
Prix au m² en juillet 2025 : les données à retenir par ville
Prix au m² en juillet 2025 – Le mois de juillet marque souvent un tournant dans l’année immobilière : entre les derniers ajustements de prix avant la trêve estivale et les projections de rentrée, les acteurs du marché scrutent avec attention les évolutions. En 2025, dans un climat de normalisation après deux années de turbulences, le prix au mètre carré reste stable dans l’ensemble, mais les écarts entre territoires se creusent. Tour d’horizon des chiffres à connaître.
Sommaire
- Des prix globalement stables… mais un marché fragmenté
- Prix au m² en juillet 2025, où les prix continuent-ils de grimper ?
- Prix au m² en juillet 2025, les baisses les plus marquées
- Neuf ou ancien : un écart qui se creuse en terme de prix au m² en juillet 2025
- Les régions les plus accessibles en 2025
- Ce qu’il faut retenir
Des prix globalement stables… mais un marché fragmenté
À l’échelle nationale, le prix moyen du m² s’établit à 3 180 € en ce mois de juillet 2025, selon les dernières données croisées des Notaires de France et de MeilleursAgents. Cela représente une légère baisse de –1,2 % par rapport à avril, confirmant la tendance de fond amorcée début 2024 : un rééquilibrage progressif, mais pas une chute brutale.
Mais derrière cette moyenne se cachent de profondes disparités :
Ville | Prix moyen au m² | Évolution sur 12 mois |
---|---|---|
Paris | 9 460 € | –4,5 % |
Lyon | 4 870 € | –2,1 % |
Bordeaux | 4 120 € | +1,3 % |
Marseille | 3 150 € | +0,9 % |
Nantes | 3 650 € | Stable |
Rennes | 3 490 € | +0,4 % |
Toulouse | 3 400 € | –0,7 % |
Paris poursuit sa correction après des années de flambée : avec –4,5 % sur un an, la capitale passe sous la barre symbolique des 9 500 €/m². À l’inverse, Bordeaux, Marseille et Rennes montrent des signes de résistance, voire de reprise.
Prix au m² en juillet 2025, où les prix continuent-ils de grimper ?
Plusieurs villes moyennes affichent des hausses notables, portées par une demande soutenue, une tension locative élevée et une qualité de vie recherchée :
- Annecy : +3,8 %
- Angers : +2,5 %
- Bayonne : +2,1 %
- Reims : +1,9 %
Ces territoires profitent d’une bonne desserte en transports, d’un cadre de vie attractif et de prix encore jugés abordables pour des ménages en quête d’espace, en télétravail partiel ou total.
Prix au m² en juillet 2025, les baisses les plus marquées
Certaines grandes métropoles connaissent une correction plus visible, souvent liée à un ralentissement de la demande :
- Montpellier : –3,3 %
- Strasbourg : –2,9 %
- Nice : –2,1 %
- Paris : –4,5 %
Ce recul peut représenter une opportunité d’achat dans un marché jusque-là tendu : les marges de négociation sont plus importantes, notamment sur les biens sans extérieur ou nécessitant des travaux.
Neuf ou ancien : un écart qui se creuse en terme de prix au m² en juillet 2025
Le prix moyen dans le neuf dépasse aujourd’hui 4 750 €/m², contre 3 000 €/m² dans l’ancien. Cet écart s’explique par la hausse des coûts de construction, des normes RE2020, et la rareté du foncier.
Cependant, les délais de livraison rallongés et les reports de chantiers incitent de nombreux acquéreurs à se tourner vers l’ancien, plus flexible et souvent mieux situé.
Les régions les plus accessibles en 2025
Si votre objectif est un achat abordable, plusieurs départements offrent encore des prix inférieurs à 1 500 €/m² :
- Creuse : 1 020 €/m²
- Meuse : 1 140 €/m²
- Cantal : 1 220 €/m²
- Indre : 1 310 €/m²
- Vosges : 1 370 €/m²
Ces zones, bien qu’éloignées des grandes agglomérations, attirent une nouvelle population en quête d’autonomie et de qualité de vie.
Ce qu’il faut retenir
- Le prix au m² reste stable à l’échelle nationale, mais les écarts s’accentuent selon les zones.
- Paris et les grandes villes corrigent légèrement, tandis que certaines villes moyennes résistent.
- Le neuf reste cher mais moins attractif à court terme pour les ménages.
- Il existe encore des opportunités d’achat dans l’ancien, notamment en zones rurales ou en baisse de tension.
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