Logement social 2025 : la crise devient alarmante.

La crise du logement social en France atteint des proportions alarmantes, exacerbée par des tensions financières, une demande croissante et une offre en déclin.

Logement social 2025: une demande en forte hausse

Selon Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH), plus de 2,6 millions de ménages étaient en attente d’un logement social en 2024. Soit une augmentation de 100 000 par rapport à l’année précédente. Parmi eux, 1,8 million espèrent accéder pour la première fois à un logement social, tandis que 870 000 cherchent à déménager vers une nouvelle habitation.

Logement social 2025: une offre en déclin

Le nombre de nouveaux logements sociaux agréés est en baisse significative. En 2023, seulement 82 000 logements construits, contre 120 000 il y a cinq ans, soit une diminution de 30 %.

Tensions financières et désengagement de l’État

Les bailleurs sociaux font face à des contraintes financières accrues. En octobre 2023, une enveloppe de 1,2 milliard d’euros sur trois ans est promise. Ceci afin de rénover le parc social. Cependant, en juillet 2024, plus de la moitié de ces crédits sont gelés sans débat préalable. Ce qui suscite l’indignation des acteurs du secteur.

Quelles conséquences régionales sur le logement social ?

En Occitanie, le nombre de demandeurs de logements sociaux a augmenté de plus de 50 % depuis 2017, franchissant le seuil des 200 000 en 2024. Les départements de l’Hérault, des Pyrénées-Orientales, du Tarn-et-Garonne, de l’Aude et de l’Ariège sont les plus impactés. En effet ils atteignent un indice de pression élevé.

Appels à l’action

Face à cette situation critique, les professionnels du secteur appellent à un investissement massif dans la rénovation et la construction de logements sociaux. Ils insistent sur la nécessité de revaloriser les aides personnelles au logement pour soutenir les ménages les plus précaires.

La crise du logement social en France nécessite des mesures urgentes et coordonnées pour répondre aux besoins croissants de la population et garantir le droit fondamental à un logement décent.

Le marché immobilier à Marseille : faut-il acheter maintenant ?

Le marché immobilier à Marseille affiche des signes de stabilisation en ce début d’année 2025. Avec des évolutions contrastées selon les segments de l’achat et de la location. Bien que la demande reste soutenue, des ajustements de prix sont observés dans certaines catégories de biens.

Le marché immobilier à Marseille et légère correction des prix des appartements

Entre février et mars 2025, le prix moyen des appartements à Marseille a connu une légère diminution, passant de 3 624 € à 3 602 € par mètre carré, soit une baisse de 0,61 %. Cette correction pourrait signaler un rééquilibrage du marché après plusieurs années de hausse continue. Les acquéreurs potentiels pourraient y voir une opportunité, notamment dans les quartiers prisés du centre-ville ou en cours de requalification.

Les quartiers les plus touchés par cette baisse sont ceux du 1er et du 3e arrondissement, où l’offre commence à excéder la demande, tandis que le 8e arrondissement, plus prisé, résiste mieux à cette tendance.

Conseil aux acheteurs : profitez de cette stabilisation pour négocier des prix plus avantageux, notamment dans les zones en mutation où les projets de rénovation urbaine peuvent revaloriser les biens à moyen terme. Pensez à comparer les taux de crédit immobilier, qui influencent directement votre capacité d’achat.

Le marché immobilier à Marseille et stabilité des prix des maisons individuelles

Le segment des maisons individuelles demeure stable, avec un prix moyen de 4 244 € par mètre carré en mars 2025, contre 4 247 € le mois précédent, soit une variation négligeable de -0,07 %. Cette résilience témoigne de l’attractivité soutenue de ce type de bien. Tout particulièrement dans les quartiers périphériques et les zones pavillonnaires du sud de la ville. L’écart de plus de 640 € par mètre carré entre les prix des appartements et des maisons reflète la valeur accordée aux espaces extérieurs dans la cité phocéenne.

Certaines communes limitrophes comme Allauch et Plan-de-Cuques connaissent également un maintien des prix, attirant les familles en quête de calme et d’espace.

Conseil aux acheteurs : si vous recherchez une maison, étudiez les communes limitrophes de Marseille, où les prix peuvent être plus accessibles tout en offrant une bonne qualité de vie. L’achat d’un terrain constructible peut aussi être une alternative intéressante.

Augmentation continue des loyers

Contrairement au marché de l’achat, le secteur locatif poursuit sa tendance haussière. Les loyers des appartements augmentent de 0,61 % en un mois. Pour atteindre 16,50 € par mètre carré en mars 2025. Cette progression, bien que modérée, confirme la pression sur le marché locatif, alimentée par une forte demande. Notamment de la part des étudiants et des jeunes actifs. Les quartiers centraux et universitaires restent particulièrement dynamiques, avec des taux de rotation relativement faibles.

