Échange de maisons : la nouvelle façon de partir en vacances.

Echange de maisons une idée pour nos vacances! C’est l’été, l’heure des vacances ! Alors comment faire des économies pour partir? De nombreuses familles cherchent des moyens innovants et économiques pour voyager. L’échange de maisons émerge comme une solution attrayante, qui permet aux vacanciers de découvrir de nouvelles destinations, tout en bénéficiant du confort d’une maison. Cet article explore cette tendance croissante, ses avantages, et comment elle transforme la façon de partir en vacances.

Qu’est-ce que l’échange de maisons ?

L’échange de maisons consiste à échanger temporairement son domicile avec celui d’une autre famille. Les maisons se situent souvent dans une région ou un pays différent. Les plateformes en ligne, comme HomeExchange facilitent ces échanges et mettent en relation les propriétaires intéressés par ce type de pratique.

Quels sont les avantages de l’échange de maisons ?

Tout d’abord c’est le côté économique qui est intéressant. Le principal attrait de l’échange de maisons est l’économie que réalise les familles par rapport à une location traditionnelle. En évitant les frais d’hébergement, les familles peuvent consacrer leur budget à d’autres aspects du voyage, comme les activités et la gastronomie locale.

Ensuite, séjourner dans une maison offre plus de confort qu’un hôtel traditionnel. Les vacanciers disposent de toutes les commodités nécessaires, comme une cuisine équipée, plusieurs chambres, et souvent un jardin ou une terrasse.

L’autre atout de l’échange de maisons est l’immersion totale dans la culture locale. Les vacanciers vivent comme des résidents. Ils découvrent les quartiers, et bénéficient souvent de conseils précieux des propriétaires sur les attractions locales et les restaurants à ne pas manquer.

Enfin, ce mode de vacances offre une grande flexibilité. Les échanges peuvent être simultanés ou non. Et les destinations varient énormément, allant des grandes villes aux villages pittoresques, des plages aux montagnes.

Comment fonctionne l’échange de maisons ?

Dans un premier temps, vous devez procéder à votre inscription et la création de votre profil. Les utilisateurs s’inscrivent sur une plateforme d’échange de maisons et créent un profil détaillant leur maison, y compris des photos et des descriptions.

Ensuite, les membres recherchent des maisons disponibles à leurs dates de vacances et dans le secteur géographique souhaité. Ils peuvent contacter d’autres membres pour proposer un échange.

Après avoir trouver leur maison et l’accord conclu, les familles discutent des détails pratiques, comme l’échange des clés, les consignes pour la maison, et éventuellement l’utilisation des véhicules.

Enfin, les familles échangent leurs maisons selon les modalités convenues. Pendant le séjour, elles peuvent rester en contact pour toute question ou problème éventuel.

Quel retour d’expérience ?

Beaucoup de familles ayant tenté l’expérience de l’échange de maisons témoignent de ses bienfaits.

Mélanie, une Parisienne qui échange sa maison avec une famille de Barcelone, raconte : "Nous avons passé deux semaines fantastiques en Espagne sans dépenser un centime pour l'hébergement. Nous nous sommes sentis chez nous dès le premier jour, et les propriétaires nous avaient laissé une liste de recommandations incroyables."

En conclusion, cette nouvelle tendance pour les vacances d’été est en plein essor. Cette tendance répond aux besoins de flexibilité, d’économie, et d’authenticité des voyageurs modernes. Elle offre une alternative au tourisme de masse, cette pratique permet de vivre des expériences uniques et enrichissantes. Que vous souhaitiez explorer de nouvelles cultures ou simplement profiter d’un cadre différent ? L’échange de maisons peut bien être la solution idéale pour vos prochaines vacances.

Immobilier : Airbnb, location meublée… à quelle taxation vos revenus seront-ils vraiment soumis ?

Le marché de la location meublée, en particulier via des plateformes comme Airbnb, connaît une croissance rapide ces dernières années. Cependant, les propriétaires doivent être conscients des implications fiscales de ces activités. On vous propose une revue détaillée des différentes taxes et obligations auxquelles ces revenus sont soumis.

Quelles fiscalité pour les revenus locatifs meublés ?

Les revenus générés par la location meublée s’imposent dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Contrairement aux revenus de la location nue, qui relèvent des revenus fonciers. Il existe deux régimes fiscaux principaux pour les locations meublées : le régime micro-BIC et le régime réel.

