DPE : les avantages lors de l’achat d’un bien Immobilier

DPE, lorsqu’on envisage l’achat d’un bien immobilier. Désormais l’un des critères de plus en plus pris en compte est le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ce document fournit une évaluation de la consommation énergétique du bien ainsi que son impact environnemental. Un DPE classé de A à G, où A représente une performance énergétique exemplaire et G un bâtiment très énergivore, peut influencer la décision d’achat. Toutefois, un DPE défavorable, souvent perçu comme un inconvénient majeur, peut en réalité présenter plusieurs avantages pour les acquéreurs avertis. Voici pourquoi un DPE mauvais peut se transformer en opportunité lors de l’achat d’une propriété.

DPE et négociation du prix d’achat

L’un des premiers avantages d’un mauvais DPE est la possibilité de négocier le prix du bien immobilier. Un bien mal classé sur le plan énergétique (classe F ou G, par exemple) peut refroidir de nombreux acheteurs potentiels. Cela peut jouer en votre faveur. Le propriétaire actuel sera peut-être plus enclin à accepter une offre plus basse, surtout si le bien est sur le marché depuis un certain temps. De cette manière, vous pouvez acquérir une propriété à un prix bien en deçà de sa valeur potentielle après rénovation.

Source : infographie Effy

DPE et subventions et aides à la rénovation énergétique

En France, des aides financières sont disponibles pour encourager la rénovation énergétique des logements. Si le bien que vous souhaitez acheter possède un DPE défavorable, vous pourrez bénéficier de subventions. Comme « MaPrimeRénov‘ », des prêts à taux zéro, ou encore des dispositifs d’incitation fiscale tels que les « Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) ». Ces aides permettent de réduire le coût global des travaux et de rendre le projet de rénovation plus attractif financièrement.

La valorisation du bien après travaux

Un autre avantage d’un bien mal noté sur le DPE est la possibilité de le valoriser de manière significative après des travaux de rénovation énergétique. L’amélioration de l’isolation, en remplaçant les systèmes de chauffage ou en installant des fenêtres à double vitrage, vous pouvez remonter la note du DPE. Ce qui vous conduit donc augmenter la valeur de votre bien sur le marché. Non seulement vous en ferez un logement plus économe en énergie. Mais vous pourrez également revendre à un prix supérieur à celui de votre achat, tout en profitant d’un confort thermique amélioré pendant que vous y habitez.

L’impact écologique positif du DPE

Rénover un bien immobilier énergivore permet de réduire son empreinte carbone et de contribuer activement à la lutte contre le changement climatique. Si vous achetez un bien avec un mauvais DPE et réalisez des travaux, vous participez à la transition énergétique et à la protection de l’environnement. Ce choix responsable peut également avoir un effet positif sur votre consommation quotidienne d’énergie, en réduisant vos factures à long terme.

Personnalisation des travaux !

Lorsque vous achetez un bien avec un mauvais DPE. Il est probable que des travaux de rénovation soient nécessaires. Cela vous donne une opportunité unique de personnaliser les améliorations. Celles-ci se feront suivant vos besoins et préférences. Plutôt que de vivre dans un bien déjà rénové par un précédent propriétaire, vous avez l’avantage de choisir : les matériaux, les systèmes de chauffage ou les solutions d’isolation qui vous conviennent le mieux. Cela tant en termes de budget que d’efficacité énergétique.

Meilleure préparation aux futures régulations immobilières

Les réglementations immobilières liées à la performance énergétique sont de plus en plus strictes en France. En anticipant ces évolutions et en rénovant un bien à faible DPE, vous vous assurez d’être en conformité avec les normes futures. Ce qui vous évite d’éventuelles sanctions ou dévalorisations du bien. De plus, un logement énergétiquement performant pourrait devenir un critère essentiel pour louer ou revendre à l’avenir. Ceci notamment dans les zones urbaines où les exigences sont souvent plus élevées.

Source : infographie Effy

En conclusion, un mauvais DPE ne devrait pas forcément être perçu comme une barrière à l’achat d’un bien immobilier. Bien au contraire, il peut représenter une réelle opportunité pour les acheteurs. Que ce soit pour négocier le prix, bénéficier d’aides à la rénovation ou valoriser un bien à long terme. Ainsi, un mauvais DPE peut se transformer en levier financier et écologique. Pour les acquéreurs prêts à s’investir dans des travaux de rénovation, il peut s’agir d’un investissement intelligent qui combine économies à court terme et valorisation à long terme.

Ainsi, avant de rejeter un bien en raison de sa performance énergétique, il peut être judicieux de considérer les nombreux avantages que cela peut offrir !

Maison d’Hôtes : du rêve à la rentabilité

Une maison d’hôtes, de plus en plus de Français sont attirés par l’idée d’ouvrir une maison d’hôtes. C’est un projet, qui allie souvent un changement de vie et la recherche d’une activité professionnelle épanouissante. Cette idée fait rêver beaucoup de citadins en quête de reconversion. Toutefois, transformer ce rêve en une entreprise rentable n’est pas une mince affaire. Entre la passion de l’accueil et les exigences financières, le chemin vers la réussite est semé d’embûches.