Les 5e et 6e arrondissements, proches des grandes écoles et universités, affichent les hausses les plus significatives. Tandis que les quartiers Nord présentent encore des opportunités à prix modéré.

Conseil aux locataires : anticipez votre recherche de logement et préparez un dossier solide (garants, revenus, etc.) pour répondre à la forte demande. Si possible, explorez des options comme la colocation pour réduire les coûts.

A découvrir : les logements disponibles à Marseille

Quelles perspectives pour le marché immobilier marseillais ?

Si ces évolutions suggèrent une phase de stabilisation, voire de légère correction, du marché immobilier à Marseille, il est essentiel de suivre attentivement les tendances à venir. Les facteurs macroéconomiques, tels que les taux d’intérêt et la conjoncture économique, ainsi que les dynamiques locales propres à la ville, influenceront l’évolution future du marché.

L’offre de logements neufs reste limitée, ce qui pourrait freiner une baisse plus marquée des prix. Les politiques locales, notamment en matière de réglementation et de promotion de la construction, joueront un rôle clé dans l’évolution du marché.

En conclusion, le marché immobilier marseillais semble entrer dans une phase de stabilisation. Avec une légère correction des prix des appartements et un maintien des tarifs pour les maisons individuelles. Cette situation peut offrir des opportunités aux acheteurs prêts à négocier, notamment dans les quartiers en mutation. En revanche, le marché locatif continue de subir une pression haussière, rendant la recherche d’un logement plus complexe pour les locataires.

Dans les mois à venir, l’évolution des taux d’intérêt, l’offre de logements neufs et les politiques locales seront des éléments déterminants pour l’avenir du marché. Que vous soyez acheteur ou locataire, une veille attentive des tendances et une bonne préparation financière restent essentielles pour tirer parti des dynamiques actuelles.

Fraude au DPE : Le gouvernement serre la vis pour restaurer la confiance

Fraude au DPE. Face à la prolifération des « diagnostics de complaisance » liés au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), la ministre du Logement et de la Rénovation urbaine, Valérie Létard, a dévoilé un plan d’action visant à renforcer l’intégrité de ce dispositif essentiel.

Fraude au DPE : un phénomène préoccupant

Selon une étude menée par la start-up KRNO, environ 1,3 million de logements bénéficieraient de DPE falsifiés, sur un total de 8 millions de diagnostics analysés. Cette pratique consiste à améliorer artificiellement la classification énergétique d’un bien immobilier. Ce qui permet ainsi aux propriétaires d’éviter des travaux de rénovation coûteux. Ou encore de bénéficier d’une meilleure valorisation lors de la vente ou de la location.

Fraude au DPE : les mesures du gouvernement

Pour contrer cette fraude, plusieurs mesures :

QR code obligatoire : chaque diagnostiqueur devra apposer un QR code sur les DPE qu’il réalise. Ce code permet de vérifier l’identité du professionnel, ses coordonnées et son numéro de certification. Ce qui assure ainsi une traçabilité accrue.

Géolocalisation des diagnostiqueurs : une application dédiée enregistrera les coordonnées GPS du lieu où les photos nécessaires au DPE sont prises. Afin de garantir que le diagnostiqueur s’est bien rendu sur place.

Horodatage des interventions : cette fonctionnalité permettra de calculer le temps passé par le diagnostiqueur dans le logement. Sachant qu’un diagnostic fiable nécessite en moyenne une heure de présence.

Quelles sanctions pour contrer la fraude au DPE ?

Les sanctions prévues pour les professionnels et les propriétaires impliqués dans des fraudes au DPE sont sévères :

Pour les diagnostiqueurs : une amende de 1 500 euros, portée à 3 000 euros en cas de récidive.

Pour les propriétaires : Jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour faux et usage de faux. Ainsi que des obligations potentielles de verser des dommages et intérêts, de réduire le loyer ou d’annuler le bail ou la vente du bien.

Quel est l’impact financier de la fraude ?

La falsification des DPE entraîne une surévaluation des biens immobiliers. Selon l’étude de KRNO, le préjudice financier lié à ces pratiques est estimé à 21,4 milliards d’euros. Cette estimation se base sur la différence de prix entre les différentes classes énergétiques et le nombre de logements concernés.

