Investir en 2025 – À l’été 2025, le marché immobilier français révèle de nouvelles dynamiques d’investissement. Si les grandes métropoles se stabilisent, certaines zones connaissent un véritable envol. Entre attractivité accrue, mobilité professionnelle, redéploiement économique et effets du télétravail, plusieurs villes moyennes, stations balnéaires et bassins d’emploi régionaux affichent une hausse spectaculaire des transactions et des loyers. Dans un contexte de taux stabilisés autour de 3 %, les investisseurs profitent de fenêtres d’opportunité rare. Voici les zones qui se distinguent cet été.
Sommaire
La Bretagne et l’Arc Atlantique, toujours très demandés
Des villes comme Vannes, Lorient ou La Rochelle continuent de tirer leur épingle du jeu. Vannes affiche une hausse des prix de +7,4 % sur un an et un rendement locatif moyen de 4,2 % pour les petites surfaces. Le littoral atlantique reste très prisé pour la location saisonnière et les logements semi-principaux, portés par une clientèle parisienne en quête de qualité de vie.
L’Auvergne-Rhône-Alpes : entre rendement et dynamisme
Clermont-Ferrand, Valence et Saint-Étienne enregistrent un regain d’intérêt. Ceci provient d’un mix, entre prix attractifs et réalité économique. Saint-Étienne propose un prix moyen au m² de 1 430 € (source : Notaires de France) pour un rendement moyen brut de 7,5 %. Valence bénéficie de l’effet TGV vers Lyon et Marseille. Ces villes attirent les investisseurs recherchant une rentabilité rapide sans miser sur de fortes plus-values.
Le Grand Est, une région discrète mais rentable
Mulhouse, Nancy et Troyes montent en puissance. Mulhouse, avec un prix au m² de 1 390 €, délivre un rendement brut moyen de 8,2 %. Nancy, en pleine transformation universitaire, attire les jeunes actifs et offre une tension locative croissante. Ces zones peu médiatisées sont recherchées pour des placements sûrs et peu concurrencés.
Le Sud-Ouest hors métropoles
Si Bordeaux ralentit, des villes comme Agen, Montauban ou Pau prennent le relais. Montauban affiche une hausse de la demande locative de +12 % sur 12 mois, et un rendement moyen de 5,5 %. Ces villes offrent une alternative aux grandes agglomérations saturées, tout en profitant de la réorganisation des flux migratoires post-Covid.
Littoral méditerranéen : le boom des stations secondaires
En 2025, des villes comme Sète, Agde ou Portiragnes voient les prix grimper de +9 à +12 % sur un an (source : baromètre SeLoger). Très prisées pour les résidences secondaires ou la location touristique. Ces villes deviennent des destinations principales pour des retraités actifs ou des télétravailleurs.
En conclusion
L’été 2025 confirme le basculement du marché immobilier vers des zones plus humaines, connectées, et rentables. Face à des taux d’emprunt entrain de se stabiliser. Et à un intérêt grandissant pour les villes moyennes, les opportunités d’investissement se multiplient loin des grandes métropoles. Que ce soit pour un projet locatif classique, saisonnier ou en meublé, l’important reste d’adapter sa stratégie à la réalité locale. Et cet été, les territoires secondaires ont clairement la cote.
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