Maison d’hôtes et le rêve d’une vie à la campagne !

Nombreux sont ceux qui imaginent leur avenir dans une charmante demeure à la campagne. Entourée de verdure, où ils pourraient accueillir des voyageurs en quête de tranquillité. Ouvrir une maison d’hôtes, c’est avant tout offrir une expérience unique à ses visiteurs. Une parenthèse de déconnexion dans un cadre souvent idyllique. Ce projet de vie séduit particulièrement les couples et les jeunes retraités, désireux de quitter le tumulte urbain pour une existence plus paisible et proche de la nature.

Source : Le marché des chambres d’hôtes par le crédit agricole

Quelle préparation pour l’ouverture d’une maison d’hôtes ?

Avant de se lancer, il est crucial de bien se préparer. Choisir le bon emplacement, souvent rural mais pas trop isolé, est une première étape décisive. La maison elle-même doit répondre à certaines normes. Non seulement en termes de confort et de sécurité, mais aussi en respectant les critères de classement des hébergements touristiques. Il est également indispensable de réaliser une étude de marché pour évaluer la demande dans la région choisie, la concurrence et le prix que les futurs clients seraient prêts à payer.

L’investissement initial peut être conséquent. En effet, cela peut vite chiffrer si des travaux de rénovation sont nécessaires. Entre l’achat de la propriété, les aménagements, la décoration, et les frais de mise aux normes, le budget peut rapidement s’alourdir. Il est donc recommandé de prévoir un apport personnel suffisant et de se tourner vers des aides financières. Comme les prêts à taux zéro pour les travaux de rénovation énergétique ou les subventions locales pour le développement touristique.

Le défi de taille d’une maison d’hôte : la rentabilité

Si l’accueil et la convivialité sont indispensables pour fidéliser la clientèle, la rentabilité repose sur une gestion rigoureuse de l’activité. Les propriétaires de maisons d’hôtes doivent jongler entre plusieurs rôles : hôtes, gestionnaires, commerciaux et parfois même cuisiniers. La maîtrise des outils numériques est également essentielle pour se faire connaître, gérer les réservations et optimiser le taux d’occupation.

Le revenu généré par une maison d’hôtes peut varier considérablement en fonction de la saisonnalité, du nombre de chambres, et du positionnement tarifaire. Les charges courantes, telles que l’entretien, les assurances, les impôts locaux, ainsi que les frais de marketing et de gestion des plateformes de réservation en ligne, viennent également réduire la marge de profit.

La clé de la réussite : l’expérience client !

Pour se démarquer dans un marché de plus en plus concurrentiel, l’expérience client doit être au cœur de l’activité. Offrir un service personnalisé, créer une atmosphère chaleureuse et unique, et proposer des activités ou des services additionnels (comme des repas locaux, des ateliers créatifs, ou des visites guidées). Tous sont autant de moyens de fidéliser la clientèle et de susciter le bouche-à-oreille.

Certaines maisons d’hôtes misent également sur des thématiques spécifiques ou des engagements écoresponsables pour attirer une clientèle sensible à ces valeurs. L’accueil en toute simplicité, l’écoute des attentes des clients, et la capacité à s’adapter à leurs besoins sont des éléments déterminants pour assurer le succès à long terme de l’entreprise.

En conclusion, ouvrir une maison d’hôtes peut être une aventure humaine et professionnelle enrichissante, à condition de bien s’y préparer. Il est primordial de gérer l’activité avec rigueur. Derrière le rêve d’une vie à la campagne se cache une réalité exigeante. La passion pour l’accueil doit se conjuguer avec des compétences en gestion et en marketing. Pour ceux qui sauront relever ce défi, la rentabilité sera au rendez-vous. Ce qui leur permettra de vivre pleinement cette reconversion tant espérée.

Un gîte : un investissement rentable ?

Ouvrir un gîte est un projet qui séduit de plus en plus d’investisseurs et de particuliers en quête de reconversion. Mais au-delà du rêve de recevoir des voyageurs dans un cadre charmant, il est essentiel de bien comprendre les avantages et les revenus que peut générer cette activité. Cet article fait le point sur les atouts d’un gîte et les perspectives de rentabilité qu’il offre.

Les avantages d’un gîte !

L’un des principaux avantages de l’ouverture d’un gîte est la possibilité de générer un complément de revenus. Pour de nombreux propriétaires, l’exploitation d’un gîte permet de rentabiliser un bien immobilier existant, comme une résidence secondaire ou une ancienne ferme rénovée. Le revenu généré peut servir à couvrir les frais d’entretien de la propriété, à rembourser un emprunt immobilier, ou tout simplement à améliorer son confort de vie.