A lire aussi : DPE : les avantages lors de l’achat d’un bien Immobilier

En conclusion, la mise en œuvre de ces mesures vise à restaurer la confiance dans le dispositif du DPE et à assurer une meilleure transparence sur le marché immobilier. En renforçant les contrôles et les sanctions, le gouvernement entend lutter efficacement contre les fraudes qui nuisent aux consommateurs et entravent les efforts de transition énergétique.

Achetez en 2025 : 5 conseils incontournables pour votre projet immobilier

Achetez en 2025 ! L’année 2025 s’annonce comme un moment stratégique pour concrétiser un projet immobilier. Avec les taux d’emprunt en baisse, les réglementations énergétiques plus strictes et un marché en pleine évolution, il est essentiel d’adopter une approche réfléchie pour réussir son achat. Le contexte économique actuel offre des opportunités intéressantes. Mais il faut rester vigilant pour éviter les pièges et maximiser son investissement. Que vous soyez primo-accédant ou investisseur, on vous propose cinq conseils clés pour optimiser votre acquisition et sécuriser votre projet immobilier.

Achetez en 2025 : profitez de conditions d’emprunt attractives

Après un pic des taux à 4,5 % en 2023, les taux d’emprunt ont amorcé une baisse progressive en 2024, ce qui offre une fenêtre d’opportunité aux acheteurs. En décembre 2024, le taux moyen était à 3,42 % sur 20 ans, contre 4,21 % un an plus tôt. Cette tendance s’explique par la stabilisation de l’inflation et la reprise de la concurrence interbancaire, ce qui rend l’accès au crédit plus abordable.

Chiffre clé : Les taux les plus bas en 2025 atteignent 2,93 % sur 15 ans et 3,07 % sur 25 ans.

Pour maximiser vos chances d’obtenir un taux avantageux, on vous recommande de comparer les offres des banques et de négocier avec l’aide d’un courtier. Certaines banques proposent des conditions préférentielles pour les biens neufs ou bien classés sur le plan énergétique. Il est donc judicieux de bien préparer son dossier financier et d’optimiser son apport personnel. Cette préparation vous permettra de convaincre les établissements prêteurs et d’obtenir les meilleures conditions d’emprunt.

Achetez en 2025 et anticipez les exigences du DPE

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est devenu un critère incontournable pour l’achat immobilier. Depuis la mise en place des nouvelles réglementations, il ne suffit plus d’acheter un bien à un bon prix. Sa consommation énergétique influence désormais fortement sa rentabilité et son confort d’usage. En 2025, les logements classés G sont interdits à la location, et les logements classés F suivront en 2028. Ce qui impacte certains biens difficiles à exploiter sans travaux de rénovation énergétique.

Chiffre clé : Une passoire thermique peut bénéficier d’une décote de plus de 10 % par rapport à un bien mieux classé.

Pour financer ces rénovations, des aides existent comme MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). Ces dispositifs peuvent couvrir jusqu’à 100 % du coût des travaux pour les ménages modestes et 50 % pour les autres. Il faut donc anticiper ces frais dès l’achat et de bien se renseigner sur les subventions disponibles pour maximiser son investissement. Ceci pour améliorer la performance énergétique de son bien.

Évaluez la localisation avec soin

Que ce soit pour y habiter ou pour investir, la localisation reste un facteur déterminant dans la réussite de votre projet immobilier. Un bien qui se situe dans un quartier dynamique. Et de surcroît bien desservi par les transports, commerces et services de proximité prendra plus facilement de la valeur avec le temps.

Chiffre clé : En 2025, un acheteur visite en moyenne 8 biens avant de faire son choix.

L’attractivité d’un secteur se mesure aussi à son potentiel de développement. Avant d’acheter, pensez à consulter le plan local d’urbanisme (PLU) de la ville pour connaître les projets d’aménagement à venir (nouvelles infrastructures, créations de zones commerciales, etc.). Un quartier en pleine mutation peut être une excellente opportunité pour valoriser son investissement à moyen terme.

Faites une contre-visite et évaluez les travaux

Lors de votre première visite, il est parfois difficile d’identifier certains défauts du bien. C’est pourquoi il est essentiel de réaliser une contre-visite. De préférence faites vous accompagner d’un professionnel du bâtiment. Cela permet de détecter d’éventuels vices cachés et d’évaluer le coût des travaux nécessaires avant de s’engager.

Chiffre clé : 35 % des acquéreurs découvrent des travaux imprévus après l’achat.

Parmi les éléments à inspecter attentivement : l’état de la toiture, des murs, des fenêtres, du système de chauffage et de l’installation électrique. Un diagnostic détaillé vous permet d’anticiper les coûts et de négocier le prix de vente en conséquence. N’hésitez pas à solliciter plusieurs devis pour obtenir une estimation précise du budget travaux.