Commençons par le régime BIC, le plus avantageux, ce régime s’applique automatiquement si les revenus locatifs annuels ne dépassent pas 72 600 euros. Plafond pour les locations meublées classiques. Le plafond passe à 176 200 euros pour les meublés de tourisme classés. Les propriétaires bénéficient cependant d’un abattement forfaitaire de 50 % pour les locations classiques. Et l’abattement s’élève à 71 % pour les meublés de tourisme classés. ce qui a pour but de couvrir les frais et charges. Le solde se soumet à l’IR, selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu.

JD2M – Jedéclaremonmeublé

Le régime du réel est préférable dans le cas ou les charges réelles sont supérieures à l’abattement forfaitaire du micro-BIC. Ce régime permet de déduire toutes les charges réelles liées à la location (travaux, intérêts d’emprunt, frais de gestion, etc.) des revenus locatifs. Il nécessite une comptabilité plus rigoureuse et une déclaration annuelle spécifique.

Quelles sont les obligations fiscales et sociales de la location meublée ?

Outre l’impôt sur le revenu, les propriétaires de logements meublés doivent également s’acquitter de certaines cotisations sociales. La première, cotisations sociales des Loueurs en Meublé Non Professionnels (LMNP). En effet, si les recettes locatives annuelles dépassent 23 000 euros. Et ci ces recettes représentent plus de la moitié des revenus professionnels du foyer fiscal, les propriétaires sont dans l’obligation de s’affilier au régime général de la sécurité sociale (SSI) et payer des cotisations sociales.

La seconde est la Contribution Economique Territoriale (CET). Les propriétaires de meublés de tourisme doivent payer la CET. Ce qui comprend la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Les exonérations peuvent s’appliquer sous certaines conditions.

Quelles sont les modifications récentes pour la location meublée ?

Le cadre fiscal et réglementaire des locations meublées subit un renforcement pour mieux encadrer cette activité.

Désormais, les propriétaires doivent déclarer leur activité auprès de la mairie. Cela si la location concerne leur résidence principale pour plus de 120 jours par an. Dans certaines villes, un numéro d’enregistrement est obligatoire pour publier une annonce sur les plateformes de location.

Concernant les amendes ! Les sanctions pour non-déclaration ou dépassement des limites de location s’alourdissent. Les propriétaires peuvent se voir infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 10 000 euros.

Plus de contrôles, les autorités fiscales et municipales intensifient les contrôles pour s’assurer du respect des règles fiscales et urbanistiques. Ceci s’effectue en collaboration avec les plateformes de location.

Pour finir, les revenus tirés de la location meublée, notamment via des plateformes comme Airbnb, subissent à un cadre fiscal et réglementaire spécifique, de plus en plus strict. Les propriétaires doivent bien informés de leurs obligations fiscales et sociales pour éviter des sanctions coûteuses. Nous vous recommandons de consulter un expert fiscal pour choisir le régime le plus avantageux. Et ainsi garantir une conformité totale avec la législation en vigueur.

Les destinations de vacances les moins chères en France

La France, avec sa diversité géographique et culturelle, offre de nombreuses destinations de vacances attractives sans pour autant ruiner votre budget. Que ce soit les plages ensoleillées, les montagnes majestueuses ou les charmantes villes historiques. Il existe des options abordables pour tous les goûts. Voici une sélection des destinations de vacances les moins chères en France.

Partez à la découverte du Languedoc Roussillon !

Située dans le sud de la France, la région du Languedoc-Roussillon est une alternative moins coûteuse à la Côte d’Azur. Vous y trouverez de belles plages, des vignobles pittoresques et des villes historiques comme Montpellier et Nîmes.

La ville de Carcassonne, avec sa célèbre cité médiévale, est un incontournable. De plus, les hébergements et les restaurants sont souvent plus abordables que dans d’autres régions touristiques du sud.

Découvrez les locations de Carcassonne !

Découvrez les volcans d’Auvergne pour destination de vacances !

L’Auvergne, située dans le centre de la France, est une région volcanique offrant des paysages à couper le souffle et de nombreuses activités de plein air. Les amateurs de randonnée découvriront par les nombreux sentiers balisés qui serpentent à travers les volcans endormis. Les villes comme Clermont-Ferrand et Le Puy-en-Velay offrent un riche patrimoine culturel et architectural. En raison de sa moindre popularité touristique, l’Auvergne propose des hébergements et des repas à des prix très raisonnables.