Gérer un gîte, c’est aussi adopter un mode de vie souvent plus calme et en harmonie avec la nature, surtout si le gîte est situé en milieu rural. Pour ceux qui cherchent à fuir le stress de la vie urbaine, cette activité peut représenter une reconversion idéale, offrant la possibilité de travailler de chez soi tout en restant en contact avec des personnes venues du monde entier.

Le marché des hébergements touristiques est en pleine expansion. Notamment en raison du développement du tourisme local et de l’essor des plateformes de réservation en ligne. Les gîtes, en particulier ceux situés dans des zones touristiques ou rurales prisées, bénéficient de cette dynamique. En outre, le tourisme durable et les séjours au vert sont de plus en plus recherchés. Ce qui offre ainsi un fort potentiel de développement pour les gîtes bien situés et bien aménagés.

En fonction du statut choisi pour l’exploitation du gîte, les propriétaires peuvent bénéficier de régimes fiscaux avantageux. Par exemple, le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) permet de bénéficier d’un abattement fiscal ou de déduire certaines charges (comme les travaux ou les intérêts d’emprunt) des revenus locatifs. De plus, les propriétaires peuvent, sous certaines conditions, bénéficier de la réduction d’impôt sur le revenu liée à l’investissement en zone de revitalisation rurale (ZRR).

Quels revenus pour la gestion d’un gîte ?

Les revenus d’un gîte peuvent varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs :

Tout d’abord, l’emplacement du gîte. La situation de celui-ci dans une région touristique populaire, proche des sites d’intérêt, ou offrant des activités attractives (randonnées, plages, montagnes) aura tendance à générer des revenus plus élevés. Par rapport, à un gîte isolé dans une zone moins fréquentée.

Ensuite la typologie du gîte. Le confort, la capacité d’accueil, et les équipements proposés (piscine, spa, etc.) influent directement sur le tarif de location. Un gîte haut de gamme pourra se louer à des tarifs plus élevés. Cependant il nécessitera également un investissement initial plus important.

Les revenus d’un gîte sont souvent soumis à la saisonnalité. Un gîte situé en montagne par exemple, pourra générer des revenus élevés en hiver et en été. Mais attention il peut connaître une baisse d’activité au printemps et en automne. Il est donc important de bien gérer ces variations en ajustant les tarifs ou en proposant des offres spéciales en basse saison.

Quels sont les chiffres clés à retenir pour la gestion d’un gîte ?

En moyenne, un gîte peut générer entre 10 000 et 25 000 euros de revenus annuels, selon sa taille, son emplacement et son taux d’occupation. Pour les gîtes haut de gamme ou situés dans des zones très touristiques, les revenus peuvent être bien supérieurs. Cependant, il est important de noter que ces revenus sont bruts, et qu’il convient de déduire les charges liées à l’exploitation du gîte, telles que :

Les frais de maintenance et d’entretien : nettoyage, réparations, remplacement du matériel, etc.

Les charges de fonctionnement : eau, électricité, chauffage, assurance, etc.

Les frais de gestion: si vous passez par une agence ou une plateforme de réservation, ces intermédiaires prélèvent une commission sur chaque réservation.

En fin de compte, la rentabilité nette d’un gîte dépendra de la gestion rigoureuse de ces coûts par rapport aux revenus générés.

En conclusion, ouvrir un gîte présente de nombreux avantages, tant sur le plan financier que personnel. C’est une activité qui peut offrir un complément de revenus intéressant. Voire devenir une source de revenus principale pour ceux qui parviennent à optimiser leur gestion et à se démarquer dans un marché concurrentiel. Cependant, comme toute activité commerciale, la création d’un gîte nécessite une réflexion approfondie. Il est important d’effectuer une étude de marché, et une gestion rigoureuse pour garantir sa rentabilité à long terme. Avec les bonnes stratégies, un gîte bien situé et bien géré peut s’avérer être un investissement rentable et épanouissant.

Crédit immobilier : nouveau prêt à taux préférentiel pour les Primo-Accédants ?

Crédit immobilier et rentrée sont souvent l’occasion de repenser ses projets. Et pour beaucoup, achater une résidence principale figure en tête de liste. Cependant, pour les primo-accédants, l’accès au crédit immobilier est de plus en plus difficile. Cela est du notamment aux taux d’intérêt qui dépassent actuellement les 3,80% à 3,90%, selon les données d’Empruntis pour le mois d’août 2024. Ce contexte rend l’obtention d’un prêt particulièrement complexe pour ceux qui ne disposent pas d’un apport personnel conséquent, situation fréquente pour les primo-accédants.

Lire aussi : https://news.lesiteimmo.com/2024/08/31/credits-immobilier/

Crédit immobilier : une idée nouvelle pour les Primo-accédants ?

Face à ce défi, la Fédération française du bâtiment (FFB), sous la direction d’Olivier Salleron, propose la création d’un nouveau dispositif : le Prêt à Taux Préférentiel (PTP). Ce prêt, spécifiquement conçu pour les primo-accédants, offrirait un taux d’intérêt inférieur de 2% par rapport au taux moyen du marché. Ainsi, dans le contexte actuel, un tel prêt afficherait un taux compris entre 1,80% et 1,90%. Pour rendre ce projet viable, l’État financerait la différence entre le taux du PTP et celui du marché, le transformant ainsi en un prêt aidé, semblable au Prêt à Taux Zéro (PTZ).

