Immobilier Lyon : l’immobilier locatif Lyonnais en tension

Immobilier locatif Lyonnais se tend énormément en ce début d’année 2020. Le marché immobilier Lyonnais cherche un second souffle après une année 2019 explosive. La FNAIM indique que le marché locatif est très complexe et AirBnB serait un fléau pour ce marché.

L’immobilier locatif Lyonnais en forte tension.

L’année 2020 sera une année plus difficile pour les lyonnais qui désirent investir. Influencé par la mise en place de certains projets, certains secteurs lyonnais subissent des hausses de prix conséquentes. La construction de nouvelle ligne de métro est un vecteur qui influx énormément sur les prix. C’est pourquoi le marché locatif prend un envol exponentiel à Lyon. Et malgré le désir de la municipalité de mettre en place l’encadrement des loyers, les lyonnais se ruent littéralement sur les appartements.

Un problème dans la capitale des Gaules car les professionnels manquent de biens. Ils indiquent que la période de re-location est à peine de 1 mois. Le nouveau président de la FNAIM du Rhône précise « qu’on n’a même pas le temps de mettre en commercialisation qu’on a déjà un locataire. » La pénurie de l’offre se fait déjà sentir.

« AirBnB le cancer » de l’immobilier locatif Lyonnais

La FNAIM pointait du doigt les locations de courtes durées et déclame : « AirBnB, c’est un cancer de l’immobilier » Nicolas Bouscasse, nouveau président de la FNAIM. La fédération réclame même une réduction des plafonds de 120 jours. Anne de Planchard précise même que « certaines copropriétés modifient leur règlement pour interdire cette pratique ». Michel le Faou, assurait à Lyon Capitale que l’année 2020 serait une année de sanction pour les contrevenants à la règlementation. Une année qui augure des tensions sur le marché immobilier locatif Lyonnais. Une tension qui devrait rendre heureux les propriétaires qui devront néanmoins se conformer au règle d’Elan. Alors nous verrons courant de l’année comment va se comporter le marché.

Location à Lyon : comment bien choisir son appartement à Lyon ?

Pourquoi les loyers varient peu entre les différents quartiers Lyonnais ?

L’ancienne capitale des Gaules est une ville pleine de ressources et de dynamisme. Que ce soit sur le plan économique ou culturel, Lyon offre de nombreux atouts. Lyon est la ville où se mélange, l’histoire, la culture, l’innovation et l’économie.

La particularité de l’agglomération Lyonnaise est que les loyers affichent une forte homogénéité en location immobilière à Lyon. Des études indiquent qu’il n’y a que 3 euros d’écart entre le loyer le plus élevé situé dans le 6ème arrondissement et le moins cher situé dans le secteur du Beaujolais.

Les loyers les plus élevés se situent au centre de la ville de Lyon. Les appartements y sont plus chers au m² et plus petits. La surface de l’appartement « type » tourne autour de 68 m² avec un loyer médian de 12 euros le mètre carré. Le loyer médian à Lyon s’élève à 11,2 €/m². Les secteurs les plus chers se situent dans le 1er, 2éme et 4ème arrondissements de la cité Lyonnaise et dans la partie Est du 3ème arrondissement.

Pourquoi si peu d’écart de prix, entre les loyers des logements neufs et anciens à Lyon ?

Lorsque l’on étudie les loyers mensuels médians du centre de Lyon, on constate une variation de 500 € entre le loyer d’un T1 et un T4. Ainsi le prix moyen au mètre carré du T4 est estimé à 10,1 euros contre 14,3 euros pour un appartement de type T1.

On constate également sur Lyon que les appartements les plus occupés sont des appartements datant d’avant-guerre (1946) pour 37 %. Alors que les appartements construits après 2005 représentent que 15 % du parc locatif. Ceci peut s’expliquer par l’implantation, en périphérie de la ville, des logements neufs.

Cependant cet inconvénient de proximité du centre est facilement effacé par le large maillage du réseau métropolitain Lyonnais et par la desserte des liaisons TCL. De plus, le prix au m²  des logements locatifs neufs est plus cher de  seulement 2 € par rapport aux logements locatifs anciens. Cette différence s’explique par le niveau de qualité des prestations des appartements neufs par rapport aux appartements « anciens » du centre-ville.

Près d’un tiers des locataires choisissent de changer de logement. Aussi certains appartements voient leur prix évoluer ,notamment les appartements de type T2 et T3, avec une hausse de leurs prix suite à une re-location de 0,4 €/m² jusqu’à 0,6 €/m². Cette constatation ne s’applique cependant pas aux logements neufs qui subissent moins cette tendance.

Mieux que des mots une vidéo :