Nouvelles immobilières : ce qui change pour les acheteurs dès avril 2025 ?

Nouvelles immobilières : à partir du 1ᵉʳ avril 2025, plusieurs évolutions significatives. Elles impactent le secteur immobilier en France. Voici un aperçu des principaux changements à connaître.

Nouvelles immobilières : taux d’usure en vigueur

La Banque de France actualise les taux d’usure applicables aux crédits immobiliers pour le deuxième trimestre 2025. Ces seuils, que les taux annuels effectifs globaux (TAEG) des prêts ne peuvent dépasser, sont désormais fixés comme suit :

A lire aussi : Crédits immobilier : pourquoi les emprunteurs peuvent vraiment se réjouir ?

Prêts à taux fixe de 20 ans et plus : 5,31 %, en baisse par rapport aux 5,67 % précédents.

Entre 10 et 20 ans les prêts à taux fixe: 5,45 %, contre 5,80 % auparavant.

Prêts à taux fixe de moins de 10 ans : 4,51 %, soit une légère diminution de 0,1 point.

Pour les prêts à taux variable : 5,64 %, enregistrant une baisse de 0,23 point.

Ces ajustements visent à refléter les conditions actuelles du marché. Mais également protéger les emprunteurs contre des taux excessifs.

Consultez les taux chez empruntis

Nouvelles immobilières : évolution du Prêt à Taux Zéro (PTZ)

Le PTZ connaît également des modifications importantes à compter du 1er avril 2025.

Extension à tous les logements neufs : désormais, le PTZ est accessible pour l’achat de tout logement neuf. Qu’il s’agisse d’un projet en habitat collectif ou individuel, et ce, sur l’ensemble du territoire français.

Plafonds de ressources actualisés : les plafonds de revenus pour être éligible au PTZ sont différents. Par exemple, pour une personne seule, le plafond est de 49 000 € en zone A, 34 500 € en zone B1, 31 500 € en zone B2 et 28 500 € en zone C. Ces changements visent à faciliter l’accession à la propriété pour un plus grand nombre de ménages.

Découvrez les biens intéressants éligibles au PTZ à Dardilly

A lire aussi : Le PTZ : quelles nouvelles pour 2025 ?

Augmentation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO)

Les droits de mutation, communément appelés « frais de notaire », connaissent une hausse temporaire. Entre le 1ᵉʳ avril 2025 et le 31 mars 2028, le plafond du taux des DMTO sur les achats immobiliers est relevé de 4,5 % à 5 %. Cette augmentation, actée par certains départements, représente un coût supplémentaire de 500 € pour chaque tranche de 100 000 € du prix d’achat du bien.

A lire aussi : Droits de succession en France : quelles exonérations en 2025 et comment en bénéficier ?

Baisse des taux d’emprunt immobilier !

En parallèle, les taux d’emprunt immobilier poursuivent leur tendance à la baisse. En avril 2025, le taux moyen pour un crédit immobilier est de 3,19 %. Ce taux permet ainsi des opportunités intéressantes pour les emprunteurs. Ces évolutions, bien que variées, dessinent un paysage immobilier en mutation, où les opportunités d’emprunt s’améliorent malgré certaines hausses de coûts annexes.

En conclusion, les nouvelles immobilières pour ce 1er avril (est ce n’est pas un poisson) redessinent les conditions d’accès à la propriété. La baisse des taux d’emprunt immobilier offre une opportunité précieuse aux acquéreurs, rendant le financement plus attractif. En parallèle, les ajustements du Prêt à Taux Zéro (PTZ) élargissent l’accès au crédit pour certains ménages. Cependant, la hausse des droits de mutation vient contrebalancer ces avantages en augmentant le coût global d’une acquisition.

A lire aussi : Crédits immobilier : pourquoi les emprunteurs peuvent vraiment se réjouir ?