Contrairement au PTZ, le PTP serait accessible à tous les primo-accédants, sans condition de ressources. Cette mesure pourrait considérablement faciliter l’accès à la propriété pour de nombreux ménages qui, jusque-là, se heurtaient à des obstacles financiers insurmontables

Le débat autour du PTZ : vers un retour à des conditions plus souples ?

Parallèlement à cette proposition, la FFB plaide également pour un retour à des conditions d’accès au PTZ plus inclusives. Depuis le 1er avril 2024, les conditions d’obtention de ce prêt se sont durcies : l’achat de maisons individuelles n’est plus éligible, et seuls les logements neufs situés dans les zones tendues (A et B1) peuvent bénéficier du PTZ. Ces restrictions limitent drastiquement les options des primo-accédants.

Olivier Salleron milite donc pour un rétablissement du PTZ sur l’ensemble du territoire, incluant toutes les zones (A, B1, B2, et C) et tous types de logements, y compris les maisons individuelles. Selon lui, une telle réforme permettrait de relancer le marché du logement neuf en répondant à une demande toujours présente.

Ces propositions seront au cœur des discussions prévues entre la FFB et les instances financières, notamment lors de la rencontre du 3 septembre entre Olivier Salleron et Slavomir Krupa, président de la Société générale et de la Fédération bancaire française. Ces échanges pourraient bien marquer le début d’une nouvelle ère pour les primo-accédants, facilitant l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de ménages.

Crédit immobilier : une bonne nouvelle pour les Primo-Accédants en 2024

Les crédits immobilier connaissent une dynamique encourageante en 2024, avec des signes de reprise. Selon les récentes données de la Banque de France, les banques augmentent progressivement la production de prêts immobiliers, offrant ainsi des perspectives positives pour les primo-accédants. Cette amélioration du marché est principalement due à la baisse continue des taux d’intérêt, rendant l’accession à la propriété plus accessible que jamais pour les nouveaux acheteurs.

Une reprise notable de la production de crédits immobiliers ?

En juin 2024, la production de prêts immobiliers a atteint 8,6 milliards d’euros. Ce qui marque une hausse de plus de 6% par rapport au mois précédent. Ce chiffre témoigne du retour en force des banques sur le marché du crédit immobilier, après une période de ralentissement. Cette reprise est particulièrement bénéfique pour les primo-accédants. En effet, ils représentent désormais une part croissante des nouveaux emprunteurs.

Source : Banque de France ; dernier point affiché : janvier 2024 (G7) et décembre 2023 (G8)

La baisse des taux d’intérêt des crédits immobilier est elle un atout pour les primo-accédants ?

L’un des facteurs clés de cette reprise est la baisse continue des taux d’intérêt. En 2024, les taux d’intérêt sur les prêts immobiliers ont atteint des niveaux historiquement bas. Ce qui réduit considérablement le coût des emprunts pour les primo-accédants. Cette baisse des taux est un levier crucial pour faciliter l’accès à la propriété, en rendant les mensualités plus abordables et en améliorant le taux d’endettement des ménages.

L’utilisation accrue des marges de dérogation est elle positive ?

Grâce à l’utilisation accrue des marges de dérogation autorisées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), les banques bénéficient davantage de flexibilité pour accorder des prêts à des ménages. Ceux dont le taux d’endettement dépasse théoriquement la limite fixée à 35%. Cette flexibilité permet de financer davantage de projets d’accession à la propriété. Notamment pour ceux qui achètent leur premier logement. Les primo-accédants, souvent confrontés à des contraintes budgétaires plus strictes, bénéficient directement de cette adaptation des critères d’octroi de prêts.

Comment l’allongement des durées de crédits immobilier est elle bénéfique ?

En parallèle de la baisse des taux, les conditions pour obtenir un crédit immobilier continuent de s’améliorer. Ceci grâce à des offres de prêts sur des durées plus longues, allant jusqu’à 25 ou 30 ans. Cet allongement des durées de remboursement réduit les mensualités. Ce qui permet à un plus grand nombre de ménages, notamment les jeunes et ceux qui disposent de revenus modestes, de devenir propriétaires. Cette tendance est particulièrement avantageuse pour les primo-accédants. En effet, ils peuvent ainsi accéder plus facilement au financement de leur résidence principale.

Croissance nominale des prix de l’immobilier résidentiel (par an, %)

Sources : Oxford Economics, AEW

En conclusion, les récentes évolutions du marché du crédit immobilier en 2024 offrent des perspectives particulièrement encourageantes pour les primo-accédants. La baisse des taux d’intérêt, combinée à une flexibilité accrue des banques et à des durées de prêt plus longues, permet à un plus grand nombre de ménages d’accéder à la propriété. Ces conditions favorables marquent un tournant positif pour ceux qui souhaitent acheter leur premier logement, leur offrant des opportunités de financement plus accessibles et avantageuses.