Retrouvez les meilleurs Gîtes de France d’Auvergne

Un petit tour dans les Vosges !

Les Vosges, situées dans le nord-est de la France, sont une destination idéale pour les amoureux de la nature et de la tranquillité.

Les montagnes offrent de nombreuses possibilités. Les randonnées, les balades à vélo et les sports d’hiver les prix restent plus accessibles que dans les Alpes. Les charmants villages comme Gérardmer et La Bresse sont parfaits pour un séjour relaxant sans se ruiner.

En route pour je Jura, pour destination de vacances !

Le Jura est une autre destination montagnarde peu coûteuse en France. Connue pour ses paysages variés incluant forêts, lacs et montagnes, cette région est parfaite pour des vacances actives ou reposantes. Les activités comme la randonnée, le ski de fond et la visite des cascades et des lacs sont très abordables. La ville de Dole, avec son centre historique, et le vignoble jurassien offrent des expériences enrichissantes sans frais excessifs.

Passez par la Bretagne !

Si les côtes bretonnes attirent la foule et reste chères en été. Il faut se tourner vers la Bretagne intérieure une alternative paisible et économique. Les villes comme Rennes et Vannes possèdent un riche patrimoine historique à visiter. Tandis que les campagnes environnantes offrent des paysages bucoliques et des activités de plein air.

Les hébergements en gîtes ruraux ou en chambres d’hôtes sont très abordables. Ne parlons pas de la gastronomie locale, notamment les crêpes et le cidre, qui sont à des prix raisonnables.

Un petit tour en Charente pour destinations de vacances !

La Charente, située dans le sud-ouest de la France, est une région peu touristique. Mais elle est riche en patrimoine et en paysages charmants. La ville d’Angoulême, connue pour son festival de la bande dessinée. Les villages pittoresques comme Aubeterre-sur-Dronne offrent des séjours agréables à moindre coût. La région distille de fabuleux cognac, et les visites des distilleries sont souvent moins chères que les grandes attractions touristiques.

Voyager en France sans se ruiner est tout à fait possible. Il suffit de choisir des destinations moins touristiques mais tout aussi attrayantes. Optez pour des régions moins touristiques ! Vous profiterez de vacances riches en découvertes culturelles et naturelles, le tout à des prix très abordables. Alors, préparez vos valises et partez à la découverte de ces trésors cachés de l’Hexagone!

Stations balnéaires Françaises : un marché haut de gamme

Selon une étude de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) publiée en juillet 2024. On constate que les stations balnéaires françaises continuent d’afficher des prix immobiliers extrêmement élevés. Les prix de ces villes Françaises surpassent souvent ceux des grandes villes de France. Cette analyse met en lumière les tendances actuelles du marché immobilier sur le littoral. Celle-ci se compare aux villes les plus chères du pays.

Quelles sont les stations balnéaires les plus chères ?

Les stations balnéaires de la Côte d’Azur remportent la palme au classement des prix les plus élevés. Ramatuelle, située sur la presqu’île de Saint-Tropez, est la station la plus chère de France. En effet, avec un prix au mètre carré de 16 083 euros au 1er juin 2024. Elle est suivie par Saint-Jean-Cap-Ferrat (15 819 euros/m²) et Saint-Tropez (14 400 euros/m²). Ces prix reflètent l’exclusivité et le prestige associés à ces localités. Ces villes ont tendance à attirer une clientèle fortunée à la recherche de résidences secondaires luxueuses.

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Sur la côte atlantique, Lège-Cap-Ferret affiche le prix le plus élevé avec 11 676 euros/m². Sur les côtes de la Manche, ce sont Le Touquet-Paris-Plage et Deauville qui restent les plus prisées. Ces deux villes affichent des prix respectivement de 8 496 et 6 296 euros/m².

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Comparons les plus grandes villes de France et les stations !

En comparaison, les prix de l’immobilier dans les grandes villes françaises, qui restent élevés. Restent souvent inférieurs à ceux des stations balnéaires de premier plan. Paris reste cependant la ville la plus chère de France. Avec un prix moyen au mètre carré de 9 224 euros au 1er juillet 2024. Ainsi que, Lyon et Bordeaux, respectivement deuxième et troisième villes les plus chères. Elles proposent des prix moyens de 5 600 et 5 100 euros/m².

Cette comparaison souligne que les stations balnéaires les plus exclusives de la Côte d’Azur. Ces stations sont nettement plus onéreuses que les villes françaises les plus chères, Paris inclus. De quoi donner le vertige !