Dans ce contexte, il est essentiel pour les acheteurs de bien s’informer, d’anticiper les frais annexes et de comparer les offres de financement pour optimiser leur projet immobilier. Plus que jamais, une approche prudente et stratégique est la clé pour tirer parti des dynamiques actuelles du marché.

Rénovation énergétique des copropriétés : comment surmonter les obstacles et réussir la transition ?

Rénovation énergétique des copropriétés, un défi qu’impose la transition énergétique. Les copropriétés françaises se trouvent confrontées à la nécessité d’entreprendre des travaux de rénovation, pour améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments. Cette démarche, bien que bénéfique à long terme, soulève plusieurs obstacles, notamment financiers, décisionnels et techniques.

Quels défis rencontrent les copropriétés ?

C’est tout d’abord l’aspect financier qui pèse sur les copropriétés. En effet, le coût élevé des travaux de rénovation énergétique constitue souvent un frein majeur. Les copropriétaires, notamment ceux aux revenus modestes, hésitent à investir en raison du retour sur investissement jugé trop long. Par exemple, certains estiment que l’amortissement sur 25 ans ou plus n’est pas attractif, surtout pour ceux qui envisage de vendre leur bien à moyen terme.

Ensuite c’est la complexité des décisions collectives qui posent question. Le processus décisionnel en copropriété est souvent long et complexe. Les assemblées générales, généralement annuelles, doivent voter les travaux, ce qui peut retarder le lancement des projets de plusieurs années. Cette lenteur peut décourager les initiatives de rénovation.

Enfin, ce sont les contraintes techniques qui s’imposent. Les bâtiments anciens ou situés dans des zones protégées présentent des défis spécifiques. Par exemple, dans certaines villes classées au patrimoine mondial, des restrictions strictes empêchent l’isolation thermique par l’extérieur. Ce qui limite les options de rénovation.

Quelles solutions et aides disponibles pour la rénovation énergétique des copropriétés ?

Analysons tout d’abord les aides financières. Plusieurs dispositifs sont mis en place pour soutenir les copropriétés dans leurs projets de rénovation.

MaPrimeRénov’ Copropriété : cette aide finance de 30 % à 45 % du montant des travaux, selon l’ambition de la rénovation énergétique. Un bonus de 10 % est accordé en cas de sortie du statut de passoire énergétique.

Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) Copropriétés : ce prêt permet de financer certains travaux de rénovation énergétique entrepris sur les parties et équipements communs d’un immeuble. Ainsi que sur certains travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives.

Prêt conventionné : le syndicat des copropriétaires qui réalise des travaux d’amélioration ou de performance énergétique peut bénéficier d’un prêt conventionné, sous certaines conditions.

Il existe également des accompagnements professionnels pour la rénovation énergétique des copropriétés. Faire appel à des sociétés spécialisées en rénovation énergétique peut faciliter la mise en œuvre des projets. Ces experts apportent leur savoir-faire pour réaliser des audits énergétiques, coordonner les travaux et monter les dossiers de financement, allégeant ainsi la charge administrative des copropriétés.

En conclusion, il est important de travailler sur la sensibilisation et l’information des copropriétaires. Informer les copropriétaires des avantages de la rénovation est crucial. Au-delà des économies d’énergie, ces travaux augmentent la valeur immobilière des logements et améliorent le confort thermique. Des outils de sensibilisation, tels que des réunions d’information ou des supports pédagogiques, peuvent être mis en place pour encourager l’adhésion collective.

Bien que les défis liés à la rénovation énergétique des copropriétés soient nombreux, des solutions existent pour les surmonter. Mobiliser les aides financières disponibles, s’entourer de professionnels compétents et sensibiliser les copropriétaires aux bénéfices à long terme. C’est grâce à ces mesures qu’il est possible de mener à bien ces projets ambitieux. Une approche collective et proactive permet aux copropriétés de contribuer efficacement à la transition énergétique tout en valorisant leur patrimoine immobilier.

Propriétaires de logements G : quelles solutions face à l’interdiction de location ?

