Covid-19 : le gouvernement favorable aux demandes des banques

Les banques ont obtenu gain de cause auprès du gouvernement. Elles vont pouvoir favoriser les prêts aux entreprises et aux ménages. Alors quelles sont les mesures qui sont prises ?

Le gouvernement favorable aux demandes des banques

Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, a pris des mesures favorables aux banques. Celles-ci ont désormais plus de latitude pour accorder des prêts, tant aux entreprises, qu’aux ménages. De quoi réjouir les plus fragiles durant cette période compliquée. Si les nouvelles sont bonnes, elles restent toutefois encore un peu éphémères à cause de la situation exceptionnelle.

De plus, les banques doivent tout d’abord faire face aux nombreuses demandes de report d’échéance, avant d’envisager l’octroi des crédits.

Les contrats de crédit prévoient dans leur grande majorité, le report d’échéance, concernant le paiement des mensualités. Les termes sont à contrôler sur votre demande de prêt, mais le plus souvent, vous pouvez faire fonctionner cette clause dans les cas suivants :

  • Une baisse de revenus,
  • Un accident de la vie,
  • La naissance d’un enfant,
  • Un mariage,
  • Une dépense imprévue.

Renseignez vous auprès de votre banquier ! La consigne des divers partenaires financiers est la bienveillance.

Alors quelles sont les mesures qui permettent aux banques d’être un peu plus souple ?

Coussin contracyclique ? un terme un peu « barbare » pour nombreux d’entre nous qui ne nous éclaire pas forcément. C’est pourtant bien un mot à connaître lorsque l’on parle d’immobilier. Il s’agit tout simplement d’une réserve imposée aux banques pour faire face aux crises. Et sur insistance des banques, le ministre de l’économie a tout simplement supprimé cette réserve. Ainsi les banquiers bénéficient de bien plus de largesse pour favoriser l’emprunt auprès des entreprises françaises. Mais pas seulement, les ménages pourront également bénéficier de ces facilités pour l’achat de leur maison, de leur appartement ou plus largement de leur projet immobilier.

Crédit immobilier : les ménages exclus de la propriété ?

Le crédit immobilier se durcit vrai ou faux ? Les ménages seront-ils punis en ne pouvant plus emprunter ? De quoi, enflammer la toile et donner matière à réflexion pour les futurs propriétaires.

Le crédit immobilier discorde entre la banque de France et les banquiers français

Que se passe-t-il ? La banque de France a demandé aux banques Françaises de durcirent les conditions d’octroi du crédit immobilier. C’est pourquoi la polémique enfle autour des 100 000 ménages primo-accédants qui pourraient se voir refuser un prêt cette année. Aux vues des chiffres, un taux d’endettement qui croît de plus de 2 année de revenus en 2018 par rapport à 2003, le haut conseil de stabilité demande aux banques d’être plus vigilant sur certains points lors de l’octroi des crédits :

  • Le taux d’endettement ne doit pas dépasser les 33 %,
  • les durées de crédit ne pas être supérieure à 25 ans.

Mais si l’on comprend les craintes du haut conseil de stabilité. Il est aussi difficile pour les acteurs financiers de faire grise mines face à des ménages qui se trouvent confronté à des prix immobiliers en forte croissance ces dernières années.

Que présage l’avenir des futurs emprunteurs ?

Il ne faut pas se laisser griser par les mots et les polémiques. Bien sûr les taux de crédit ont légèrement augmenté ce mois-ci, mais rien d’alarmant. De plus, les banquiers ne pourront pas « serrer aussi fort la vis » face à des acheteurs potentiels. Bien sûr, ils resteront vigilants sur les conditions des crédits immobiliers mais pourront toujours octroyer des prêts aux primo-accédants. Selon les différents communiqués, les banques cherchent également à fidéliser ses clients et trouvent aujourd’hui des solutions pour encore mieux les satisfaire. De quoi réfléchir et retrouver un peu d’espoir dans ces nombreuses polémiques. De nombreux débats tournent sur la toile et alimentent les conversations mais seule votre banquier vous apportera les réponses à vos interrogations.

Notre conseil : consulter plusieurs partenaires avant de prendre votre décision…

 

Un taux fixe ou variable pour mon emprunt ?