Quel tendance pour ces stations balnéaires ?

Malgré une légère baisse des prix de l’immobilier en général (-3,9% sur un an pour la moyenne nationale). Les stations balnéaires résistent et affichent même une légère hausse (+0,2%). Cette tendance s’explique par la forte demande de résidences secondaires. Tout particulièrement dans des lieux prisés comme la Côte d’Azur et certaines stations de l’Atlantique.

En revanche, certaines régions comme la Normandie et la Bretagne offrent des prix plus accessibles. Leurs prix oscillent en moyenne de 3 394 et 3 538 euros/m² respectivement. Ces régions présentent une alternative intéressante pour les acheteurs recherchant des biens immobiliers en bord de mer. Car leurs prix restent plus raisonnables que sur d’autres secteurs.

En conclusion, l’étude de la Fnaim relève un contraste assez fort. En effet, en termes de prix immobiliers, entre les stations balnéaires françaises et les grandes villes il reste un écart notable. Alors que, les stations balnéaires les plus exclusives de la Côte d’Azur surpassent largement les prix parisiens. D’autres régions côtières offrent des opportunités plus abordables. Ces tendances illustrent la diversité du marché immobilier français. Et montre la valeur perçue des résidences en bord de mer par rapport aux centres urbains.

Etudiants : l’appel à l’aide pour pourvoir vivre.

Appel à l’aide des étudiants face à l’augmentation des loyers des logements gérés par le CROUS. Ce n’est plus possible pour eux ! Les difficultés croissantes rencontrées par les étudiants face à l’augmentation du coût de la vie, exacerbée par l’inflation actuelle n’est plus vivable. La rentrée de septembre 2024, marquée par une hausse des loyers des résidences universitaires du CROUS de 3,5 %, entraine beaucoup d’étudiants à faire des choix drastiques dans leurs habitudes quotidiennes.

La hausse des loyers et l’impact sur les étudiants.

Cette augmentation des loyers, bien que relativement modeste en pourcentage, entraine des répercussions significatives pour les étudiants. Déjà confrontés à des budgets serrés, les étudiant voient leurs marges financières se réduire encore davantage. L’appel à l’aide des étudiant face au coût accru du logement oblige nombreux d’entre-eux à renoncer à certaines dépenses. Si certains les jugent non essentielles, elles sont cruciales pour leur bien-être et leur équilibre, comme les sorties, les loisirs, et plus simplement la consommation de viande.

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Appel à l’aide des étudiants, pourquoi ?

Les associations étudiantes et syndicats expriment leur inquiétude face à cette situation. Il mettent en avant les difficultés financières accrues pour une population déjà vulnérable. La hausse des loyers s’ajoute aux autres augmentations des coûts de la vie quotidienne, y compris les denrées alimentaires et les transports.

En réponse, les étudiants adaptent leurs habitudes de consommation. Beaucoup se tournent vers des alternatives plus économiques et parfois plus durables. Cette tendance n’est pas seulement une question de coût mais aussi de conscience environnementale, bien que la motivation première reste souvent financière.

Comment vivre sainement et durablement dans de telles conditions ?

La crise économique actuelle pousse les jeunes à revoir leurs priorités et à adopter un mode de vie plus frugal. Les sorties et les loisirs, souvent considérés comme des éléments essentiels de la vie étudiante, deviennent des luxes que beaucoup ne peuvent plus se permettre. Cette situation soulève des questions sur la qualité de vie et le bien-être mental des étudiants, qui doivent jongler entre études et contraintes financières accrues.

Quelles perspectives suite à l’appel à l’aide des étudiants ?

Les représentants étudiants appellent les autorités à prendre des mesures pour soutenir les jeunes en difficulté. Ils demandent notamment une augmentation des aides financières et des bourses. Les représentants des étudiants plaident également pour une meilleure gestion des ressources des résidences universitaires afin de limiter les hausses de loyer futures.

En conclusion, l’augmentation des loyers du CROUS, combinée à l’inflation générale, impose des sacrifices significatifs aux étudiants. Ils vont modifier profondément leurs modes de vie. Cette situation interpelle sur la nécessité de renforcer les dispositifs de soutien pour cette population en difficulté. Ceci afin de leur garantir un accès à une éducation et à une qualité de vie descente sans les contraindre à des choix trop douloureux.