Achetez en 2025 : négociez et finalisez votre achat

Vous êtes décidé ! Il est temps d’entamer la phase de négociation. Il ne faut pas hésiter à argumenter en s’appuyant sur les éléments objectifs. Reprenez l’état général du bien, les éventuels travaux à prévoir, le prix du marché dans le secteur. Une bonne préparation en amont vous permet d’obtenir une réduction significative sur le prix affiché.

Chiffre clé : En 2025, le délai moyen entre le compromis et la signature définitive est de 3 mois.

Après accord sur le prix, le processus d’achat se déroule en plusieurs étapes :

  • Signature du compromis de vente : cet engagement officiel permet de sécuriser la transaction.
  • Validation du financement bancaire : une fois l’offre de prêt obtenue, l’acheteur dispose d’un délai de réflexion avant de signer l’acte.
  • Passage chez le notaire pour la signature de l’acte définitif et la remise des clés.

Vous voilà heureux propriétaire ! Vous avez enfin concrétiser votre projet immobilier.

En conclusion, acheter en 2025 est une opportunité à saisir, à condition de bien préparer son projet. Entre financement, DPE, localisation et état du bien, ces conseils vous aideront à faire un achat sécurisé et rentable.

Astuce finale : Entourez-vous d’experts (courtier, agent immobilier, diagnostiqueur) pour optimiser votre acquisition et éviter les pièges du marché immobilier. Une approche rigoureuse et bien informée vous permettra d’accéder à la propriété dans les meilleures conditions et d’en tirer le meilleur profit à long terme.

Récapitulatif des points clés :

  • Évaluer sa capacité d’emprunt et comparer les offres bancaires.
  • Sélectionner un bien en fonction de son emplacement et de son potentiel de valorisation.
  • Négocier le prix et formaliser l’achat avec un compromis de vente.
  • Anticiper les frais annexes et les démarches administratives.

Prêt Taux Zéro Élargi 2025 : un nouveau souffle pour l’accession à la propriété en France

Prêt Taux Zéro Élargi 2025 ? Le gouvernement français, par l’intermédiaire du ministre du Logement, annonce une réforme majeure du prêt à taux zéro (PTZ). Celle-ci doit entrer en vigueur dès avril 2025. Cette extension vise à élargir l’accès au PTZ sur l’ensemble du territoire, un changement significatif dans le paysage immobilier français. Cette mesure, destinée aux primo-accédants, pourrait bien redonner un nouvel élan à un marché immobilier en perte de vitesse.

Prêt Taux Zéro Élargi 2025 : un dispositif clé de l’accession à la propriété

Le prêt à taux zéro est un prêt aidé par l’État. Sans intérêt pour l’emprunteur, destiné à faciliter l’achat d’une première résidence principale. Jusqu’à présent, il était principalement réservé aux logements neufs situés dans des zones tendues (zones A, A bis, et B1). Ou bien à l’acquisition de logements anciens qui nécessitent des travaux lourds en zones détendues.

Dès avril 2025, cette extension permettra aux ménages d’accéder au PTZ partout en France. Cette réforme représente une avancée majeure, notamment pour les zones rurales et périurbaines, souvent laissées de côté dans les dispositifs précédents.

Prêt Taux Zéro Élargi 2025 : les nouveautés à partir d’avril 2025

Accessibilité élargie : le prêt à taux zéro ne sera plus limité aux seules zones tendues. Les ménages pourront en bénéficier sur l’ensemble du territoire français pour l’achat d’un logement neuf (maison individuelle ou appartement).

Montant et conditions : Le montant du prêt restera calculé en fonction de la zone géographique et du nombre de personnes composant le foyer. Bien que les conditions de ressources restent en vigueur, cette ouverture géographique élargit considérablement le nombre de ménages éligibles.

Durée d’application : cette réforme est prévue pour s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2027. Ce qui offre une fenêtre d’opportunité de plus de deux ans aux ménages souhaitant devenir propriétaires.

A consulter : Prêt à taux Zéro

Un outil pour relancer un marché en tension

Le marché immobilier français traverse actuellement une période difficile. Avec la hausse des taux d’intérêt et une baisse du pouvoir d’achat. Dans ce contexte, l’élargissement du PTZ vise à soutenir les ménages modestes en réduisant le coût de leur financement immobilier.

Pour les primo-accédants, cette réforme est une opportunité financière précieuse. Elle permet de réduire le montant du prêt bancaire classique nécessaire. Elle permet d’alléger les mensualités et d’améliorer l’accès à la propriété, même en période de tension financière.

