
Marché immobilier 2025 : faut-il acheter maintenant ou attendre ?
Marché immobilier 2025 s’annonce comme une année charnière pour le marché immobilier français. Après une période de forte tension liée à la hausse des taux d’intérêt et à la crise du pouvoir d’achat, le secteur amorce une phase de transition. Entre baisse des prix dans certaines zones, stabilisation ailleurs, et nouvelles attentes des acheteurs, voici les grandes tendances à surveiller de près.
Sommaire
- Des prix au m² en légère baisse, mais pas partout sur le marché immobilier
- Des taux d’intérêt qui plafonnent… mais restent élevés pour le marché immobilier
- Le retour des investisseurs dans l’ancien
- Un recul historique des transactions sur le marché immobilier
- Les villes moyennes et les zones rurales poursuivent leur montée en puissance
- Conclusion : un marché immobilier à surveiller de près
Des prix au m² en légère baisse, mais pas partout sur le marché immobilier
Les chiffres de juin 2025 confirment une baisse moyenne des prix de -3,7 % sur un an, portée surtout par les grandes métropoles comme Paris (-6 %), Lyon (-4,5 %) ou Bordeaux (-5 %). À l’inverse, certaines villes moyennes résistent voire progressent légèrement, notamment à cause de leur attractivité post-Covid et de prix plus accessibles.
Limoges, Pau, Albi ou Troyes affichent des hausses comprises entre +1 % et +2,3 % sur 12 mois.
Des taux d’intérêt qui plafonnent… mais restent élevés pour le marché immobilier
Les taux des crédits immobiliers semblent avoir atteint un plateau : autour de 4,1 % sur 20 ans en moyenne, selon l’Observatoire Crédit Logement. Une situation qui freine toujours l’accès à la propriété, en particulier pour les primo-accédants. Les banques restent prudentes et demandent des profils très solides.
Le retour des investisseurs dans l’ancien
La stabilisation des prix, combinée à une légère amélioration du rendement locatif brut (+0,4 pt sur un an), encourage le retour progressif des investisseurs locatifs, notamment dans l’ancien avec travaux, en anticipation des aides à la rénovation thermique (MaPrimeRénov’, PTZ renforcé).
Le DPE reste un critère majeur : les biens classés F ou G sont négociés jusqu’à -15 % du prix moyen local.
Un recul historique des transactions sur le marché immobilier
Le nombre de ventes dans l’ancien pourrait tomber sous la barre symbolique du million de transactions sur l’année 2025. En mai, le volume était déjà en repli de -21 % sur 12 mois glissants. Un phénomène qui affecte surtout les zones tendues, où les acheteurs attendent des baisses plus nettes avant de se positionner.
Les villes moyennes et les zones rurales poursuivent leur montée en puissance
Les tendances post-Covid se confirment : la recherche de qualité de vie, de télétravail, et d’un accès facilité à la propriété continue de favoriser les villes de taille moyenne, les couronnes périurbaines et certaines zones rurales bien desservies.
Conclusion : un marché immobilier à surveiller de près
Le marché immobilier 2025 est marqué par une forme de transition : baisse modérée des prix, conditions de crédit tendues, mais aussi opportunités pour les acheteurs patients et les investisseurs stratèges. Les mois à venir seront décisifs, notamment si les taux baissent en fin d’année ou si de nouveaux dispositifs fiscaux sont annoncés.