
Rentrée 2025 : les acquéreurs reviennent en force
Le réveil du marché : +9,5 % d’acheteurs en quête active
Acquéreurs immobiliers rentrée 2025 – Le premier semestre 2025 marque un tournant net dans la (re)mobilisation des acquéreurs. Selon l’Observatoire PAP, le volume des acheteurs en recherche active a bondi de +9,5 % par rapport à la même période en 2024.
Sommaire
- Le réveil du marché : +9,5 % d’acheteurs en quête active
- Comment la rentrée booste le rythme
- Premier semestre 2025 vs 2024 : +8 % sur les volumes (ancien)
- 2024, une année de base particulièrement basse
- Zoom région par région : la France à deux vitesses
- En résumé : où en est vraiment le marché des acquéreurs à la rentrée 2025 ?
- Conclusion – Rentrée 2025 : une reprise timide mais réelle
C’est une reprise qui fait du bruit : une baisse des taux d’intérêt autour des 3 % (pour les meilleurs profils) alliée à des prix immobiliers souvent plus souples redonne de l’air aux ménages. Les primo-accédants, longtemps en retrait, sont aux avant-postes de cette relance.
Comment la rentrée booste le rythme
Après un été aussi actif que les vendanges – voire +30 % de ventes par rapport au printemps –, la rentrée 2025 s’annonce sous de meilleurs auspices. Optimhome rapporte un rebond des transactions de près de 30 % sur cette période estivale, avec un marché qui se stabilise, autant au niveau des volumes que des taux.
La tendance est claire : l’environnement financier devient légèrement plus favorable, la confiance revient, et les projets immobiliers se concrétisent.

Premier semestre 2025 vs 2024 : +8 % sur les volumes (ancien)
Foncia, qui scrute les données du marché de l’ancien, confirme cette reprise : +8 % de volume de transactions au premier semestre 2025 par rapport à la même période en 2024.
Voilà qui corrobore les +9,5 % d’acheteurs actifs — ce n’est plus juste une intention, c’est un passage à l’acte tangible… même si le marché reste loin de l’euphorie des années 2021–2022.
2024, une année de base particulièrement basse
Il fallait bien repartir de quelque part : 2024 a été marquée par un net repli, avec environ 775 000 transactions dans l’ancien, soit une baisse de 17 % sur un an, selon la FNAIM.
Pour remettre cela en perspective : on est à des niveaux de ventes qu’on n’avait plus vus depuis 2015. Et même si le redressement amorcé en 2025 est encourageant, il ne s’agit pas encore d’une explosion de marché — plutôt d’un délicat point de redressement.
Zoom région par région : la France à deux vitesses
La reprise est réelle, mais très inégale selon les territoires.
- Les régions les plus abordables ou en pleine attractivité voient des hausses spectaculaires du nombre d’acheteurs, par exemple :
- Grand Est : +26,7 %
- Auvergne-Rhône-Alpes : +23,5 %
- Bourgogne-Franche-Comté : +21,2 %
- Pays de la Loire : +19,1 % indique PAP
- À l’inverse, l’Île-de-France (hors Paris) pointe à +7,7 %, et Paris seul plafonne autour de +3,4 %. selon PAP
Cela illustre une réalité que tu connais bien : les dynamiques de marché sont fortement corrélées aux prix, à l’attractivité et au pouvoir d’achat local.
En résumé : où en est vraiment le marché des acquéreurs à la rentrée 2025 ?
Période / Source | Évolution du volume d’acquéreurs ou transactions |
---|---|
Premier semestre 2025 vs 1S 2024 | +9,5 % d’acheteurs en recherche active |
Premier semestre 2025 vs 1S 2024 | +8 % de transactions dans l’ancien (selon Foncia) |
Cumul sur 12 mois à fin avril 2025 | 892 000 transactions (reprise modérée) Notaires de France |
Année 2024 (année de référence basse) | 775 000 transactions, -17 % vs 2023 leboncoin |
Reprise régionale en # d’acheteurs | jusqu’à +26% selon les régions PAP |
Conclusion – Rentrée 2025 : une reprise timide mais réelle
Le marché immobilier redémarre. Ce n’est pas une explosion, mais une reprise solide et progressive :
- Les acquéreurs reviennent, motivés par des taux plus accessibles et un climat économique plus stable.
- Mais le volume total de transactions reste inférieur aux années fastes précédentes : on ne va pas (encore) retrouver 2021–2022.
- La relance est très territoriale : certaines régions repartent à bloc, tandis que les zones tendues (Île-de-France, Paris) restent à la peine.
- Enfin, les primo-accédants jouent un rôle clé dans cette dynamique de reprise : c’est une lueur d’espoir pour le renouvellement et l’équilibre des segments.
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