
Prix des loyers à Bordeaux en 2025 : quelles tendances quartier par quartier ?
Prix des loyers à Bordeaux 2025 – Le marché locatif bordelais ne faiblit pas. En ce début 2025, les loyers dans la métropole girondine confirment leur envolée, malgré un léger ralentissement de la demande post-Covid. Avec une tension persistante sur l’offre, notamment pour les petites surfaces, les écarts de prix entre les quartiers se creusent, redéfinissant les zones accessibles — ou non — pour les locataires.
Sommaire
- Centre historique : les loyers au sommet
- Chartrons et Bassins à flot : hausse continue des prix
- Caudéran, Le Bouscat : haut de gamme familial avec les loyers en conséquence
- Talence, Pessac, Gradignan : zones refuge ?
- Saint-Augustin, Nansouty : l’entre-deux très demandé pour un emménagement familial
- Encadrement des loyers : un impact mesuré
- En conclusion : un marché sous tension, des disparités marquées
Selon les données agrégées de Seloger, Clameur et l’observatoire de la métropole, le loyer médian à Bordeaux intra-muros atteint désormais 15,80 €/m², contre 15,20 € un an plus tôt. Mais cette moyenne masque de fortes disparités.
Centre historique : les loyers au sommet
Dans les quartiers de l’hyper-centre — Saint-Pierre, Saint-Paul, Hôtel de Ville, les prix flirtent avec les sommets. Le charme de la pierre bordelaise, la proximité des commerces et la vie nocturne se paient cher : jusqu’à 24 €/m² pour un studio, soit 720 € pour 30 m².
Ces secteurs séduisent encore les jeunes actifs ou les expatriés de retour en ville, mais deviennent inabordables pour les étudiants et les familles monoparentales.
Chartrons et Bassins à flot : hausse continue des prix
Porté par le renouveau urbain et les projets des quais, le secteur des Chartrons et des Bassins à flot confirme sa montée en gamme. Entre immeubles anciens réhabilités et programmes neufs, les loyers grimpent régulièrement : entre 18 et 20 €/m² en moyenne, avec des pics à 22 € sur les appartements neufs avec terrasse. Pour échapper à la hausse de prix voici notre sélection louer un appartement à Bordeaux dans les meilleurs conditions.
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Caudéran, Le Bouscat : haut de gamme familial avec les loyers en conséquence
Du côté de Caudéran, les loyers restent élevés, notamment sur les maisons avec jardin : 1 500 à 1 800 € pour une surface familiale. Les appartements anciens, en revanche, affichent un rapport qualité/prix plus modéré, autour de 14 à 16 €/m².
Le Bouscat, voisin et de plus en plus prisé, connaît une dynamique comparable, avec un loyer moyen de 15 €/m², en hausse de 3 % sur un an.
« On a quitté notre appartement des Chartrons parce qu’on cherchait une école sympa et un peu d’espace. Le Bouscat cochait toutes les cases. On loue maintenant une maison de 90 m² avec jardin pour 1 500 € par mois. C’est un budget, mais on ne regrette pas. » Mehdi et Camille, 38 et 36 ans, parents de deux enfants, Le Bouscat
Talence, Pessac, Gradignan : zones refuge ?
Dans le sud-ouest de la métropole, ces communes accueillent une population mixte — étudiants, familles, jeunes actifs — en quête d’un loyer plus supportable. Le tram B qui relie ces secteurs au centre joue un rôle décisif.
Les prix y restent attractifs : autour de 13 à 14 €/m², avec une large offre de logements étudiants et de petites maisons mitoyennes. Un T3 se loue autour de 950 à 1 100 €.
Saint-Augustin, Nansouty : l’entre-deux très demandé pour un emménagement familial
Ni trop loin ni trop bruyant, ces deux quartiers sont parmi les plus recherchés en 2025. Leur équilibre entre vie de quartier, écoles, commerces et tramways en fait des valeurs sûres.
Résultat : des loyers stables mais élevés, autour de 16 à 18 €/m², avec peu de disponibilité.
Encadrement des loyers : un impact mesuré
Depuis 2022, Bordeaux est soumise à l’encadrement des loyers. Pourtant, selon une étude du site PAP.fr, près de 45 % des annonces ne respectent pas le plafond légal. En l’absence de contrôles systématiques, cette régulation reste souvent théorique, notamment dans les quartiers prisés.
En conclusion : un marché sous tension, des disparités marquées
Bordeaux continue d’afficher des loyers en hausse modérée mais continue en 2025. Les quartiers centraux restent hors de prix pour beaucoup, tandis que les communes de seconde couronne deviennent des zones de repli, mais aussi des opportunités d’investissement.
Dans un contexte de raréfaction de l’offre et de pression démographique, les locataires doivent composer avec un marché exigeant, inégal et parfois imprévisible.
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