Les aides aux énergies renouvelables en région

On a tendance à l’oublier, mais les collectivités locales mettent de plus en plus d’actions en route pour lutter contre la précarité énergétique. En 2011, c’est 3 320 aides apportées aux ménages français et un budget moyen de 748€ par projet.

Selon une étude réalisée par le consultant Almane énergie pour le site Internet Consoneo, les aides sont mises en place aussi bien par les conseils régionaux, généraux, les communautés de communes et les communes elles-mêmes.

Ces aides permettent aux ménages de dépasser le frein du coût du projet. Elles ont pour but d’inciter le particulier à sauter le pas. En effet, si celui-ci réussit à cumuler les aides de l’état ainsi que celles des collectivités territoriales, alors son projet de rénovation énergétique devient plus abordable. Un autre élément pousse les ménages à entreprendre ces travaux : l’envolée des prix  du gaz, du fioul et de l’électricité.  En plus, d’agir en direction de la planète ils agissent directement sur leurs porte-monnaie.

Toujours selon cette étude, sur les 26 conseils régionaux, 20 proposent une ou deux aides avec un montant de 1 725€ en moyenne.  Mais également, 19 conseils généraux et 1 milliers de communes qui débloquent 1 031€ et 718€ en moyenne.

Les régions les plus impliquées

Consoneo a défini un Palmarès (toutes énergies renouvelables confondues) des régions les plus impliquées et qui ont fait le choix de prioriser cette précarité énergétique.

« Les Pays de la Loire sont en tête des régions de France pour le montant des aides et subventions potentiellement octroyées au particulier par les collectivités territoriales : conseil régional, conseils généraux, communes et communautés de communes. Elle est suivie de la Corse, grâce à un effort financier important du conseil régional, puis de la Lorraine, où les collectivités territoriales sont impliquées dans l’ensemble des énergies renouvelables. » A l’inverse,  la région Bretagne privilégie les projets industriels ou ceux développés par les agriculteurs.

Quelles sont les travaux les plus réalisés ?

Le solaire thermique est l’énergie la plus convoitée, ainsi que le chauffage au bois. La majorité des aides des collectivités locales ont un peu délaissé la thématique de l’isolation des logements, pourtant primordiale pour lutter contre la déperdition d’énergie. Cette tendance devrait s’inverser avec la campagne de lutte contre la précarité énergétique que lance le Gouvernement, pour 3.4 millions de foyers dépensant plus de 10% de leurs revenus pour se chauffer.

Ces articles peuvent vous intéresser :
Et si on faisait des travaux ?
Quelle énergie pour chauffer mon logement ?
Le photovolaïque va-t-il être victime de son succès ?
Après le DPE, l’étude thermique pour une rénovation efficace.

Quelle énergie pour chauffer mon logement ?

(Lesiteimmo.com) – On en revient toujours aux mêmes questions : mon mode de chauffage est-il le plus économique, le plus respectueux de l’environnement ? Lesiteimmo, vous propose un récapitulatif des avantages et inconvénients des différentes énergies, pour y voir plus clair…

Deux éléments montrent l’importance de bien réfléchir à son moyen de chauffage. En 2009, les ménages français ont dépensé  environ 47 500 millions d’euros en énergie pour leur résidence principale.  Soit 18% de leurs revenus consacrés aux dépenses d’énergie.  Depuis le début de l’année, le DPE devient obligatoire et de plus en plus influent lors de la location ou la revente d’un logement, le choix du type de chauffage est donc à prendre au sérieux et mérite une réelle attention.

Le chauffage électrique

La nouvelle loi sur l’organisation du marché de l’électricité (nome), qui doit entrer en vigueur au 1er juillet prochain, prévoit en effet que EDF, l’opérateur historique d’électricité, devra céder à ses concurrents – GDF Suez, Direct Energie et autre Powéo – jusqu’à 25% de l’électricité produite dans les centrales nucléaires. Le prix de vente doit être fixé par arrêté ministériel. Ce nouveau mécanisme est censé doper la concurrence dans un secteur ultra-dominé par EDF. La facture pourrait grimper de 5% par an.