Définitions

Crédit à taux fixe :
Un crédit immobilier à taux fixe, désigne un prêt pour lequel un emprunteur a signé un contrat de crédit avec un taux qui restera constant tout au long de la durée du crédit. L’emprunt à taux fixe est souvent plus élevé au début du prêt mais il ne subit pas les variations du marché financier.  Ce type de crédit est plus avantageux pour les investissements dit « à long terme ».
Crédit à taux variable :
Il existe 2 types de crédit à taux variable :
•    Taux variable non capé à la hausse : ce taux de crédit est souvent le moins élevé. Il s’agit souvent d’un « taux d’appel » dont la promotion n’est valable que quelques mois. Ce type de crédit est donc révisable même si les marchés financiers sont fixes.  Les mensualités ou la durée de l’emprunt risquent d’être modifiées en fonction  par votre banque.
•    Taux variable capé à la hausse : en général il est moins haut que le taux fixe et il bénéficie des baisses du marché financier tout en étant limité à la hausse de celui-ci.
De nombreux contrats permettent de garantir une durée fixe et une mensualité maximale en fonction du taux plafond.
Ces taux variables sont indexés sur l’Euribor, indicateur financier de référence pour l’indexation des taux variables.

Taux fixe
Les points forts:

  • Il ne varie pas quel que soit l’évolution de l’Euribor
  • Gestion de votre budget plus facile

Les points faibles :

  • Vous ne bénéficiez pas des baisses de l’Euribo
  • Paiement d’intérêts plus élevés en fonction du marché

Taux Variable

Les points forts :

  • Taux de départ plus faible que le taux fixe
  • Possibilité d’indexé à la baisse le taux de l’emprunt en fonction de la baisse de l’Euribor
  • Remboursement de l’emprunt par anticipation sans pénalités
  • Possibilité de transformation en taux fixe (soumis à conditions)

Les points faibles :

  • Les mensualités peuvent augmenter ou diminuer en fonction de l’Euribor (sauf en cas de crédit contracté sur une courte durée).

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Rappel : assurance emprunteur – Loi Lagarde

L’assurance emprunteur est un élément essentiel de votre emprunt auprès d’un établissement de crédit.
Depuis de nombreuses  années, les banques liaient presque systématiquement l’assurance-crédit de leur groupe à leur proposition de prêt.Ceci malgré, l’article du code de la consommation qui interdit la pratique de « la vente liée ».
Le 1er juillet 2009, Madame le Ministre de l’économie fait adopter la loi Lagarde. Cette loi oblige les banquiers à mettre à disposition de leurs emprunteurs potentiels, une notice informative concernant l’assurance-crédit.
Cette fiche sera complétée conjointement entre le banquier et l’emprunteur.
Elle vise à définir les besoins en assurance de l’emprunteur.
Le profil ainsi détaillé engendrera une proposition de contrat adaptée, par la banque. En parallèle, l’emprunteur pourra rechercher un autre organisme d’assurance pour son prêt sachant que la proposition devra être identique en termes de conditions.

Depuis 2010, la loi Lagarde donne le libre choix à l’emprunteur concernant l’organisme auquel il va souscrire son assurance-crédit lors de son achat immobilier.
Si les banques perdent « le monopole », elles ont la possibilité de refuser l’assurance souscrite par l’emprunteur, ce par un courrier avec l’obligation de préciser les raisons de ce refus.

Récapitulatif des obligations imposées aux banques par la loi Lagarde

  • Remettre une notice d’information concernant les assurances liées au crédit
  • Une banque ne pourra refuser un contrat d’assurance d’un autre établissement que par écrit en notifiant les causes de ce refus
  • La banque ne pourra pas modifier le taux de crédit du prêt en contrepartie de la souscription d’un contrat d’assurance du groupe de celle-ci

L’égalité des contrats est donc de mise en ce qui concerne l’assurance du prêt.

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Les coûts de « rabot » de l’immo….

Les députés ont adopté hier les différents « coups de rabot » proposés par le premier ministre François Fillon.

En effet, le plan de rigueur annoncé par Monsieur le Président de la République va apporter des changements notables dans l’immobilier.

La disparition de Scellier :

La disparition du dispositif fiscal Scellier, à compter du 1er janvier 2013.

La taxe sur les loyers abusifs :

Afin d’éviter les loyers abusifs, une taxe variable sera appliquée aux logements de moins de 13 m² ayant un loyer supérieur à 40 € / m².

Le crédit d’impôt pour le développement durable sanctionné :

En effet, le crédit d’impôt destiné à favoriser l’amélioration de l’habitat en préservant l’environnement (grenelle) va voir son taux de réduction fortement diminuer.

Le PTZ+ , nouvelle version :

Le PTZ+ sera revisité et ne sera plus octroyé pour la subvention d’un logement ancien. Il favorisera désormais l’achat dans le neuf sous certaines conditions.

