Logement social : les passoires énergétiques du parc HLM doivent disparaître

Par Émeline le 16 septembre 2020 2 734 vue(s)

Les  passoires énergétiques des logements sociaux devront être supprimées d’ici à quatre ans. Lors de la journée de rentrée de l’Union Social de l’habitat la ministre du logement Emmanuelle Wargon, a été stricte sur les nouvelles règles. Des questions budgétaires qui bousculent les intervenants du logement social ont été posées à la ministre ?

Quatre ans de moins allouer aux rénovations des « passoires énergétiques ».

Avancer de quatre ans, soit de 2027 à 2023 la suppression du parc des logements sociaux, des logements de classe F et G. La ministre à tout simplement imposé une nouvelle date. En utilisant le poids de l’enveloppe budgétaire de 500 millions d’euros de subventions allouer aux réhabilitations prévues dans le plan France relance. Elle étaye ses chiffres en précisant que ce budget sera renforcé par la réforme de l’éco-prêt logement social de 2019. Elle précise que la CEE renforcerait, en plus, ses mesures concernant la rénovation globale des bâtiments collectifs. La ministre confirme que la caisse des dépôts et consignation augmentera l’enveloppe des prêts « autant que nécessaire ». Les objectifs fixés par le gouvernement s’alourdissent donc de 40 000 rénovations supplémentaires d’ici à 2023.

La ponction dans les budgets interpelle les intervenants des logements sociaux

La presse a récemment mis en avant, une ponction faite par le gouvernement dans les fonds d’ Action logement d’un montant de un milliard d’euros. Pour Jean Louis Dumont, président de l’organisation de Union Social pour l’Habitat (USH), cette saisie sur la Peec est « dangereuse ».

La ministre a remis le débat sur le sujet, mais a néanmoins précisé que cette ponction serait destinée « au logement en général et à l’aide au logement ». Elle notait que le décalage entre les recettes d’Action logement et ses dépenses était trop important. Le Peec étant le fonds financé par la participation des employeurs à l’effort de construction. Elle indique que « seulement » 75 % des prélèvements effectués sont engagés.

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