Propriétaires de logements G, depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, vous êtes confrontés à une interdiction de mise en location de vos biens. Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, vise à éradiquer les « passoires thermiques » du marché locatif. Face aux défis que cette interdiction représente pour de nombreux bailleurs, des propositions d’assouplissement émergent, notamment au Sénat.

Une proposition d’assouplissement rejetée par l’Assemblée nationale pour les propriétaires de logements G

En novembre 2024, les députés Bastien Marchive et Iñaki Echaniz ont déposé une proposition de loi pour assouplir l’interdiction de location des logements classés G. Ce texte prévoyait que l’interdiction ne s’applique qu’aux nouveaux contrats de location. Ce qui permettait ainsi aux baux en cours d’être maintenus. Il envisageait également des dérogations pour les propriétaires confrontés à des impossibilités techniques ou juridiques de réaliser des travaux de rénovation. Toutefois, le 29 janvier 2025, l’Assemblée nationale a rejeté cette proposition, maintenant ainsi l’application stricte de la loi initiale.

Propriétaires de logements G : le Sénat envisage des mesures d’assouplissement

Malgré ce rejet, le Sénat, dominé par la droite et le centre, prévoit d’examiner une nouvelle proposition de loi le 1ᵉʳ avril 2025. Portée par la sénatrice Amel Gacquerre, cette initiative vise à introduire des dérogations à l’interdiction de location pour les logements classés G. Les propriétaires pourraient ainsi continuer à louer leur bien. S’ils peuvent démontrer avoir entrepris toutes les démarches nécessaires pour améliorer la performance énergétique. Mais reste les obstacles tels que le refus de la copropriété ou des contraintes techniques avérées.

Quelles conséquences pour les propriétaires et le marché locatif ?

L’interdiction actuelle concerne environ 646 000 logements classés G. Ce qui aggrave la pénurie déjà existante sur le marché locatif. Les propriétaires de ces biens s’exposent à des sanctions s’ils ne respectent pas la législation en vigueur. De plus, les locataires peuvent désormais exiger des travaux de rénovation énergétique et peuvent solliciter une réduction de loyer en attendant leur réalisation.

Quelles sont les réactions et perspectives ?

La ministre du Logement, Valérie Létard, exprime son regret quant au rejet de la proposition de loi initiale. Elle souligne que cette décision ne prend pas en compte la réalité du terrain. Les professionnels de l’immobilier, tels que la FNAIM et l’Unis, manifestent également leur inquiétude. Ceci pour anticiper une multiplication des contentieux entre propriétaires et locataires. L’examen prochain de la proposition au Sénat est donc attendu avec attention, bien que son adoption et sa mise en œuvre restent incertaines, notamment en raison des divergences potentielles avec l’Assemblée nationale.

En attendant une éventuelle évolution législative, les propriétaires de logements classés G doivent se conformer aux dispositions actuelles. Ce qui implique la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour pouvoir continuer à louer leur bien en toute légalité.

Retrouvez la liste des appartements intéressants sur lesiteimmo.com

Quelles sont les étapes clés pour acheter son premier bien immobilier sans stress ?

Les étapes clés pour acheter ! Acheter son premier bien immobilier est une étape importante qui peut être source d’inquiétude. Pourtant, en suivant une approche méthodique et en se préparant correctement, il est possible d’aborder cet investissement sereinement. De la définition du projet à la signature de l’acte de vente, voici les étapes essentielles à suivre pour éviter les mauvaises surprises.

Définir son projet et son budget et l’une des étapes clés pour acheter

Avant de se lancer dans la recherche d’un bien, il est indispensable d’évaluer avec précision ses besoins et ses capacités financières. Il s’agit d’abord de déterminer le type de bien recherché en fonction de son mode de vie : appartement ou maison, en centre-ville ou en périphérie, neuf ou ancien.

