
Taux immobilier décembre 2025 : à quel niveau sont-ils vraiment et que peut espérer un acheteur ?
Pourquoi les taux immobiliers sont-ils redevenus le sujet numéro un en décembre 2025 ?
Taux immobilier décembre 2025- Après deux années de tensions, les Français scrutent les taux immobiliers comme un bulletin météo. Un dixième de point en plus ou en moins peut modifier un projet, décaler un budget ou repousser une acquisition de plusieurs mois. En décembre 2025, la question “les taux vont-ils encore baisser ?” domine largement les recherches immobilières.
Sommaire
- Pourquoi les taux immobiliers sont-ils redevenus le sujet numéro un en décembre 2025 ?
- Où se situent réellement les taux immobiliers en décembre 2025 ?
- Faut-il encore espérer une baisse des taux en 2026 ?
- Est-il réellement plus facile d’obtenir un crédit en décembre 2025 qu’un an plus tôt ?
- Quel est l’impact direct des taux actuels sur la capacité d’achat ?
- Les taux actuels peuvent-ils relancer le marché immobilier ?
- Conclusion : décembre 2025, un moment opportun pour emprunter ?
Et pour cause : les taux jouent enfin dans le bon sens. Après avoir culminé autour de 4,30 % début 2024, ils ont glissé progressivement pour s’établir entre 3,40 % et 3,65 %, selon les durées et les banques. Une bouffée d’air, mais pas un retour au passé.
Les acheteurs attendent un signal : le marché est-il reparti pour une stabilisation durable ou simplement pour une accalmie temporaire ?
Où se situent réellement les taux immobiliers en décembre 2025 ?
Les chiffres sont relativement stables et montrent une vraie décrue :
Sur 20 ans, les taux se situent autour de 3,45 %.
Sur 25 ans, ils tournent autour de 3,60 %.
Les meilleurs profils peuvent descendre à 3,20 %.
Cette détente est portée par deux facteurs : le recul continu de l’inflation — repassée autour de 2,4 % selon l’INSEE — et une politique bancaire plus ouverte après deux années de prudence excessive. Ce climat plus sain facilite l’accès au crédit, même si les banques restent attentives au taux d’endettement maximal de 35 %.
Les dossiers jugés “solides” repassent en priorité, mais la chute des demandes pousse les banques à étudier davantage de profils, y compris ceux qui auraient été écartés en 2024.
Faut-il encore espérer une baisse des taux en 2026 ?
Les économistes ne s’attendent pas à un effondrement des taux.
La Banque de France projette une stabilisation entre 3 % et 3,3 % sur l’année 2026, dans un scénario où l’inflation reste maîtrisée. Ce point plancher serait atteignable, mais il serait illusoire d’attendre un retour aux taux de 1 % ou 2 % de l’ère pré-2022.
La vraie question n’est donc plus “les taux vont-ils baisser ?”, mais “cette baisse modifiera-t-elle vraiment ma capacité d’achat ?”.
La réponse est nuancée : une baisse de 0,20 point apporte une meilleure capacité d’achat de 1,5 à 3 %, ce qui reste souvent insuffisant pour compenser une remontée éventuelle des prix.
En clair, ceux qui attendent “le moment parfait” risquent surtout de le laisser passer.
Est-il réellement plus facile d’obtenir un crédit en décembre 2025 qu’un an plus tôt ?
Oui, sensiblement.
Les banques ont repris de l’appétit, car la production de crédits a chuté de 40 % en 2023, un niveau historiquement faible. En 2025, elles cherchent à reconquérir des clients. Résultat : délais raccourcis (souvent 3 à 5 semaines), meilleures marges de négociation pour les profils stables, et retour des politiques commerciales plus flexibles.
Certains établissements proposent même des décotes “fin d’année” de 0,10 point, pour dynamiser les dernières semaines du calendrier bancaire. Ce sont des conditions rarement mises en avant, mais bien réelles.
En revanche, la vigilance reste grande pour les revenus instables, les faibles apports et les dossiers fortement endettés. La règle des 35 % demeure un plafond indépassable.
Quel est l’impact direct des taux actuels sur la capacité d’achat ?
Un point souvent sous-estimé est l’effet mécanique du taux sur le budget final.
Prenons un foyer capable de rembourser 1 200 € par mois :
- à 4,3 % sur 20 ans → emprunt possible : 215 000 €,
- à 3,5 % sur 20 ans → emprunt possible : 235 000 €,
- à 3,2 % sur 20 ans → emprunt possible : 243 000 €.
Entre le pic de 2024 et décembre 2025, certains ménages ont récupéré 20 000 à 30 000 € de capacité d’achat sans augmenter leur mensualité. Ce regain explique le retour de nombreux primo-accédants sur le marché. Les taux n’ont pas seulement changé, ils ont redonné du souffle.
Les taux actuels peuvent-ils relancer le marché immobilier ?
Ils l’ont déjà commencé.
En 2024, le marché avait enregistré environ 820 000 transactions, un volume en forte chute. En 2025, les projections annoncent 900 000 ventes, soit une reprise d’environ 10 %.
Cette dynamique reste modérée, mais elle montre que le marché retrouve une forme de fluidité.
La baisse des taux attire à nouveau les jeunes ménages, dynamise les marchés de province, stabilise les grandes villes et redonne du mouvement à des segments comme les maisons en périphérie.
Le marché 2025 n’est pas en euphorie, il se remet à respirer.
Conclusion : décembre 2025, un moment opportun pour emprunter ?
Oui, clairement.
Les taux se sont assouplis, les banques rouvrent leurs critères, la concurrence entre acheteurs reste raisonnable, et les prix se sont stabilisés dans la plupart des villes.
Décembre 2025 n’est pas une période d’attente : c’est une fenêtre d’action.
Ceux qui cherchent un crédit doivent raisonner en stratégie, pas en nostalgie.
Les taux n’iront probablement plus beaucoup plus bas.
Mais pour la première fois depuis longtemps, ils sont redevenus favorables.
Et dans un marché où chaque dixième de point compte, c’est déjà une bonne nouvelle.

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