SCI (Société Civile Immobilière) : quels sont les avantages pour l’acheter d’un bien immobilier ?

La Société Civile Immobilière (SCI) est une structure juridique, de plus en plus prisée, pour l’acquisition et la gestion de biens immobiliers. Que ce soit pour un investissement locatif, la gestion d’un patrimoine familial ou encore la préparation de la transmission de biens, la SCI offre de nombreux avantages. Explorons les principales raisons pour lesquelles acheter un bien immobilier en SCI peut être une option judicieuse.

Quels sont les avantages pour la gestion de son patrimoine avec une SCI ?

Le premier des avantages est la simplification de la gestion collective. La SCI permet à plusieurs personnes (souvent des membres d’une même famille) de détenir ensemble un bien immobilier. Chaque associé détient des parts sociales en fonction de son apport. Cette structure simplifie la gestion collective du bien. Elle évite ainsi les complications de l’indivision, où chaque décision doivent se prendre à l’unanimité.

Ensuite la prise de décision centralisée qui est bien plus facile. En effet, dans une SCI, la gestion du bien est attribué à un ou plusieurs gérants, nommés par les associés. Ce mode de fonctionnement permet une prise de décision plus rapide et plus efficace. En effet, les gérants ont le pouvoir de gérer le bien au quotidien, sans devoir consulter tous les associés pour chaque action.

Quels sont les avantages en termes de fiscalité ?

L’un des avantages majeurs de la SCI réside dans la possibilité de choisir entre deux régimes fiscaux. Qui sont l’impôt sur le revenu (IR) ou l’impôt sur les sociétés (IS). Sous le régime de l’IR, les revenus locatifs sont imposable dans la catégorie des revenus fonciers. Sous le régime de l’IS, les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés. Ce régime est avantageux si les revenus du bien sont élevés. Car les taux d’imposition sont souvent plus faibles que ceux appliqués aux personnes physiques. De plus, sous l’IS, les amortissements sont déduits, ce qui réduit le montant imposable.

Ensuite la SCI facilite la transmission du patrimoine immobilier. En effet, les parts sociales de la SCI peuvent se transmettre de manière progressive. Ce qui permet ainsi de bénéficier des abattements fiscaux sur les donations tous les 15 ans. Cela permet de limiter le coût fiscal de la transmission aux héritiers.

Quel protection pour le patrimoine personnel permet une SCI ?

Dans une SCI, la responsabilité des associés se limite à hauteur de leurs apports. Cela signifie que si la SCI rencontre des difficultés financières. Les créanciers ne peuvent se retourner que sur les biens de la SCI. Ainsi vous préservez le patrimoine personnel des associés. Cette limitation offre une protection appréciable du patrimoine personnel, en particulier pour les investissements immobiliers importants.

Pour les professionnels qui souhaitent séparer leurs biens personnels de leur activité professionnelle, la SCI est une solution idéale. Par exemple, un professionnel libéral peut détenir ses locaux professionnels via une SCI. Ceci tout en protégeant ses biens personnels en cas de difficultés liées à son activité.

Quels sont les avantages en termes juridique qu’apporte une SCI ?

La SCI offre une grande flexibilité dans la rédaction des statuts. Ce qui permet plus d’adaptabilité aux besoins spécifiques des associés. Par exemple, les statuts peuvent prévoir des règles spécifiques concernant la répartition des bénéfices, la cession des parts sociales, ou encore la nomination des gérants.

La cession des parts sociales d’une SCI est plus simple que la vente d’un bien immobilier en direct. Elle ne nécessite pas forcément de passer par un acte notarié. Ce qui réduit les coûts et simplifie les démarches administratives. De plus, elle permet une certaine fluidité dans la gestion du capital social de la société.

En bref, acheter un bien immobilier en SCI présente de nombreux avantages. Tant sur le plan de la gestion que sur celui de la fiscalité ou de la protection du patrimoine. Cette structure juridique offre une flexibilité précieuse pour les investisseurs. Qu’ils soient particuliers ou professionnels, tout en facilitant la transmission du patrimoine à moindre coût fiscal. Toutefois, avant de se lancer, il est essentiel de bien comprendre les spécificités d’une SCI. Il est préférable de consulter un professionnel pour s’assurer que cette solution est la plus adaptée à sa situation personnelle et patrimoniale.

Achat immobilier : est-ce le bon moment pour acheter en 2024 ?

L’achat d’un bien immobilier est l’une des décisions financières les plus importantes dans la vie d’une personne. En 2024, la question est : est-il judicieux d’investir dans l’immobilier en 2024 ? Surtout dans un contexte économique marqué par des évolutions significatives. Cet article vise à explorer les différents aspects à considérer pour déterminer si l’année 2024 est propice à l’acquisition d’un bien immobilier.

Quel est le contexte économique global ?

Le marché immobilier est fortement influencé par la situation économique générale. En 2024, plusieurs facteurs économiques doivent être pris en compte.

