Ventes immobilières France 2025 : un 1er semestre 2025 sous le signe d’une reprise timide mais encourageante

Ventes immobilières France 2025 – Au cours du premier semestre 2025, le marché immobilier ancien en France affiche des signes de reprise, après plusieurs trimestres de recul. Si les volumes de transactions restent encore en-deçà des niveaux records pré-pandémie, les indicateurs récents montrent un redressement notable, porté par des taux de crédit plus accessibles et une demande reprenant des couleurs.

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Ventes immobilières France 2025 : la fin d’un mouvement baissier

Selon les Notaires de France, le cumul des ventes de logements anciens sur 12 mois à fin février 2025 s’élève à 803 000 transactions, retrouvant des niveaux proches de ceux d’avril 2024 après un creux à 777 000 en octobre 2024. L’Insee, de son côté, estime à 880 000 le nombre de ventes à la fin mars, ce qui confirme un rebond après cinq trimestres de baisse.

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Prix : une reprise lente mais perceptible

Après une chute de -2,1 % sur un an au T4 2024, les prix signent un rebond au premier trimestre 2025 : +1,0 % sur le trimestre et +0,5 % sur un an, pour l’ensemble du territoire . Cette embellie concerne aussi bien les appartements (+0,7 %) que les maisons (+0,3 %).

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Focus régional : Ile-de-France en tête du redémarrage pour les ventes immobilières France 2025

En Île-de-France, le volume de ventes a progressé de +21 % au T1 2025 (29 190 ventes, dont +20 % pour les appartements et +25 % pour les maisons) . Toutefois, ce « rebond » part d’un niveau très bas : les ventes restent 10 % inférieures à celles du 1er trimestre 2023 .

Les prix franciliens se stabilisent : appartements +0,1 % sur un an, maisons -1,1 % . Toutefois, les avant-contrats indiquent une possible remontée des prix d’ici juillet 2025 : +3,2 % pour les appartements et +2,8 % pour les maisons.

À Paris, le prix moyen au m² atteint 9 530 € au T1 2025, avec une légère hausse anticipée à 9 750 € d’ici juillet (+2,7 %).

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Crédit immobilier : les meilleurs alliés du marché cette année pour les ventes immobilières France 2025

Le recul des taux d’intérêt est un moteur clé de la reprise. Le taux moyen sur les nouveaux crédits à l’habitat a baissé à 3,27 % en février 2025 (après 3,60 % un an plus tôt), avec une production mensuelle de crédit à 10,7 milliards d’euros (+55 % sur un an). Le taux moyen sur les crédits reste légèrement variable, autour de 3 %, boostant le pouvoir d’achat des acquéreurs .

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Facteurs conjoncturels : un cocktail favorable

Le marché profite d’un contexte propice :

• Anticipation des droits de mutation : la hausse de +0,5 point au 1er avril 2025 dans plusieurs départements d’Île-de-France a incité de nombreux acheteurs à concrétiser leur projet en amont.
• Dépréciation des prix antérieure : après une correction de -35 % entre août 2021 et octobre 2024, les niveaux actuels permettent aux acquéreurs de renégocier.
• Solidité du crédit : la marge de flexibilité des banques, à 15,3 %, reste sous le seuil d’alerte (20 %) .

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Perspectives : une reprise à confirmer en immobilier en France

Le printemps 2025 semble marquer un retournement, mais plusieurs incertitudes pèsent : contexte économique fragile, inflation, durcissement réglementaire (DPE, mutation…) .

Les scénarios d’avant-contrats laissent entrevoir une remontée des prix en Île-de-France à l’été (+1 à +5 %) paris.notaires.fr, mais le marché reste sur un fil.

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En résumé

Indicateur	Valeur actuelle
Volume de transactions (France, 12 mois)	≈ 803 000 à fin février, jusqu’à 880 000 ventes (selon Insee)
Évolution des prix (France)	+1,0 % sur T1 ; +0,5 % sur 12 mois
Taux moyen des crédits	≈ 3,27 % en février 2025
Production de crédit à l’habitat	10,7 Mds €, +55 % sur un an
Volumes des ventes (Île‑de‑France, T1 2025)	+21 %, 29 190 ventes
Prix au m² à Paris	9 530 € → prévu 9 750 € en juillet

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En conclusion

Le 1er semestre 2025 confirme que le marché immobilier ancien est sorti de sa phase de crise. Entre stabilisation des prix, rebond des volumes et conditions de crédit favorables, les prémices d’un redressement sont tangibles. Reste que le marché reste fragile, sensible aux évolutions économiques, fiscales et réglementaires. Le second semestre sera déterminant pour asseoir cette reprise et rassurer définitivement acheteurs et vendeurs.