DPE : rappel des règles de base et dernières modifications

Le DPE ou Diagnostic de Performance Énergétique est un outil fondamental pour évaluer la consommation énergétique et l’impact environnemental des biens immobiliers. À partir du 1er juillet 2024, de nouvelles modifications significatives changent cette réglementation. Ces nouvelles mesures permettent d’améliorer la précision et l’utilité du DPE. On vous propose un rappel des règles de base du DPE, les dates clés des modifications législatives, et une revue des nouvelles dispositions.

Quels sont les règles de bases du DPE ?

Le DPE est obligatoire depuis 2006. Il évalue deux aspects principaux des biens immobilier :

La consommation d’énergie qui se mesure en kWh/m²/an. Cette donnée classée de A (très économe) à G (très énergivore). Ainsi que, l’émissions de gaz à effet de serre mesurée en kg CO2/m²/an. Le classement s’effectue également de A à G.

Le DPE se présente lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier. Il a une durée de validité de 10 ans. Le DPE inclut également des recommandations pour améliorer la performance énergétique du bâtiment. L’objectif est de favoriser les actions de rénovation énergétique.

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Quelles sont les dates clés des modifications du DPE ?

Tout commence le 1er novembre 2006, avec l’entrée en vigueur du DPE pour la vente de biens immobiliers. Au 1er juillet 2007, le dispositif s’étend aux locations. En janvier 2011, le DPE intègre l’obligation d’afficher la classe énergétique dans les annonces immobilières. Au 1er juillet 2021, une réforme majeure du DPE qui a pour objectif de le rendre opposable juridiquement et renforcer sa fiabilité. Dernière réforme en date, le 1er juillet 2024, avec la mise en place de nouvelles règles de calcul pour améliorer la précision des diagnostics et élargir leur champ d’application.

En quoi consiste ces modifications du DPE à partir du 1er Juillet 2024 ?

Au 1er juillet 2024 le DPE évolue sur différents points. Tout d’abord sur les méthodes de calcul, avec une amélioration de la précision du DPE grâce à l’affinage des méthodes de calcul. Ceux-ci devront intégrer de nouveaux paramètres tels que l’orientation du bâtiment et des données climatiques plus détaillées. Ensuite, la prise en compte des consommations réelles. Désormais, les relevés de consommation réels (électricité, gaz) des occupants servent pour l’ajustement des estimations théoriques.

Le deuxième point touché par cette modification inclus l’affichage obligatoire dans les annonces immobilières. L’objectif est d’augmenter la visibilité et la clarté dans les annonces de vente et de location pour faciliter la comparaison entre les biens immobiliers.

Le troisième point revu par la dernière modification concerne les recommandations d’amélioration énergétique. Elles sont désormais plus détaillées et adaptées aux caractéristiques spécifiques de chaque bâtiment. L’objectif consiste à favoriser les rénovations afin de les rendre plus efficaces.

La nouvelle réforme implique désormais le suivi par un carnet de santé numérique du bâtiment. Il s’agit de centraliser les informations pour chaque bien immobilier numériquement. Ce carnet regroupera tous les diagnostics, travaux effectués, et performances énergétiques. Ce qui permettra un suivi continu de l’évolution du bâtiment.

Les diagnostiqueurs devront renforcer leurs formations. En effet, la nouvelle réforme impose le suivi de formations plus poussées et certifiées pour garantir la qualité et la cohérence des DPE réalisés.

Le dernier point de cette réforme de juillet 2024, porte sur la portée du DPE. Désormais, les petits bâtiments tertiaires de plus petite taille entre dans le champ d’application du DPE.

Quels sont les impacts attendus suite à cette nouvelle réforme ?

Ces modifications visent à renforcer la précision et la fiabilité des DPE. Elle a pour objectif d’inciter les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique, et à fournir aux acheteurs et locataires des informations plus claires et complètes. Augmenter la transparence et en améliorer la qualité des diagnostics devraient contribuer de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la transition énergétique.

En conclusion, la réforme du DPE au 1er juillet 2024 représente une étape cruciale dans la politique énergétique française. Cette réforme doit permettre d’aligner les objectifs climatiques nationaux et européens. Ces nouvelles dispositions renforceront les outils disponibles pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et réduire leur impact environnemental.

Maison de campagne : le bon plan?