 

 

Le chauffage au fioul

La chaudière au fioul est de moins en moins prisée par les ménages. Le stockage nécessite une place importante et son augmentation de prix régulière à tendance à freiner les propriétaires. le fuel contribue d’ailleurs à la pollution de l’air et la production de CO2, gaz à effet de serre . Ce qui n’est pas vu d’un bon oeil aujourd’hui, notamment lorsque l’on essaie de vendre son bien (obligation d’informer sur le diagnostic Gaz à Effet de Serre depuis janvier 2011).

Le chauffage au  gaz naturel

Source lefigaro.fr

Au premier avril 2011, le gaz augmente de 5% soit une hausse de 20% en un an. 10,8 millions de foyers raccordés au gaz naturel sont concernés par cette mauvaise nouvelle. La hausse d’environ 5% représente un surcoût de l’ordre de 45 euros en moyenne pour leur facture de chauffage. Le 1er avril 2010, il avait bondi de 9,7%. En juillet dernier, il s’était à nouveau apprécié, de 4,7%. Cet hiver, le gouvernement avait décrété une pause. La hausse des tarifs réglementés du gaz qui s’annonce n’est pas une surprise. Les prix de cette énergie découlent directement des cours du pétrole. Or, le prix du brut s’est installé depuis plusieurs semaines au-dessus de la barre des 100 dollars.

Également appelé gaz de ville, ce type de chauffage offre un grand confort. A l’inverse du chauffage électrique qui assèche l’air, le chauffage gaz offre une chaleur douce et homogène, plus saine pour les voies respiratoires.

 

 

 

Le chauffage au bois

Le chauffage au bois devient l’un des moyens le plus avantageux et le plus recherché pour obtenir une chaleur douce dans son logement. De plus en plus de ménages  (un sur deux) utilisent ce moyen de chauffage : sa rentabilité, son alternative écologique et les nombreuses aides fiscales ont contribué à cet engouement.
Vous pouvez bénéficier pour l’achat et l’installation d’un poêle à bois :

  • un crédit d’impôt de 50% si le rendement de votre poêle dépasse 65%
  • un taux de TVA de 5.5% si la pose est effectuée par un Professionnel
  • une subvention de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah), sous condition d’éligibilité
  • une subvention régionale selon les régions.

Le chauffage par les pompes à chaleur

Le coût  des énergies fossiles augmentent et c’est pour cela que les pompes à chaleur permettent de chauffer la maison à moindre coût. Ce moyen de chauffer son logement permet au propriétaire de bénéficier également d’aides fiscales de l’Etat en faveur du développement durable. Un crédit d’impôt de 50% est accordé aux pompes dont le coefficient de performance est supérieur à 3.3%. Et si vous faites réaliser la pose et la vente par une entreprise, le taux de TVA sera de 5.5%.

Le chauffage solaire

Le chauffage solaire est La solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en couvrant de 20 à 50% des besoins en chauffage de la maison. Mais attention, prévoyez tout de même un chauffage d’appoint en cas de rayonnement solaire insuffisant.
Vous pouvez pouvez bénéficier de différentes aides :

  • d’un crédit d’impôt (50% du coût du matériel)
  • d’un taux de TVA à 5.5% (si la pose est effectuée par un professionnel et que le logement à plus de 2 ans)
  • d’une subvention de l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat) selon les ressources et pour les logements de plus de 15 ans

Sachez également que de nombreuses collectivités locales octroient des subventions
Source : Service de l’observation et des statistiques (SOeS), comptes du logement

Réalisez un devis en cliquant ici

Ces articles peuvent vous intéresser :
Et si on faisait des travaux ?
Les prix du photovoltaïque chutent…