de respect par le preneur de la politique environnementale du bailleur,
  • Des exigences relatives aux travaux d’installation du preneur ou aux travaux ultérieurs permettant d’atteindre un certain niveau de performance énergétique (exemples : isolation, ventilation, etc.),
  • La détermination d’un système d’ajustement des provisions de charges qui pénaliserait les locataires n’ayant pas atteint les cibles de consommation énergétique définies,
  • L’obligation pour le bailleur de garder en bon état d’entretien les équipements tels que la climatisation et les chaudières qui contribuent au niveau de consommation énergétique d’un immeuble.

Pour l’instant aucun recul ne peut être pris sur ces façons de travailler (mécanismes de révision des loyers, charges, performances obtenues), ainsi, il se peut qu’à terme, certains preneurs rejettent ces clauses, car ils n’auront en retour aucun intérêt économique. Affaire à suivre…

Sources :  Le livre blanc de l’immobilier durable”, DTZ Jean Thouard, mai 2009 Le bail vert


					

Que pensez-vous de la nouvelle obligation de mentionner la dépense énergétique dans les annonces immobilières ?

(Lesiteimmo.com) – Selon un sondage paru sur le site AvendreAlouer.fr, 72% des internautes estiment que cette étiquette énergétique aura une influence sur les prix. Et vous ?