Réformes 2025

Cette réflexion permet d’affiner les critères et d’éviter de perdre du temps sur des visites inutiles. En parallèle, il est essentiel d’évaluer son budget en prenant en compte les revenus, les charges fixes et l’apport personnel. Un entretien avec un conseiller bancaire peut permettre d’obtenir une première estimation de sa capacité d’emprunt et de simuler différentes mensualités de crédit.

Obtenir un financement adapté et l’une des étapes clés pour acheter

Une fois le budget défini, la recherche de financement devient une étape clé. On vous recommande de comparer plusieurs offres de prêts immobiliers afin de bénéficier des meilleures conditions. Les taux d’intérêt, les assurances emprunteur et les frais annexes doivent être analysés avec attention. Il est également possible de bénéficier d’aides financières telles que le prêt à taux zéro (PTZ) pour les primo-accédants, sous certaines conditions. Une fois l’offre de prêt choisie, la banque délivre un accord de principe, indispensable pour rassurer les vendeurs et agents immobiliers lors des visites.

Ensuite il faut trouver le bien idéal

La phase de recherche est souvent la plus excitante mais aussi la plus chronophage. On vous conseille de multiplier les visites afin de comparer différents biens et de mieux comprendre le marché local. Lors des visites, plusieurs éléments sont à vérifier :

l’état général du logement, la qualité de l’isolation, l’exposition, les charges de copropriété ou encore la proximité des commodités. Une attention particulière doit se porter sur diagnostic de performance énergétique (DPE), qui influence à la fois le confort thermique et les futures dépenses énergétiques.

Vous avez le bien idéal ! Vous faites une offre d’achat, généralement en laissant une marge de négociation.

A lire : DPE : les avantages lors de l’achat d’un bien Immobilier

Puis il faut signer le compromis de vente et finaliser le financement

Dès que le vendeur accepte l’offre, un compromis ou une promesse de vente se signe. Ce document engage les deux parties et précise les conditions de la transaction, notamment le prix, la durée de validité de l’offre et les éventuelles clauses suspensives (obtention du prêt, absence de servitude, etc.). Après la signature, l’acheteur dispose d’un délai de rétractation de dix jours. Pendant cette période, il doit finaliser son dossier de financement en transmettant l’ensemble des justificatifs à sa banque. Après acceptation, l’établissement bancaire émet une offre de prêt que l’acheteur doit signer et retourner après un délai de réflexion obligatoire de dix jours.

Enfin signer l’acte authentique chez le notaire

La dernière étape du processus est la signature de l’acte authentique chez le notaire. Celui-ci vérifie la conformité du dossier et s’assure que toutes les conditions sont remplies avant d’officialiser la vente. L’acheteur doit alors régler les frais de notaire, qui représentent environ 7 à 8 % du prix du bien dans l’ancien et environ 2 à 3 % dans le neuf. Après signature, les clés sont remises et le nouveau propriétaire peut enfin emménager dans son logement.

Acheter son premier bien immobilier est une aventure qui demande préparation et rigueur. En prenant le temps de bien définir son projet, de sécuriser son financement et d’être attentif lors des visites, il est possible d’éviter de nombreuses sources de stress. Une bonne anticipation permet d’aborder sereinement chaque étape du processus et de concrétiser son achat en toute confiance.

A savoir : SCI (Société Civile Immobilière) : quels sont les avantages pour l’acheter d’un bien immobilier ?

Chalets et appartements de prestige : l’essor du marché immobilier en stations balnéaires alpines

Chalets et appartements de prestige ! L’immobilier de luxe dans les stations balnéaires alpines connaît une dynamique particulière en 2025. Entre attractivité touristique, rareté des biens et évolution des attentes des acheteurs, les chalets et appartements haut de gamme suscitent un vif intérêt. Intérêt qui se porte sur cette région, tant pour des résidences secondaires, que pour l’investissement locatif.