Prêt Taux Zéro Élargi 2025 : un impact potentiel sur les zones rurales et périurbaines

Jusqu’à présent, les territoires hors zones tendues étaient en grande partie exclus du PTZ. Cette nouvelle mesure pourrait donc favoriser le dynamisme immobilier dans ces secteurs. Elle incite aussi à un rééquilibrage territorial. Ceci offre aux ménages la possibilité de devenir propriétaires hors des grandes métropoles.

De plus, faciliter l’accession à la propriété dans les zones rurales pourrait répondre aux défis du désenclavement et encourager le développement local.

Des limites et enjeux à surveiller

Bien que prometteur, l’élargissement du PTZ soulève plusieurs interrogations :

Le coût pour l’État : cette mesure représente un investissement public important, dont l’impact budgétaire reste à surveiller.

Les effets sur le marché : Une demande accrue pourrait entraîner une hausse des prix dans certaines zones.

L’exclusion des logements anciens : Le PTZ reste principalement orienté vers le neuf, laissant de côté le parc immobilier existant, pourtant essentiel pour répondre aux enjeux de rénovation énergétique.

Une réforme attendue et stratégique. Elargir l’accès au prêt à taux zéro sur tout le territoire ? le gouvernement entend répondre aux difficultés croissantes d’accession à la propriété. Cette réforme est une réponse directe aux attentes des ménages modestes. Il cherche à dynamiser un marché immobilier en perte de vitesse.

Toutefois, son efficacité dépendra de sa mise en œuvre concrète et de la capacité des acteurs du secteur (banques, promoteurs, collectivités) à accompagner cette évolution. Si les objectifs sont atteints, ce PTZ élargi peut marquer une étape clé dans la démocratisation de l’accès à la propriété en France.

Nouveaux crédits immobilier : comment obtenir un taux réduit grâce à cette nouvelle offre

Les nouveaux crédits immobilier ? Dans un contexte où les taux d’intérêt des crédits immobiliers connaissent des fluctuations, certaines banques proposent des offres innovantes. Celles-ci permettent aux emprunteurs de bénéficier de taux réduits. Ces initiatives visent notamment à encourager les travaux de rénovation énergétique. Ce qui offre ainsi des avantages financiers aux acquéreurs de biens immobiliers.

Nouveaux crédits immobilier : les offres de taux réduits pour la rénovation énergétique

Certaines banques, telles que la Caisse d’Épargne et la Banque Populaire, mettent en place des offres spécifiques pour les acquéreurs de logements énergivores, appelés « passoires thermiques » (classés E à G selon le Diagnostic de Performance Énergétique – DPE). Ces offres consistent en une réduction du taux d’intérêt du crédit immobilier, généralement comprise entre 0,10 et 0,30 point. Bien sûr sous certaines conditions, que l’emprunteur s’engage à réaliser des travaux de rénovation énergétique pour améliorer le DPE du bien d’au moins deux lettres.

Nouveaux crédits : quels sont les avantages financiers de ces offres ?

En souscrivant à ces offres, les emprunteurs peuvent bénéficier de plusieurs avantages :

Réduction du taux d’intérêt : une diminution de 0,10 à 0,30 point du taux peut se traduire par des économies substantielles sur le coût total du crédit.

Valorisation du bien : les travaux de rénovation énergétique améliorent la performance énergétique du logement, ce qui augmente ainsi sa valeur sur le marché immobilier.

Économies d’énergie : une meilleure performance énergétique entraîne une réduction des consommations d’énergie. Ce qui allége les charges mensuelles liées aux dépenses énergétiques.

Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de ces nouveaux crédits immobilier ?

Pour profiter de ces taux réduits, les emprunteurs doivent généralement :

Acquérir un logement classé E à G selon le DPE : ces offres ciblent spécifiquement les biens qui nécessitent des améliorations énergétiques.

S’engager à réaliser des travaux de rénovation énergétique : les banques exigent un engagement formel de l’emprunteur à effectuer des travaux. Ce qui permet d’améliorer la classe énergétique du bien d’au moins deux lettres.

Fournir des justificatifs : des devis détaillés des travaux envisagés et, une fois les travaux réalisés, des attestations qui confirment l’amélioration de la performance énergétique peuvent être requis.

Quelles sont les démarches à entreprendre pour bénéficier de ces nouveaux crédits immobilier ?

Pour bénéficier de ces offres, il est recommandé de :

1. Identifier les banques qui proposent ces offres : renseignez-vous auprès des établissements bancaires sur les conditions spécifiques de leurs offres liées à la rénovation énergétique.

