
Marché estival 2025 : les villes moyennes toujours en forme ?
L’été 2025 confirme une tendance installée depuis la crise sanitaire : les villes moyennes conservent leur vitalité sur le marché immobilier. Et ce malgré les tensions économiques et la hausse des coûts de financement. À contre-courant des grandes métropoles, souvent marquées par des ralentissements. Ces territoires intermédiaires demeurent attractifs pour les ménages en quête de stabilité et d’espace.
Sommaire
Des prix plus stables et un pouvoir d’achat préservé
Dans un contexte de taux d’intérêt encore élevés (3,85 % en moyenne sur 20 ans selon Crédit Logement/CSA), les villes moyennes offrent une meilleure accessibilité à la propriété. À titre d’exemple :
- Maison à Angers : 3 322 €/m² en moyenne (-0,8 % sur 6 mois)
- Appartement à Besançon : 2 500 €/m² en moyenne (stable)
- Appartement à Rodez : 2 121 €/m² en moyenne (+1,1 %)
- Maison à Niort : 2 027 €/m² en moyenne (-0,4 %)
Ces prix permettent d’emprunter sans dépasser le taux d’endettement maximum tout en maintenant un confort de vie supérieur à celui proposé dans les périphéries de grandes villes.
Une demande portée par les familles et les télétravailleurs
Les acquéreurs ne sont plus seulement des retraités ou des investisseurs. Cet été, la demande est tirée par les actifs jeunes et les familles. En particulier dans les villes bien connectées et qui disposent de services scolaires, culturels et médicaux.
Selon une étude MeilleursAgents de juillet 2025, 57 % des recherches dans les villes entre 20 000 et 100 000 habitants proviennent de ménages en activité. Le télétravail reste un levier décisif. Avec une demande forte à Châteauroux, Brive, Albi, Vannes ou encore Tarbes.
Des projets urbains qui dynamisent les centres
L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) souligne que plus de 300 villes moyennes bénéficient encore en 2025 du programme Action Cœur de Ville. Ce programme vise à rénover logements, commerces et équipements publics. Ces investissements boostent non seulement la qualité de vie, mais aussi la valeur patrimoniale des biens dans les quartiers ciblés.
À Pau, par exemple, les transactions autour du nouveau quartier réaménagé des Halles ont bondi de 12 % sur le premier semestre 2025.
En conclusion : une solidité confirmée, un potentiel encore sous-estimé
À l’heure où de nombreux marchés se cherchent un second souffle, les villes moyennes confirment leur rôle de piliers de l’immobilier français. Moins sensibles aux chocs macroéconomiques, elles offrent des conditions d’achat encore abordables, une rentabilité locative correcte, et une qualité de vie recherchée. Cet été 2025, leur forme tranquille mais affirmée confirme qu’elles restent un placement solide… et humain.
Pour bien acheter une maison, Lesiteimmo.
A lire également : Faut-il acheter en août 2025 ? Ce que disent les chiffres
Vous avez un projet d'achat immobilier ?