Maison de campagne qui n’en a pas rêvé ? Avec la flambée des prix de l’immobilier urbain, de plus en plus de Français se tournent vers les maisons de campagne. En effet, les opportunités financières sont plus attractives. La tendance est particulièrement notable dans des départements comme l’Eure. Département où les prix des maisons ont considérablement baissé.

Où trouver les bonnes opérations sur les maisons de campagne ?

À Touffreville, dans l’Eure, Vincent Favier du Perron vient d’acheter une maison de campagne pour 155 000 euros, soit une réduction de 22 % par rapport à son prix initial. Bien que la maison de 76 m² nécessite des rénovations importantes, notamment en terme d’isolation thermique. Vincent estime que l’investissement en vaut la peine. Avec 60 000 euros de travaux prévus, dont une partie sera réalisée par ses propres moyens, il voit cette acquisition comme une bonne affaire pour une résidence secondaire, avec un grand terrain. Mais l’exemple de Vincent n’est pas le seul et les occasions sont nombreuses dans nos campagnes.

Quel impact sur le marché de la maison de campagne ?

Le prix des maisons de campagne dans l’Eure a connu une baisse de prix de 6,2 % en un an. Ce qui fait de ces propriétés une option attractive pour les acheteurs de résidences secondaires. Selon un agent immobilier local, 20 % de ses ventes concernent désormais ce type de biens. La diminution des prix dans ces zones moins prisées par les actifs urbains, ouvre des opportunités pour ceux qui cherchent une maison de vacances.

Avec + 3,3 millions de résidences secondaires, la France se place en première position au niveau Européen. En France, c’est plus de 9,5% du parc de logements qui est constitué de résidences secondaires.

Une analyse départementale du nombre de résidences secondaires fait ressortir une forte distorsion entre les départements côtiers et le sud d’une part, et les départements du nord et nord-est d’autre part.

Mais c’est en zoomant au niveau des communes que les différences sont les plus marquées. Les zones les plus concernées sont celle liées au tourisme comme le bord de mer et la montagne.

Ce sont plus de 350 communes sur le territoire national qui dévoilent un taux de résidence secondaire supérieur à 70% sur l’ensemble des logements. Les Hautes-Pyrénées remportent la palme. Avec le village de GERM. Si on recherche sur les communes supérieures à 2.500 habitants, 25 communes ressortent avec un taux de résidence secondaire supérieur à 70%. (Source : INSEE)

En conclusion, la baisse des prix de l’immobilier dans les zones rurales offre une alternative séduisante face à l’augmentation des prix immobilier dans les grandes villes. Pour ceux qui cherchent à investir dans une maison de campagne, le moment semble opportun. Les résidences secondaires deviennent ainsi une option accessible, permettant aux acheteurs de profiter de grands espaces et d’un cadre de vie agréable, tout en réalisant une bonne affaire financière.

Marché immobilier : le retour des acheteurs ?

Après une période de baisse depuis 2022, le marché immobilier français montre des signes de reprise. Selon une nouvelle note de conjoncture de l’Insee, le nombre de ménages qui souhaitent acheter un bien immobilier augmente. Ceci est en grande partie du à la baisse des taux d’emprunt.

Une reprise pour le marché immobilier

Depuis mi-2023, les intentions d’achat de logements se sont stabilisées entre 7 et 8 %. Bien que cette remontée soit encourageante, les intentions d’achat restent néanmoins 3 points en dessous du niveau de 2021. Cette amélioration est fortement liée à la diminution des taux d’intérêt, qui avaient atteint leur niveau le plus bas en début 2022.

Quelles perspectives pour les prochains trimestres ?

L’Insee note que la part des ménages qui a l’intention d’acheter un logement est bien corrélée avec le nombre de transactions immobilières. Cette stabilité pourrait se maintenir dans les trimestres à venir. Ceci malgré le délai habituel entre les intentions d’achat et la concrétisation des projets. La baisse des taux d’emprunt, amorcée début 2024, semble jouer un rôle crucial dans cette stabilisation.

Qu’en est il des primo-accédants ?

Cependant, cette reprise ne bénéficie pas à tous de la même manière. Les primo-accédants, notamment les jeunes et les ménages locataires, rencontrent plus de difficultés. En 2023, les ventes dans l’ancien chutent de 23 %, la plus forte baisse depuis 50 ans. Cette diminution des intentions d’achat depuis 2022 est principalement due aux ménages locataires. En revanche, les ménages déjà propriétaires semblent mieux résister à ces fluctuations du marché.

Quelles prévisions pour le futur du marché immobilier ?