Découvrez par exemple l’offre de la caisse d’épargne

2. Évaluer les travaux nécessaires : faites réaliser un audit énergétique du bien pour déterminer les améliorations à apporter et obtenir des devis précis.

3. Monter un dossier solide : présentez à la banque un dossier complet incluant les diagnostics énergétiques, les devis des travaux et un plan de financement détaillé.

4. Négocier les conditions du prêt : profitez de l’engagement dans la rénovation énergétique pour négocier non seulement le taux d’intérêt, mais aussi d’autres conditions du prêt (frais de dossier, assurances, etc.).

A lire aussi : Crédit immobilier combien bien emprunter en 2025 ?

Les nouveaux crédits immobiliers offrent des taux réduits liées à la rénovation énergétique. Ils constituent une opportunité intéressante pour les acquéreurs de biens immobiliers énergivores. Ils permettent non seulement de bénéficier de conditions de financement avantageuses. Mais aussi de contribuer à l’amélioration du parc immobilier et à la réduction de l’empreinte énergétique. Il est donc judicieux de se renseigner auprès des banques sur ces dispositifs. Et de bien préparer son projet de rénovation pour en tirer pleinement parti.

Achat immobilier : ces nouvelles solutions qui rendent l’achat plus accessible

Achat immobilier : face à l’augmentation continue des prix de l’immobilier en France, diverses initiatives innovantes sont mises en place pour rendre l’accession à la propriété plus abordable. Ces méthodes visent à réduire significativement le coût des logements. Notamment, par une logique de dissociation de la propriété du foncier et du bâti.

Le Bail Réel Solidaire (BRS) : une innovation pour l’accession sociale à la propriété

Le Bail Réel Solidaire (BRS) est un dispositif qui permet aux ménages d’acquérir un logement à un prix inférieur à celui du marché. Dans ce cadre, un organisme de foncier solidaire (OFS) reste propriétaire du terrain, tandis que l’acquéreur achète uniquement le bâti. Cette dissociation entraîne une réduction significative du prix d’achat. Par exemple : à Rennes, la maire Nathalie Appéré a élargi l’accès au BRS, permettant à 90 % des locataires d’acheter leur logement à prix réduit. Ce qui a contribué ainsi à lutter contre la spéculation immobilière.

Les Offices Fonciers Solidaires (OFS) : des initiatives locales pour des logements abordables pour relancer l’achat immobilier

Plusieurs métropoles françaises ont créé des Offices Fonciers Solidaires pour faciliter l’accession à la propriété. Ces organismes achètent le foncier et le mettent à disposition des ménages sous forme de baux de longue durée. Ce qui réduit le coût global du logement. Par exemple, la métropole de Lyon qui par la création d’un OFS propose des logements à moitié prix. Avec un prix moyen de 2 780 euros/m² dans le centre de Lyon et 2 230 euros/m² pour le reste de la métropole.

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Achat immobilier et politiques fiscales : des leviers pour réguler le marché immobilier

Certaines municipalités mettent en place des politiques fiscales pour réguler le marché immobilier et favoriser l’accès au logement. Par exemple, des maires choisissent de surtaxer les résidences secondaires pour contrer la crise du logement dans leurs communes. En 2024, 1 461 communes adoptent cette mesure. Avec un taux maximum de 60 % de taxation. Cette fiscalité vise à réduire le nombre croissant de résidences secondaires. Ceci pour libérer des logements pour les habitants permanents. Néanmoins les résultats sont mitigés, avec peu de ventes significatives de résidences secondaires observées.

Achat immobilier et tendances actuelles du marché immobilier : une baisse des prix généralisée

En 2023, une tendance à la baisse des prix de l’immobilier est observée dans plusieurs régions françaises. Des réductions de 5 % à 20 % sur certains biens, offrent ainsi des opportunités aux acquéreurs. Par exemple, dans le Rhône, une maison de 118 m² a été proposée à 249 000 euros, en baisse de 11 %. En Gironde, le prix d’un bien de 124 m² a chuté de 26 %. Cette tendance pourrait se poursuivre en 2024, selon les professionnels du secteur.

En conclusion, comment faire face à la hausse continue des prix de l’immobilier ? Diverses méthodes innovantes telles que le Bail Réel Solidaire et les Offices Fonciers Solidaires sont mises en place. Ainsi que des politiques fiscales ciblées, afin de rendre l’accession à la propriété plus abordable. Ces initiatives, combinées à une tendance actuelle à la baisse des prix, offrent des perspectives intéressantes.

Loi de finance 2025 : LMNP qu’en est-il ?