Tout d’abord, l’inflation et les taux d’intérêt qui en 2024 reste des sujets de préoccupation pour de nombreux pays. Une inflation élevée tend à pousser les banques centrales à augmenter les taux d’intérêt pour la contenir. Les taux d’intérêt, à leur tour, affectent directement les prêts hypothécaires. Si les taux sont élevés, le coût des emprunts augmente, ce qui peut rendre l’achat immobilier moins attractif.

Ensuite, la situation de l’emploi qui influence également la capacité des ménages à acheter un bien immobilier. En 2024, la stabilité de l’emploi et l’évolution des salaires sont des facteurs déterminants. Dans un contexte où le marché du travail est favorable et où les salaires augmentent, les ménages peuvent se sentir plus confiants pour acheter.

Quelles sont les tendances du marché ?

a. L’évolution des prix de l’immobilier

En 2024, les prix de l’immobilier varient considérablement en fonction des régions. Dans certaines grandes métropoles, les prix continuent de grimper en raison de la demande élevée et de l’offre limitée. En revanche, dans d’autres régions, notamment dans les zones rurales ou les villes de taille moyenne, les prix peuvent être plus stables ou même en baisse. Il est donc crucial de bien étudier le marché local avant de prendre une décision.

Source FNAIM (1er juin 2024)

b. L’offre et la demande

La loi de l’offre et de la demande reste un principe fondamental dans l’immobilier. En 2024, certaines zones connaissent une pénurie de logements, ce qui maintient les prix à un niveau élevé. D’autres régions, en revanche, voient une augmentation de l’offre, notamment avec de nouveaux projets de construction, ce qui pourrait stabiliser ou faire baisser les prix.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un achat immobilier en 2024 ?

a. Les avantages

Tout d’abord analysons l’aspect investissement à long terme qui montre que malgré les fluctuations à court terme, l’immobilier reste généralement un investissement sûr du long terme.

Ensuite la partie patrimoine, car acheter un bien immobilier permet de constituer un patrimoine durable qui peut être transmis aux générations futures.

Enfin l’aspect sécuritaire, qui montre qu’être propriétaire offre une sécurité supplémentaire, notamment en période d’incertitude économique.

    b. Les inconvénients

    Le premier, le coût d’acquisition élevé qui en 2024 est assez marqué par des taux d’intérêt potentiellement élevés. Ceux-ci augmentent le coût total de l’achat, rendant les mensualités plus lourdes.

    Le second le coût des frais annexes, qui lors d’un achat d’un bien immobilier entraîne des frais supplémentaires, comme les frais de notaire, les taxes et les coûts d’entretien.

    Le troisième, les risques de dévaluation qui peuvent dans certaines régions être important. Il existe un risque que la valeur du bien diminue à cause de facteurs économiques locaux.

      Quelles sont les alternatives à l’achat immobilier?

      Si l’achat immobilier en 2024 ne semble pas favorable, il est important de considérer d’autres options. Tel que la location qui offre plus de flexibilité, surtout si le marché immobilier est incertain ou si votre situation professionnelle ou personnelle est susceptible de changer à court terme. Ou bien l’investissement dans d’autres classes d’actifs. Pourquoi ne pas envisager d’autres formes d’investissement, comme les actions, les obligations ou les fonds immobiliers (REITs). Ils constituent une alternative pour faire fructifier votre capital sans les contraintes liées à la propriété immobilière.

      Décider d’acheter un bien immobilier en 2024 dépend de nombreux facteurs, dont le contexte économique, les tendances du marché immobilier local, et votre situation personnelle. Si les taux d’intérêt et les prix sont élevés, il peut être judicieux d’attendre une meilleure opportunité. Cependant, si votre situation financière est solide et que vous trouvez une bonne affaire, 2024 peut également être une année propice pour devenir propriétaire. Comme toujours, une analyse approfondie et un conseil professionnel adapté sont recommandés avant de prendre une décision aussi importante.

      Immobilier Neuf : un regain d’espoir malgré une crise persistante

      L’immobilier neuf sort quelques chiffres, que le ministère de la transition énergétique vient publié. Un vent d’optimisme pour ces résultats, mais sans grand bon pour retrouver l’euphorie dans ce secteur du logement. Malgré la hausse des réservations, on note encore une baisse des réservations pour le secteur du neuf. Alors quel impact cela va engendré sur les professionnels du secteur et le marché de l’emploi dans le bâtiment.

      Un vent d’optimisme pour le logement neuf ?

      L’annonce récente d’une légère augmentation des réservations de logements neufs au deuxième trimestre 2024 suscite un certain optimisme. Dans un secteur qui traverse une crise profonde depuis plusieurs années. Selon les chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique, les réservations de logements neufs commercialisés par des promoteurs immobiliers enregistrent une hausse de 3,3% par rapport au trimestre précédent, atteignant un total de 16.199 unités. Cette progression, bien que modeste, marque la première hausse trimestrielle après une longue période de déclin.

