
Marché immobilier : les grandes tendances du moment
Après une année 2024 marquée par des hausses de taux et une activité en berne, 2025 montre des signes de reprise. Le marché immobilier évolue vite, entre ajustements des prix, nouvelles attentes des acheteurs et adaptations des professionnels. Quelles sont les grandes dynamiques à surveiller ? Décryptage.
Sommaire
Les prix reculent… mais pas partout
En 2025, les prix de l’immobilier ancien ont baissé en moyenne de -3,7 % en France, selon les dernières données des Notaires. Mais cette baisse reste très contrastée :
- Les grandes métropoles comme Paris, Bordeaux ou Lyon continuent de corriger leurs prix après des années de flambée.
- Les villes moyennes, certaines zones rurales et littorales conservent leur attractivité avec des prix stables voire en hausse, portées par la quête d’espace, de calme ou de résidences secondaires.
À retenir : Le marché devient plus local que jamais. Ce qui se vérifie à Paris ne vaut pas forcément à Clermont-Ferrand ou à Quimper.
Les taux d’intérêt amorcent une accalmie
Après une envolée historique, les taux de crédit immobilier se stabilisent autour de 3% à 3,35% en moyenne (20 ans), avec des signes de baisse à venir selon certaines banques.
Cela redonne un peu de souffle aux ménages, même si le niveau d’apport exigé reste élevé. Les primo-accédants restent les plus fragilisés.
Selon l’Observatoire Crédit Logement : le nombre de prêts accordés a augmenté de +12 % entre mars et juin 2025.
Le retour de la négociation
Avec des délais de vente qui s’allongent et une demande moins pressée, les marges de négociation s’élargissent. En moyenne, on note une baisse de 6 à 8 % entre le prix affiché et le prix signé.
Les vendeurs doivent désormais adapter leur stratégie et accepter des prix plus réalistes pour conclure une vente rapidement.
Les logements performants prisés, les passoires délaissées
L’impact du DPE et des nouvelles obligations énergétiques se fait pleinement sentir :
- Les biens bien notés (A, B, C) se vendent plus vite, souvent au prix.
- Les passoires thermiques (F, G) perdent jusqu’à -15 % de valeur et peinent à trouver preneur, sauf si gros travaux ou décote significative.
En 2025, un tiers des acheteurs refuse désormais de visiter un logement classé F ou G.
Les investisseurs de retour… mais sélectifs
Le retour progressif des investisseurs locatifs est un signe encourageant pour la fluidité du marché. Mais ils sont désormais :
- plus prudents sur les rentabilités nettes,
- très attentifs à la fiscalité locale,
- focalisés sur le neuf ou les petites surfaces bien situées,
- à l’affût d’opportunités dans les villes étudiantes ou touristiques.

Pour conclure
Le marché immobilier 2025 ne ressemble plus à celui d’avant crise. Il est plus lent, plus sélectif, mais aussi plus sain. Les acheteurs prennent le temps, les vendeurs doivent ajuster leurs attentes. C’est un marché d’opportunités pour ceux qui savent s’adapter, se faire conseiller et miser sur la qualité plutôt que la spéculation.
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