LMNP 2025 : la Loi de Finances 2025 introduit des modifications significatives pour les propriétaires qui bénéficient du statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP). Ces changements concernent principalement la fiscalité liée aux amortissements et aux plus-values lors de la revente des biens immobiliers.

LMNP 2025 : réintégration des amortissements dans le calcul des plus-values

Jusqu’à présent, le régime LMNP permettait aux investisseurs d’amortir la valeur de leur bien, ce qui réduit l’imposition sur les revenus locatifs. Lors de la revente, ces amortissements n’étaient pas pris en compte dans le calcul de la plus-value imposable. Ce qui offrait un avantage fiscal notable. À partir de 2025, cette disposition évolue : les amortissements déduits devront désormais être réintégrés dans le calcul de la plus-value. Ce qui aura pour effet d’augmenter ainsi la base imposable et, par conséquent, l’impôt dû lors de la cession du bien.

Exemple : Prix d’achat : 200 000 € – Amortissements cumulés sur 5 ans : 45 000 € – Prix de revente : 250 000 € –

Calcul de la plus-value imposable :

Avant 2025 : 250 000 € (prix de vente) – 200 000 € (prix d’achat) = 50 000 €

À partir de 2025 : 250 000 € – 200 000 € + 45 000 € (amortissements) = 95 000 €

Cette modification entraîne une augmentation significative de la base imposable. Ce qui double presque l’impôt sur la plus-value.

LMNP 2025 : suppression de la réduction d’impôt pour adhésion à un Organisme de Gestion Agréé (OGA)

Jusqu’en 2024, les propriétaires qui relevaient du régime réel pouvaient bénéficier d’une réduction d’impôt équivalente aux deux tiers des frais de comptabilité. Ceci en adhérant à un OGA. La Loi de Finances 2025 supprime cet avantage. Désormais, ces frais resteront déductibles en tant que charges. Mais ils ne donneront plus lieu à une réduction directe de l’impôt sur le revenu.

Nouvelles obligations pour les meublés de tourisme

À compter du 1ᵉʳ janvier 2025, la location de logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en tant que meublés de tourisme sera interdite. Cette mesure vise à encourager la rénovation énergétique des biens et à améliorer la performance environnementale du parc locatif.

Quelles conséquences pour les investisseurs LMNP 2025 ?

Ces réformes fiscales modifient l’attractivité du statut LMNP. Si l’amortissement continue de permettre une réduction de l’imposition sur les revenus locatifs. La réintégration des amortissements dans le calcul de la plus-value impose une planification plus rigoureuse lors de la revente. Les investisseurs doivent désormais considérer l’impact fiscal à long terme et adapter leur stratégie en conséquence.

En conclusion, la Loi de Finances 2025 transforme le paysage fiscal du LMNP. Il est essentiel pour les propriétaires et les futurs investisseurs de se tenir informés de ces évolutions afin d’optimiser la gestion de leurs biens et de leurs obligations fiscales.

Crédit Immobilier : combien emprunter en Mars 2025 ?

Emprunter en mars 2025 ? Les conditions de financement pour l’achat immobilier continuent d’évoluer. Entre la baisse des taux, les nouvelles exigences des banques et l’importance de l’apport personnel, il est essentiel de bien comprendre. Quels sont les critères qui déterminent votre capacité d’emprunt? Dans cet article, nous vous expliquons comment calculer votre budget et optimiser votre demande de prêt.

Quel évolution des taux d’intérêt en 2025 ?

Depuis le début de l’année, les taux d’intérêt connaissent une légère baisse, ce qui favorise les nouveaux emprunteurs. En mars 2025, les taux moyens se situent autour de :

  • 3,15 % à 3,45 % pour un prêt sur 20 ans
  • 3,23 % à 3,55 % pour un prêt sur 25 ans

Cette baisse permet aux ménages d’accroître leur capacité d’emprunt. Et cela rend certains projets immobiliers plus accessibles.

Quelle est votre capacité pour emprunter selon vos revenus ?

Votre capacité d’emprunt est principalement déterminée par votre taux d’endettement. Celui-ci ne doit pas dépasser 35 % de vos revenus nets mensuels. Voici quelques exemples d’emprunts possibles selon vos revenus :

Revenu mensuel netMensualité maximale (35%)Montant empruntable sur 20 ans (3,35%)Montant empruntable sur 25 ans (3,45%)
2 500 €875 €170 000 €195 000 €
3 500 €1 225 €238 000 €272 000 €
5 000 €1 750 €340 000 €388 000 €
7 000 €2 450 €480 000 €550 000 €

Ces montants peuvent varier en fonction de votre profil, de votre apport personnel et des garanties apportées à la banque.

Quel est l’importance de l’apport personnel pour emprunter ?