Chalets et appartements de prestige : un marché porté par l’attrait des stations alpines

Les stations balnéaires de Savoie et Haute-Savoie, bénéficient d’une situation privilégiée. Ce cadre naturel exceptionnel attire une clientèle aisée en quête d’un cadre de vie préservé, propice à la détente et aux loisirs de plein air.

En 2024, le prix moyen au mètre carré pour un bien immobilier haut de gamme dans ces stations balnéaires oscillait entre 8 000 et 15 000 €/m², selon l’emplacement et les prestations offertes. Si vous descendez dans les vallées, les biens en front de lac, comme ceux situés sur les rives du lac d’Annecy, atteignent parfois jusqu’à 20 000 €/m².

Quels sont les facteurs de valorisation des biens ?

Plusieurs éléments contribuent à la montée en valeur de ces biens :

  • Une demande internationale croissante : les acheteurs étrangers, notamment suisses et britanniques, sont particulièrement présents sur ce marché. Ils cherchent des résidences secondaires avec un cadre exceptionnel et un accès facile aux infrastructures de transport.
  • Des biens d’exception en nombre limité : la rareté des terrains constructibles et les réglementations strictes sur la préservation du littoral et des espaces naturels limitent l’offre. Ce qui renforcent la valeur des biens existants.
  • L’essor des services premium : les nouvelles constructions intègrent de plus en plus des prestations haut de gamme, comme des spas, des piscines à débordement ou encore des services de conciergerie.

Chalets et appartements de prestige : un investissement rentable malgré une fiscalité contraignante

L’achat d’un chalet ou d’un appartement haut de gamme dans ces stations offre plusieurs opportunités :

  • Un rendement locatif attractif : avec une forte demande touristique, la location saisonnière haut de gamme permet d’atteindre des taux d’occupation élevés, notamment lors de la saison estivale.
  • Une valorisation patrimoniale assurée : malgré des prix déjà élevés, la rareté des biens garantit une progression constante de leur valeur.
  • Des incitations fiscales spécifiques : certains dispositifs, comme le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel), permettent d’optimiser la fiscalité des revenus locatifs.

Toutefois, la fiscalité locale peut représenter un frein, avec des taxes foncières et d’habitation souvent élevées. De plus, les réglementations sur la location saisonnière imposent parfois des restrictions dans certaines zones très touristiques.

Retrouvez les produits intéressants dans le neuf (chalets et appartements) dans le nord de la Savoie sur notre site avec Alpeximmo

L’achat d’un bien immobilier haut de gamme dans les stations balnéaires de Savoie et Haute-Savoie reste une valeur sûre pour les investisseurs et les acquéreurs en quête d’un cadre de vie privilégié. Entre rareté des biens, forte demande et cadre naturel exceptionnel, ces destinations continuent d’attirer une clientèle fortunée, garantissant ainsi la pérennité et la rentabilité du marché.

Pourquoi devenir propriétaire en 2025 ? Les avantages et inconvénients à considérer

Devenir propriétaire ? L’achat immobilier reste un projet clé pour de nombreux Français, mais est-il encore intéressant en 2025 ? Entre évolution des prix, des taux d’intérêt et nouvelles réglementations, le choix entre acheter et louer mérite une réflexion approfondie.

Un marché immobilier en mutation

En 2025, le marché immobilier connaît une stabilisation des prix après plusieurs années de hausse. En moyenne, le prix au mètre carré en France s’établit à 3 150 €, enregistrant une légère baisse de 1,2 % par rapport à l’année précédente. Cette correction, observée notamment dans des métropoles comme Paris (-3 %), Lyon (-2 %) ou Bordeaux (-1,5 %), redonne aux acheteurs un pouvoir de négociation plus important.

Les taux d’intérêt, après avoir atteint un pic en 2023-2024, amorcent également une baisse, avec une moyenne de 3,8 % en 2025 contre 4,3 % l’année précédente. Cette tendance rend l’accession à la propriété plus abordable, notamment pour les primo-accédants qui représentent près de 48 % des acheteurs.

