
Crédit relais : est-il toujours pertinent en 2025 ?
En 2025, le crédit relais reste une solution prisée des secundo-accédants qui souhaitent acheter un nouveau logement avant d’avoir vendu l’ancien. Dans un marché immobilier où les taux se stabilisent autour de 3,5 à 4,1 %. Cette formule permet de saisir rapidement une opportunité sans attendre la conclusion de la vente. Mais son utilisation n’est pas sans risques : coûts plus élevés qu’un prêt classique, dépendance à la rapidité de vente, exigences bancaires renforcées. Entre avantages indéniables et contraintes financières, est-il encore pertinent de recourir au crédit relais en 2025 ?
Sommaire
Fonctionnement et contexte en 2025
Le crédit relais, solution bien établie pour acheter avant d’avoir vendu son bien, reste d’actualité en 2025. Concrètement, il s’agit d’un prêt à court terme (généralement 12 à 24 mois) permettant à un propriétaire d’avancer entre 50 % et 80 % de la valeur estimée de son logement, afin d’acquérir un nouveau bien, sans attendre la vente de l’ancien. Deux formules principales existent : le relais sec, lorsque le bien vendu couvre seul le nouvel achat, et le relais adossé, quand un prêt immobilier s’ajoute à la structure.
Taux et contexte de financement
En 2025, les taux des crédits relais sont globalement plus élevés que ceux des prêts classiques. Selon différentes sources, le taux moyen varie autour de 3,5 % pour une durée typique de 24 mois. D’autres données indiquent une fourchette allant de 3,7 % (taux bas) à 4,1 % (moyen), jusqu’à 4,7 % selon les profils. Certains estimations évoquent jusqu’à 4,8 %. Face à une inflation persistante et un marché immobilier modéré, les banques sont plus exigeantes sur les conditions, la liquidité du bien, et la solvabilité des emprunteurs.
Bénéfices et limites
Le principal avantage du crédit relais réside dans la flexibilité : il évite les déplacements temporaires, les coûts liés à deux logements à la fois, et permet de saisir rapidement une acquisition sans attendre une vente.
Mais il n’est pas sans risques. Le principal danger est financier : si le bien ne se vend pas rapidement au prix estimé, les intérêts s’accumulent et la pression s’intensifie pour réduire le prix de vente ou prolonger le prêt à un coût plus élevé. Il ne faut pas oublier qu’en cas d’absence de vente, la banque peut saisir le bien. De plus, le coût global reste supérieur à un crédit immobilier classique .
Témoignage : réel et argumenté
« Nous avions trouvé notre futur nid avant de vendre l’ancien. Le crédit relais nous a permis d’emménager sans stress, mais il nous a coûté environ 5 000 € d’intérêts en 12 mois. Heureusement, notre bien s’est vendu rapidement, sinon ça aurait pu vite devenir un casse-tête financier… »
Ce témoignage illustre bien les enjeux : un gain immédiat en tranquillité et organisation, mais un coût non négligeable, et surtout une dépendance au bon déroulement de la vente.
Conseils pour décider avec clairvoyance
La pertinence d’un crédit relais en 2025 dépend avant tout de la préparation. Il est essentiel de :
- Obtenir plusieurs estimations professionnelles du bien à vendre et analyser la dynamique locale du marché .
- Soigner son profil financier, maintenir un taux d’endettement raisonnable, apporter un dossier solide.
- Comparer les offres bancaires, négocier le taux et envisager l’accompagnement d’un courtier.
- Prévoir des marges pour gérer une vente plus longue que prévu : anticiper un plan B plutôt que se retrouver dans l’urgence.
Pour conclure…
En 2025, le crédit relais demeure un outil pertinent pour les secundo-accédants, à condition d’en maîtriser les paramètres. Il permet de sécuriser une nouvelle acquisition sans attendre la vente de son bien, mais il impose rigueur, fiabilité du marché, et anticipation des coûts. Lorsque toutes les conditions sont réunies — bon profil emprunteur, bien estimé et rapidement vendable —, il offre une excellente solution pour une transition fluide. Sinon, le surcoût et les risques financiers peuvent rapidement dépasser les bénéfices escomptés.
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