Les banques exigent généralement un apport personnel de 10 % à 20 % du prix du bien. Un apport plus élevé rassure les organismes de prêt et permet d’obtenir de meilleures conditions de financement.

Quelle est la durée du prêt et son impact sur le coût total ?

Plus la durée de remboursement est longue, plus le coût total du crédit augmente. Voici un exemple pour un emprunt de 200 000 € :

  • Sur 20 ans à 3,35 % : mensualité de 1 150 €, coût total du crédit : 75 000 €
  • Sur 25 ans à 3,45 % : mensualité de 1 000 €, coût total du crédit : 100 000 €

Il est donc crucial de bien choisir la durée de son prêt en fonction de ses capacités de remboursement.

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Assurance emprunteur : un élément à optimiser !

L’assurance de prêt représente une part importante du coût total de votre crédit. Opter pour une délégation d’assurance (au lieu de l’assurance bancaire) peut permettre de réaliser des économies significatives.

En conclusion en mars 2025, offre un contexte favorable pour l’emprunt immobilier. Avec des taux en baisse et des opportunités intéressantes pour les acheteurs. Cependant, chaque projet doit être minutieusement étudié en fonction des revenus, du taux d’endettement et de l’apport personnel. Pour maximiser vos chances d’obtenir le meilleur financement, n’hésitez pas à comparer les offres et à faire appel à un courtier en crédit immobilier.

Prêts immobiliers à 2,99 % : les banques à la conquête de nouveaux clients

Prêts immobiliers : La concurrence sur le marché des crédits immobiliers s’intensifie. Pour attirer de nouveaux emprunteurs et relancer la demande, plusieurs banques baissent leurs taux d’intérêt. Certaines offres descendant jusqu’à 2,99 % ! Une stratégie agressive qui vise à séduire les acheteurs potentiels dans un contexte de stabilisation des taux.

Prêts immobiliers : des taux plus attractifs pour redynamiser le marché ?

Après une période de hausse des taux en 2023, qui a freiné considérablement l’accès au crédit. Les établissements bancaires cherchent désormais à relancer la machine. Dernièrement, certaines banques proposent des taux plus compétitifs. La Société Générale, par exemple, lance une offre de crédit immobilier à 2,99 % sur des durées de 11 à 20 ans. D’autres banques, comme le Crédit Agricole, mettent également en avant des taux réduits sur une partie de l’emprunt, afin de faciliter l’accession à la propriété.

Ces offres agressives marquent une volonté claire des établissements bancaires d’attirer de nouveaux clients. Elles ciblent les primo-accédants qui avaient été mis en difficulté par la hausse des taux ces derniers mois.

Une stabilisation des taux encourageante

Cette nouvelle guerre des taux intervient alors que les crédits immobiliers montrent des signes de stabilisation. Actuellement, les taux moyens sont d’environ 3,10 % sur 15 ans, 3,30 % sur 20 ans et 3,50 % sur 25 ans. Certaines banques n’hésitent pas à baisser leurs taux jusqu’à 0,20 % pour rester compétitives et capter une clientèle hésitante.

Découvrez les taux et faites des comparatifs

Ce contexte plus favorable devrait inciter les acheteurs potentiels à relancer leurs projets immobiliers. Les experts estiment que si cette tendance se poursuit, le marché pourrait retrouver une dynamique positive. Après une année 2023 marquée par un ralentissement des transactions.

Prêts immobiliers : des stratégies commerciales diversifiées

Les banques ne se contentent pas uniquement de baisser leurs taux. Elles innovent également en proposant des offres spécifiques. Par exemple, des taux réduits sur une partie de l’emprunt, des conditions assouplies pour certains profils d’emprunteurs, ou encore un accompagnement personnalisé pour faciliter l’obtention d’un crédit.

Ces stratégies témoignent de l’importance pour les banques de capter une clientèle en quête de financement. Alors que la concurrence reste rude sur le marché du crédit immobilier.

Une réelle opportunité à saisir pour les emprunteurs

Pour les futurs acquéreurs, cette baisse des taux représente une opportunité à ne pas négliger. Toutefois, il reste essentiel de comparer les offres et d’évaluer sa capacité d’emprunt avant de se lancer. Un bon dossier, une gestion financière saine et une négociation efficace auprès des banques peuvent permettre d’obtenir des conditions encore plus avantageuses.

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Pour finir, la relance des prêts immobiliers est donc bel et bien en marche. Avec des taux en baisse et une concurrence accrue entre les banques. Les emprunteurs disposent désormais de nouvelles opportunités pour concrétiser leurs projets immobiliers dans de meilleures conditions.