      Quelles sont les secteurs qui montrent un rebond ?

      Les détails montrent que cette croissance est principalement tirée par les réservations de nouvelles constructions. En effet, elles marquent une augmentation de 2,4%. Alors que les logements neufs en cours de construction sur des structures existantes bondissent de 10,4%. Ces chiffres, bien que encourageants, doivent toutefois être interprétés avec prudence.

      Quelles sont les raisons de cette tendance sur l’immobilier neuf ?

      En effet, sur une base annuelle, le nombre de réservations continue de baisser. On note une chute de 11,9% par rapport au deuxième trimestre 2023. Cette tendance négative est particulièrement marquée dans le segment des nouvelles constructions. La diminution atteint 14,2% dans ce secteur. Ce contexte reflète les difficultés économiques persistantes qui pèsent sur le secteur de la construction neuve. Notamment en raison de la hausse des coûts de construction et des conditions de financement plus strictes.

      Parallèlement, le nombre de nouveaux logements mis en vente par les promoteurs diminuent également de 4,1% par rapport au premier trimestre 2024. Mais on peut également noté la baisse de 35,7% sur un an. Cette réduction de l’offre concerne principalement les appartements, dont les mises en vente ont reculé de 5%. Tandis que le nombre de maisons mises sur le marché augmente de près de 10%. Le stock global de logements neufs disponibles est en baisse, ce qui accentue les tensions sur le marché.

      Quel impact sur les prix de l’immobilier neuf ?

      Le prix des appartements neufs connaît une légère diminution, avec un prix moyen au mètre carré s’établissant à 4.749 euros. Chiffre en baisse de 1% par rapport au trimestre précédent. Cependant, cette baisse ne concerne pas tous les types de biens, les studios étant exclus de cette tendance.

      L’emploi et la crise du neuf, qu’en est il ?

      Ces évolutions interviennent dans un contexte où la crise du logement neuf s’aggrave, avec des effets directs sur l’emploi dans le secteur du bâtiment. Depuis le début de l’année, 25.000 emplois ont déjà été supprimés. Et les prévisions de la Fédération française du bâtiment sont alarmantes. Car la fédération prévoit la perte de 150.000 emplois d’ici 2025 si aucune mesure de relance n’est mise en place.

      En conclusion, bien que l’augmentation des réservations de logements neufs au deuxième trimestre 2024 offre une lueur d’espoir, la situation globale du secteur reste préoccupante. Les acteurs de l’immobilier et les pouvoirs publics devront conjuguer leurs efforts pour redynamiser le marché et prévenir une crise sociale majeure liée à la destruction massive d’emplois dans le bâtiment.

      Risques climatiques et crédit immobilier : vers une nouvelle donne ?

      Risques climatiques, ils ne sont plus une préoccupation lointaine. Leurs effets se font ressentir de manière tangible, notamment dans le secteur immobilier. Inondations, sécheresses, tempêtes… Autant de phénomènes qui mettent en péril la stabilité des biens immobiliers et, par ricochet, l’accès au financement pour les acquéreurs.

      Source : MTES, Gaspar, 2017 – © IGN, BD Carto®, 2016.
      Traitements : SDES, 2019

      Les aléas climatiques : une menace pour l’immobilier ?

      Les événements climatiques extrêmes se multiplient en France :

      • Inondations : elles peuvent endommager les fondations, provoquer des moisissures et rendre les habitations inhabitables.
      • Sécheresses : elles favorisent le retrait-gonflement des sols argileux, entraînant des fissures et menaçant la structure des bâtiments. (A lire notre article https://news.lesiteimmo.com/2024/06/26/les-fissures-dans-les-maisons/)
      • Tempêtes et submersions marines : particulièrement préoccupantes pour les zones côtières, elles augmentent le risque de destruction partielle ou totale des habitations.

      Évolution de la sinistralité catastrophes naturelles non-auto entre 1982 et 2022 (En M€ 2022)

      © SDES

      Note de lecture : le pic de 2017 correspond aux ouragans Irma et Maria survenus en septembre.
      Note : le coût des sinistres Cat-Nat s’entend hors véhicules terrestres à moteur et hors franchise pour l’ensemble du territoire français. Au-delà des 2 grandes classes de périls inondations et sécheresse, tous les autres périls (mouvements de terrain, séismes, avalanches, vents cycloniques, etc.) sont regroupés dans la modalité « autres ». En l’absence de consolidation des exercices récents (péril sécheresse depuis 2015, péril inondation et autres périls depuis 2019), les estimations sur la période 2015-2020 incluent une marge d’incertitude (estimations CCR).
      Champ : France entière (métropole et outre-mer).
      Source : Caisse centrale de réassurance, 2023

      Les banques resserrent les conditions d’octroi face aux risques climatiques.