Parallèlement, le marché locatif continue d’évoluer avec une augmentation des loyers de 5 % en moyenne dans les zones tendues. Ce phénomène pousse de nombreux locataires à envisager l’achat comme une solution plus stable à long terme.

Devenir propriétaire : les avantages de l’achat en 2025

Devenir propriétaire offre plusieurs bénéfices. A commencer par la constitution d’un patrimoine immobilier. Contrairement à la location, où l’argent investi ne génère aucun retour. L’achat permet d’acquérir un bien dont la valeur peut s’apprécier avec le temps. Sur les vingt dernières années, la hausse moyenne des prix en France a été de 2,5 % par an, garantissant une valorisation du capital.

L’accession à la propriété permet également de se protéger contre l’inflation des loyers. En zones urbaines, la demande locative est forte et les augmentations régulières. À titre d’exemple, certaines villes comme Marseille ou Nantes ont connu des hausses de plus de 6 % en 2024. Acheter son logement permet ainsi de stabiliser ses dépenses et d’éviter ces fluctuations.

Les aides gouvernementales restent un levier intéressant pour les primo-accédants. Le Prêt à Taux Zéro (PTZ), prolongé jusqu’en 2027, facilite l’achat d’un premier bien en réduisant le coût du crédit. D’autres dispositifs, comme le statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), offrent des avantages fiscaux pour ceux qui souhaitent investir dans le locatif.

Devenir propriétaire : les inconvénients et contraintes à anticiper

Si l’achat immobilier présente de nombreux atouts, il comporte aussi des contraintes. L’un des principaux obstacles reste le coût initial. Entre l’apport personnel, qui représente souvent entre 10 et 20 % du prix du bien, et les frais annexes comme les frais de notaire (7 à 8 % du montant total), la somme à mobiliser peut être conséquente.

S’engager dans un crédit immobilier implique également une vision à long terme. En moyenne, un emprunt s’étale sur 20 à 25 ans. Or, dans un contexte où la mobilité professionnelle est de plus en plus courante, la revente anticipée peut générer des frais imprévus, notamment si les prix du marché baissent.

Les charges liées à la propriété sont un autre élément à prendre en compte. La taxe foncière, en hausse dans plusieurs grandes villes (+7 % à Paris, +5 % à Lyon), représente une dépense annuelle supplémentaire. À cela s’ajoutent les frais d’entretien et, pour les copropriétaires, des charges parfois élevées, notamment dans les immeubles récents disposant de nombreux services.

Enfin, la réglementation sur la rénovation énergétique impose de nouvelles obligations aux propriétaires. Les logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont désormais interdits à la location, incitant certains acheteurs à privilégier des biens déjà conformes ou à prévoir un budget pour des travaux de mise aux normes.

Acheter ou louer en 2025 : quel choix faire ?

Le choix entre l’achat et la location dépend avant tout du projet de vie de chacun. Acheter reste une option intéressante pour ceux qui souhaitent se stabiliser et se constituer un patrimoine. Les conditions du marché, avec des taux en légère baisse et une stabilisation des prix, sont plutôt favorables aux acquéreurs.

Cependant, la location conserve des atouts, notamment pour les personnes souhaitant rester mobiles ou éviter les coûts d’entretien d’un bien. Dans certaines grandes villes où les prix restent élevés, louer peut s’avérer plus intéressant sur le court terme.

Ainsi, devenir propriétaire en 2025 est un projet accessible et pertinent pour ceux qui ont la capacité financière de s’engager sur le long terme. Toutefois, une analyse rigoureuse du marché local et des charges associées est essentielle pour faire le bon choix.

A lire aussi : Acheter moins cher : découvrez l’astuce méconnue pour devenir propriétaire à moindre coût ?