Revalorisation de l’aide au logement :

L’aide au logement sera indexée sur la croissance, et non plus sur l’inflation. (Taux de croissance prévu par le gouvernement 1%)

Une taxe ménagère :

Une taxe sur les ordures ménagères va être instaurée afin de diminuer les déchets des ménages.

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L’éco-Prêt à Taux Zéro

L’éco-prêt à taux zéro n’a pas remporté le succès escompté par le gouvernement. A peine 170 000 éco-PTZ délivrés contre une estimation de 450 000 par an. Le problème…un dispositif trop compliqué, trop technique qui décourage aussi bien les particuliers que les banques.

Des conditions très contraignantes

Pour être éligible à l’éco-PTZ, les travaux doivent entrer dans un « bouquet » destinés à améliorer les performances énergétiques d’une maison ou d’un appartement et non la rénovation d’une partie du bien du propriétaire.  Le prêt peut financer le changement d’un système de chauffage, à condition que l’emprunteur fasse en même temps isoler le toit, les murs ou les fenêtres, en changeant 50% des ouvertures au moins et 100% du toit.
La liste des travaux éligibles, les matériaux autorisés, les combinaisons possibles exigent une certaine connaissance technique.

Ce prêt peut être contracté sur 10 ans et est limité à 10 000€ pour des travaux d’assainissement, ouvert jusqu’à 20 000€ lorsque deux postes sont concernés et 30 000€ pour trois (isolation des fenêtres, du toit et des murs par exemple). Aucun frais de dossier ne peut vous être indexé par votre banque, en revanche, elle peut vous proposer une assurance, non obligatoire.

Des banquiers plutôt réticents

Au premier abord la majorité des banques ont accueilli l’éco-PTZ avec enthousiasme. Puis, les premières contraintes sont apparues, malgré les devis types, presque aucun des dossiers qui leur arrivent n’est conforme, et c’est à eux de vérifier cette conformité, car il n’est pas prévu de recours auprès de professionnels. Une sorte d’épée Damoclès au dessus de leurs têtes, car si ils se trompent et accordent un prêt à des travaux inéligibles, les établissements financiers peuvent être amenés à rembourser le coût du crédit que l’Etat prend en charge!

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Un dossier béton pour séduire son banquier

(Lesiteimmo.com) – Vous êtes prêt à acheter, il ne vous reste plus que la case « prêt immobilier » pour lancer votre projet. Nous vous proposons quelques astuces pour apparaître plus attractif aux yeux de votre banquier et obtenir un prêt immobilier intéressant…

Pour obtenir un crédit immobilier, il faut savoir « vendre » son dossier aux banques. Et pour cela, il existe des astuces de base à respecter qui permettent d’être plus attractif aux yeux d’un banquier. Pour commencer, prime à la stabilité : un banquier ne prend que des risques limités.

Ainsi, un candidat à l’emprunt sera toujours mieux accueilli s’il peut se prévaloir d’une solidité professionnelle et donc, en l’occurrence, d’un CDI (hors période d’essai). Pour les personnes en contrat « précaire », la démarche sera plus longue et l’obtention d’un crédit plus difficile. Concernant les professions libérales ou autres indépendants, un historique de trois ans de votre bilan sera demandé.

Deuxième élément, la capacité d’épargne. Car les banques préfèrent évidemment les fourmis aux cigales. En effet, le banquier examinera sur les 3 ou 6 derniers mois la façon dont on gère ses comptes en « bon père de famille ». Découverts réguliers et absence d’épargne mensuelle sont autant de signes qui l’alerteront sur une difficulté à tenir un budget.

Un crédit revolving ? Alerte !

Attention, les banques n’étudient pas les apports et la capacité d’épargne de la même manière selon l’âge et la situation professionnelle. S’il est compréhensible qu’un jeune actif n’a pu se constituer un apport important, ce sera plus compliqué pour une personne ayant de l’ancienneté.

Troisième élément, les crédits en cours. Tous les crédits à la consommation, et notamment les cartes de crédit (cartes d’enseigne, facilités de paiement), doivent être clos avant de monter un dossier. Car les réserves d’argent et autres « revolving » sonnent comme autant d’alertes pour un banquier qui s’apprête à consentir un prêt.

En résumé, lors d’un rendez-vous pour monter un prêt immobilier, votre conseiller vous demandera une liste de documents importants.

  • vos deux derniers avis d’imposition
  • vos 3 derniers bulletins de salaire
  • votre compromis de vente
  • si vous prévoyez de faire des travaux, vos devis pour estimer correctement l’enveloppe budgétaire à ajouter au prêt.
  • votre contrat de travail
  • vos 3 derniers relevés de compte

Bien entendu, si vous empruntez à 2, toutes ces pièces doivent être individuelles.

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