      Face à ces risques croissants, certaines banques adoptent une posture plus prudente. Laura Martino, directrice des partenariats bancaires chez Cafpi, souligne :

      « De nombreux établissements bancaires sont déjà très vigilants sur les biens situés en zone inondable. Aujourd’hui, ils commencent même à refuser de financer les résidences de bord de mer, sur le trait de côte, du fait de la montée des eaux et du risque que, demain, ces secteurs deviennent inondables. »

      Cette vigilance se traduit par :

      • Des refus de financement pour des biens situés dans des zones à risque élevé.
      • Des exigences renforcées en termes d’épargne de précaution de la part des emprunteurs.
      • Une diminution du taux de financement, passant parfois de 100% à 70-80% du montant du bien.

      Cependant, toutes les banques ne suivent pas cette tendance. Certaines institutions, comme La Banque Postale ou le LCL, affirment ne pas avoir modifié leurs critères d’octroi en fonction des risques climatiques.

      Le rôle crucial de l’assurance et du régime Cat Nat face aux risques climatiques.

      Le régime des catastrophes naturelles (Cat Nat) joue un rôle central dans la protection des biens immobiliers. Toutefois, ce système est déficitaire depuis 2015, mettant en question sa pérennité. Selon un bulletin de la Banque de France publié à l’automne 2023 :

      « A l’heure actuelle, l’exposition du secteur bancaire aux risques climatiques à travers l’immobilier résidentiel semble maîtrisée. Les travaux de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution suggèrent que ces mécanismes seront mis en tension à l’horizon 2050. »

      Pour assurer la viabilité du régime Cat Nat, le gouvernement prévoit :

      • Une augmentation des cotisations finançant le régime à partir de 2025. Par exemple, la surprime Cat Nat appliquée aux contrats d’assurance habitation passera de 12% à 20%.
      • La mise en place de mesures supplémentaires dans le cadre du troisième plan national d’adaptation au changement climatique.

      Quelles perspectives futures envisagées ?

      L’évolution des critères d’octroi des prêts immobiliers en fonction des risques climatiques pourrait avoir plusieurs implications :

      • Diminution de la valeur des biens dans les zones à risque, impactant le patrimoine des propriétaires.
      • Complexification de l’accès à la propriété pour les ménages dans certaines régions.
      • Nécessité d’adaptations structurelles des constructions pour résister aux aléas climatiques.

      En conclusion, si le risque climatique n’est pas encore un critère officiel de refus pour les prêts immobiliers, il est indéniable qu’il influence de plus en plus les décisions des établissements financiers. Dans ce contexte, acquéreurs, propriétaires, banques et pouvoirs publics doivent collaborer pour anticiper et gérer ces défis. Pour garantir ainsi la résilience du secteur immobilier face aux enjeux climatiques.

      Crédit immobilier : c’est le moment de renégocier votre emprunt !

      Crédit immobilier : si vous avez contracté un prêt immobilier, il est temps de porter une attention particulière à vos conditions de crédit. En effet, les taux d’intérêt continuent de chuter, ce qui rend le moment particulièrement propice à la renégociation de votre emprunt. En juillet, les taux négociés par le courtier Meilleurtaux ont atteint une moyenne de 3,65 % sur 20 ans, contre environ 4,30 % en novembre dernier.

      Quelle tendance pour les taux de crédit ?

      Cette baisse des taux se poursuit malgré les récents événements politiques en France. On pense à la dissolution de l’Assemblée nationale, qui auraient pu faire craindre une remontée des taux immobiliers. « Sur juillet, on a pu négocier des taux à 20 ans à 3,54 % en moyenne, donc en baisse de 11 centièmes par rapport au mois précédent. On est à 3,66 % sur 25 ans. Donc une majorité de taux sont maintenant très clairement en dessous de 4 %. C’est une très bonne période pour les taux », affirme Caroline Arnould, directrice générale du courtier en crédit.

      Crédit immobilier : vont-ils maintenir leur baisse pour la rentrée ?

      Les prévisions indiquent que cette tendance à la baisse doit se maintenir à la rentrée, offrant ainsi une opportunité en or pour les Français de renégocier leurs crédits immobiliers. Ce qui leurs permettra ainsi obtenir des conditions plus avantageuses. Pour Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux, il faudra être prêt dans les prochaines semaines : « Si les taux continuent à baisser et qu’on arrive effectivement à des moyennes autour de 3,50% (sur 20 ans), ceux qui auront signé au plus haut à l’automne 2023, ceux-là vont avoir intérêt à commencer à regarder. »

      Peut on faire des économies lors de la renégociation de son crédit ?

      La renégociation d’un crédit peut permettre des économies substantielles. En effet vous pouvez envisager une économie pouvant aller jusqu’à 25 000 euros sur la durée totale de l’emprunt. Pour les emprunteurs qui ont contractés un prêt au plus fort de la crise, l’opportunité de réduire significativement leurs coûts est une perspective plus qu’alléchante.

      En conclusion, si vous avez un prêt immobilier, la période actuelle offre une occasion idéale pour revoir vos conditions d’emprunt. Une démarche qui peut vous permettre de réaliser des économies significatives sur le long terme. Alors pourquoi hésiter ?