Malgré les défis persistants pour certains segments du marché, la stabilisation des intentions d’achat depuis le début de l’année 2024 suggère que l’effondrement du marché immobilier pourrait toucher à sa fin. Cette tendance offre un certain espoir pour une reprise plus large et durable du marché immobilier français dans les années à venir.

En somme, bien que le marché immobilier français montre des signes de reprise grâce à la baisse des taux d’emprunt. Cette amélioration profite principalement aux propriétaires actuels plutôt qu’aux primo-accédants. La stabilisation des intentions d’achat laisse entrevoir une possible fin de la crise immobilière. Néanmoins, les défis restent nombreux pour les nouveaux acheteurs.

Achat immobilier : acheter plus grand pour le même prix ?

L’achat immobilier : le nombre de m² progresse pour un prix similaire. C’est ce qui ressort de l’étude publiée début juillet 2024, réalisée par Meilleurtaux. Elle met en lumière une évolution positive du pouvoir d’achat immobilier en France. Ce qui marque le marché par une première amélioration notable, après plusieurs années de crise.

Que montre l’étude concernant l’achat immobilier ?

L’étude révèle que les taux d’intérêt des prêts immobiliers, qui avaient atteint des sommets en 2023, amorcent une baisse en 2024. Bonne nouvelle pour les acheteurs ! En effet, la diminution des taux qui passe d’une moyenne de 4% à environ 3,70%. Ce qui permet une augmentation de la capacité d’emprunt des ménages français. En conséquence, le pouvoir d’achat immobilier augmente dans presque toutes les grandes villes de France au cours du premier semestre 2024.

Alors quelles villes sont concernées ?

Parmi les villes les plus bénéficiaires, Saint-Étienne enregistre une augmentation de 5 m², permettant aux acheteurs de s’offrir désormais 123 m² avec un emprunt de 169 408 €. On peut imaginer une pièce supplémentaire comme une petite salle d’eau lors de l’acquisition de son bien immobilier.

À Paris, bien que le gain soit moindre, on observe tout de même une augmentation d’un m². Ce qui porte la surface accessible de 17 à 18 m² pour le même montant emprunté. A noter que, des grandes villes comme Strasbourg, Toulouse, Lille, Reims, Dijon et Le Havre enregistre également une augmentation de 4 m² de surface accessible. Un point fort qui aidera peut être certains indécis à franchir le pas de l’acquisition.

Quelles perspectives pour l’avenir ?

Cette amélioration intervient après une période de forte hausse des taux d’intérêt et d’inflation. Ce qui a sévèrement réduit le pouvoir d’achat immobilier des Français entre 2021 et 2023. Grâce aux mesures récentes qui visent à stabiliser les prix et à réduire les coûts de crédit semblent donc porter leurs fruits. Ce qui permet d’offrir une bouffée d’oxygène aux acquéreurs potentiels.

Malgré cette tendance positive, certaines villes continuent de faire face à des défis. On retrouve la ville de Nîmes, par exemple, qui ne constate pas de changement significatif sur le pouvoir d’achat immobilier. En outre, bien que les prix de l’immobilier baissent légèrement dans certaines régions de France. La capacité d’emprunt reste un facteur crucial qui influence le marché. Et même si les taux tendent à baisser ces derniers mois, le climat politique et les incertitudes de l’avenir bloquent encore certains acquéreurs.

En conclusion, l’évolution positive du pouvoir d’achat immobilier en 2024 est un signe encourageant. Ceci influence les acheteurs mais aussi l’ensemble des acteurs du marché immobilier français . Cette dynamique devrait inciter davantage de ménages à réaliser leurs projets immobiliers. Si ils décident de profiter des conditions de crédit plus favorables et de l’augmentation de la surface habitable acc

Les baisses de prix immobiliers : une aubaine pour les acquéreurs en 2024.

Les baisses de prix sont présentent sur le marché immobilier français. Celui-ci traverse une période inédite de réajustement des prix. Ce qui permet ainsi aux acquéreurs des opportunités d’achat avantageuses. Cette tendance, alimentée par plusieurs facteurs économiques et sociétaux, marque un tournant important pour les futurs propriétaires et les investisseurs.

Le contexte économique du marché immobilier

Depuis le début de l’année 2024, les prix de l’immobilier en France connaissent une baisse significative. Plusieurs grandes villes, naguère inaccessibles pour de nombreux acheteurs en raison de la flambée des prix, voient leurs prix s’ajuster. Ce phénomène est notamment observable à Paris, où les prix au mètre carré chutent de 5 à 10 % selon les arrondissements, et à Lyon, où une baisse de près de 7 % est constatée.