Fin de la loi Pinel : quelles alternatives pour investir malin dans l’immobilier neuf ? »

La fin de la loi Pinel, le 31 décembre 2024, marque un tournant pour les investisseurs immobiliers. Ce dispositif offrait des réductions d’impôt en échange de l’achat de logements neufs, destinés à la location. Dispositif qui a largement contribué à dynamiser le marché immobilier neuf en France. Avec sa récente disparition, il est essentiel d’explorer de nouvelles stratégies pour investir efficacement dans le neuf.

Quelles alternatives à la loi Pinel pour investir dans le neuf ?

Plusieurs options s’offrent aux investisseurs qui souhaitent se tourner vers l’immobilier neuf après la fin du Pinel. Explorons ces alternatives ensemble. Tout d’abord le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP). Ce régime permet de louer des logements meublés. Ce qui offre des avantages fiscaux tels qu’un abattement forfaitaire de 50 % sur les revenus locatifs. Ou bien la possibilité de déduire les charges réelles. Toutefois, des évolutions législatives peuvent modifier ce dispositif à l’avenir.

Ensuite, l’investissement en nue-propriété. Cette approche consiste à acquérir la nue-propriété d’un bien, tandis qu’un tiers en détient l’usufruit temporaire. À l’issue de cette période, l’investisseur récupère la pleine propriété du bien. Ceci souvent à un prix inférieur à sa valeur de marché, sans avoir à gérer la location, ni supporter les charges liées.

Enfin, les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) . Investir dans des SCPI permet d’accéder à un portefeuille diversifié de biens immobiliers. Ceux-ci sont gérés par des professionnels, ce qui offre une mutualisation des risques et une gestion simplifiée.

Quelles stratégies pour un investissement réussi dans le neuf ?

Pour optimiser votre investissement dans l’immobilier neuf sans les avantages fiscaux du Pinel, nous recommandons, tout d’abord de sélectionner des emplacements stratégiques. Privilégiez les zones à forte demande locative. Elles bénéficient de bonnes infrastructures et de perspectives de développement, afin d’assurer une valorisation de votre bien et une rentabilité locative stable.

Ensuite, négocier avec les promoteurs. Face à la fin du Pinel et à une demande potentiellement en baisse, certains promoteurs proposent des avantages intéressants. Tels que la prise en charge des frais de notaire, des remises sur le prix d’achat ou l’inclusion d’équipements supplémentaires pour attirer les investisseurs.

Enfin, anticiper les évolutions fiscales et réglementaires. Restez informé des changements législatifs susceptibles d’impacter votre investissement, notamment en matière de fiscalité immobilière et de normes énergétiques.

A lire aussi : Investissement locatif : quelles solutions pour les promoteurs immobiliers avant la fin du Pinel ?

En conclusion, bien que la fin de la loi Pinel modifie le paysage de l’investissement locatif dans le neuf. Diverses alternatives et stratégies permettent aux investisseurs de continuer à bénéficier d’opportunités intéressantes. Une approche réfléchie qui tient compte des nouvelles réalités du marché et des objectifs patrimoniaux personnels, sera essentielle pour réussir dans ce nouveau contexte.

Droits de succession en France : quelles exonérations en 2025 et comment en bénéficier ?

Droits de succession en France sont des prélèvements fiscaux. Ils s’appliquent sur la transmission du patrimoine d’un défunt à ses héritiers. Ces droits peuvent représenter une charge importante pour les bénéficiaires. En particulier lorsque la valeur du patrimoine transmis est conséquente. Cependant, plusieurs exonérations totales ou partielles permettent d’alléger cette charge fiscale, en fonction de la nature des biens ou de la qualité des bénéficiaires. En 2025, ces exonérations restent un levier essentiel pour optimiser la transmission du patrimoine et réduire le montant des droits à payer. Voici un aperçu des principales exonérations en vigueur.

Droits de succession en France : exonérations liées à la qualité du bénéficiaire

Les exonérations des droits de succession se déterminent souvent par la qualité du bénéficiaire. Certaines personnes peuvent bénéficier d’exonérations totales en fonction de leur lien avec le défunt. Ces exonérations sont particulièrement avantageuses. Elles permettent de réduire considérablement le montant des droits de succession.

