Immobilier : les biens que les Français refusent désormais d’acheter
En 2025, les attentes des acheteurs immobiliers ont fortement évolué, poussées par une prise de conscience écologique, les transformations du travail et un contexte économique sous tension. Résultat : certains types de biens, autrefois considérés comme attractifs, ne séduisent plus du tout. Voici ce que les Français ne veulent plus acheter — et pourquoi.
Sommaire
- Les passoires thermiques : un rejet massif
- Les logements sans extérieur
- Les petites surfaces inadaptées au télétravail sont des biens que les Français ne veulent plus acheter
- Les logements avec gros travaux à prévoir
- Les localisations mal desservies font partie des biens que les Français ne veulent plus acheter
- En bref, voici ce que les acheteurs recherchent désormais
Les passoires thermiques : un rejet massif
Les logements mal classés au DPE (F ou G) sont désormais redoutés par les acheteurs. Trop coûteux à rénover, impossibles à louer légalement à moyen terme, ils représentent un risque financier.
Selon SeLoger, une maison notée G se vend en moyenne 24 % moins cher qu’un bien équivalent classé C. Même à prix cassé, ces biens sont souvent boudés.
Les logements sans extérieur
Le confinement et le télétravail ont durablement modifié les critères de confort. Un appartement sans balcon ou terrasse sera perçu comme un manque de qualité de vie. En zone urbaine, cette absence est devenue un véritable frein à l’achat.
71 % des acquéreurs classent l’extérieur privatif parmi leurs critères de priorité.
Les petites surfaces inadaptées au télétravail sont des biens que les Français ne veulent plus acheter
Les studios ou T1 mal agencés, sans coin bureau ou avec une mauvaise isolation phonique, perdent en attractivité. L’essor du travail hybride a modifié les usages : l’espace de vie doit désormais intégrer un espace de travail.
Le volume de ventes de studios a chuté de 18 % dans les grandes métropoles en un an.
Les logements avec gros travaux à prévoir
Avec l’envolée des prix des matériaux (+20 % en 2 ans) et des difficultés à trouver des artisans disponibles, les biens à rénover intégralement effraient. Ils attirent désormais uniquement des profils investisseurs ou très avertis.
Ces logements mettent en moyenne 2 fois plus de temps à se vendre qu’un bien rénové.
Les localisations mal desservies font partie des biens que les Français ne veulent plus acheter
Les logements situés à l’écart des transports ou des commodités souffrent de la montée en puissance des exigences de mobilité. Une gare, un arrêt de bus ou un accès rapide à la ville sont devenus essentiels, même dans les zones rurales.
Les recherches à moins de 10 minutes d’un transport collectif ont progressé de 39 %.
En bref, voici ce que les acheteurs recherchent désormais
Les Français veulent des logements prêts à habiter, bien situés, confortables, économes en énergie et adaptés à un quotidien hybride. Les vendeurs qui ne prennent pas en compte cette évolution risquent de voir leur bien stagner longtemps sur le marché ou de devoir le brader.
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