Capital publie une étude réalisée par PriceHubble, un spécialiste de l’analyse du marché immobilier, qui mesure la différence entre les prix des annonces affichées sur les portails immobilier (SeLoger, Bien’Ici, Leboncoin, lesiteimmo, etc) et les prix réellement signés chez les notaires.

Comment fait PriceHubble ? Il compare les prix de vente des logements vendus l’année dernière avec ceux de la base de demande de la valeur foncière , et les prix affichés de ces mêmes logements sur les annonces de 2023, publiés sur les portails immobilier.

Suite à l’étude de 90 000 transactions, Pricehubble fait ressortir un chiffre intéressant. En effet, pour 32% des transactions, les acheteurs et les vendeurs négocient une ristourne comprise en 5 et 10% du prix affiché sur l’annonce.

Quels sont les facteurs favorables à ses négociations ?

Ces baisses de prix peuvent être attribuées à plusieurs facteurs :

Tout d’abord, le resserrement des conditions de crédit, en effet, la hausse des taux d’intérêt des prêts immobiliers diminue la capacité d’emprunt des ménages. De nombreux acquéreurs potentiels, auparavant prêts à s’endetter sur le long terme, revoient désormais leurs projets à la baisse.

Ensuite l’inflation et le pouvoir d’achat, l’inflation galopante affecte le pouvoir d’achat des Français, ce qui les obligent à reconsidérer leurs dépenses, y compris dans le secteur de l’immobilier. Les vendeurs se trouvent confrontés à une demande en baisse. Ce qui les obligent souvent à revoir leurs prix à la baisse pour conclure des ventes.

Puis l’augmentation de l’offre, en effet, la crise sanitaire a poussé de nombreux propriétaires à mettre en vente leurs biens. Ce qui entraînent une augmentation de l’offre sur le marché. Cette abondance de biens disponibles permet aux acheteurs de négocier plus fermement les prix.

Enfin, les changements de mode de vie, l’arrivée du télétravail et la recherche d’une meilleure qualité de vie poussent de nombreux citadins à quitter les grandes villes. Ceci afin de s’établir dans des zones périurbaines ou rurales, où les prix sont généralement plus bas.

Quelles sont les meilleures opportunités de baisses de prix pour les acquéreurs ?

Les acheteurs bénéficient actuellement de conditions favorables pour négocier des baisses de prix importantes. Il n’est pas rare de voir des marges de négociation allant de 5 à 15 %. Voire plus pour les biens nécessitant des travaux ou situés dans des zones moins prisées.

Les biens immobiliers affichés depuis plusieurs mois sont particulièrement sujets à des remises significatives. De plus, les vendeurs sont souvent plus enclins à accepter des offres inférieures à leur prix initial, préférant conclure rapidement la transaction, plutôt que de voir leur bien stagner sur le marché.

Comment bien négocier les baisses de prix de son achat immobilier ?

Pour optimiser votre achat immobilier pendant cette période favorable, les acquéreurs doivent adopter une approche stratégique :

Tout d’abord préparer son financement et avoir une simulation de prêt validée par une banque. Ce qui peut renforcer la position de l’acheteur lors des négociations.

Ensuite bien analyser le marché local, car une bonne connaissance des prix pratiqués dans la zone visée permet de formuler des offres réalistes et argumentées.

Enfin être patient car la précipitation est souvent l’ennemie de la bonne affaire. Attendre le bon moment pour faire une offre peut souvent mener à une négociation plus fructueuse.

La baisse actuelle des prix immobiliers en France ouvre une fenêtre d’opportunité pour les acquéreurs, qu’ils soient primo-accédants ou investisseurs. Cependant, il est crucial d’être vigilant et bien informé pour maximiser les bénéfices de cette conjoncture. En adoptant une stratégie d’achat réfléchie et bien préparée, les futurs propriétaires peuvent espérer réaliser de belles économies. Et peuvent concrétiser leurs projets immobiliers dans des conditions avantageuses.

Le marché immobilier reste cependant fluctuant, et les tendances actuelles pourraient évoluer en fonction des prochains ajustements économiques et politiques. Les acquéreurs doivent donc rester attentifs aux évolutions du marché pour optimiser leurs investissements.