Conjoints et partenaires de PACS :
Les conjoints survivants et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS) sont totalement hors droits de succession. Quelle que soit la valeur des biens transmis. Cette exonération est l’une des plus importantes. Elle permet au conjoint survivant ou au partenaire de PACS de recevoir l’intégralité de l’héritage sans avoir à payer de taxes. Ce dispositif encourage la protection du patrimoine familial et permet une transmission fluide en cas de décès. Il est donc essentiel pour les couples de bien comprendre cet avantage fiscal. Notamment en cas de divorce ou de séparation, car l’exonération ne s’applique qu’aux conjoints mariés ou aux partenaires de PACS au moment du décès.

Frères et sœurs cohabitants :
Les frères et sœurs peuvent également bénéficier d’une exonération totale des droits de succession, sous certaines conditions. En effet, ces exonérations s’appliquent que si la personne survivante a cohabité avec le défunt pendant au moins cinq ans avant le décès. Si cette personne n’est ni mariée, ni pacsée. Et si elle remplit certaines conditions d’âge (être âgé de plus de 50 ans par exemple). De plus, cette exonération fera l’objet d’un contrôle strict de la cohabitation. Ce qui nécessite des preuves tangibles de cette relation. Les frères et sœurs qui remplissent ces critères peuvent donc bénéficier d’une exonération totale des droits de succession. Une mesure qui vise à soutenir les relations familiales et les personnes les plus proches du défunt.

Droits de succession en France : exonérations liées à la nature des biens transmis

Certaines catégories de biens bénéficient d’exonérations totales des droits de succession. Ceci en raison de leur caractère spécifique ou de leur importance pour la préservation du patrimoine national. Ces exonérations visent à encourager la conservation de biens culturellement, historiquement ou naturellement précieux.

Œuvres d’art et objets de collection :

Les œuvres d’art, livres rares ou objets de collection sortent des droits de succession lors de leurs transmission à l’État. Cette disposition permet de favoriser la préservation du patrimoine culturel national. Tout en incitant les héritiers à donner ces biens à des musées ou à des institutions publiques. Par exemple, les musées nationaux ou les collections publiques peuvent recevoir des œuvres précieuses. Ceci sans que leurs propriétaires ne s’acquittent de droits de succession. Cependant, l’exonération se subordonne à la cession à des institutions publiques ou à l’État.

Monuments historiques :

Les biens immobiliers classés ou inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques échappent à toute taxation lors de leur transmission. Cette mesure vise à encourager la conservation du patrimoine architectural français. Par exemple, des châteaux, des églises ou des bâtiments anciens peuvent se transmettre sans imposition. A condition qu’ils respectent les critères de classification : être entretenus de manière à préserver leur valeur historique, répondre à des critères stricts d’authenticité.

Rentes ou indemnités liées à des dommages corporels :

Les rentes ou indemnités pour réparer des dommages corporels subis par le défunt sont également totalement hors droits de succession. Cela comprend, par exemple, les indemnités liées à un accident de travail, à un accident de la route ou à une maladie grave. L’objectif de cette exonération est de permettre aux bénéficiaires de continuer à percevoir ces indemnités. Ceci sans que la transmission de ces montants n’ alourdissent par une taxation supplémentaire.

Droits de succession : quels sont les abattements spécifiques ?

Outre les exonérations totales, certains biens peuvent bénéficier d’abattements ou d’exonérations partielles. Ces mesures permettent de réduire la base taxable, diminuant ainsi le montant des droits à payer.

Assurance-vie :

Les capitaux décès versés au bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie souscrit par le défunt peuvent bénéficier d’un abattement. En 2025, cet abattement s’élève à 152 500 € par bénéficiaire pour les primes versées avant 70 ans. Ce mécanisme permet de réduire la base taxable des droits de succession et offre un moyen efficace de transmettre un patrimoine sans lourdes charges fiscales. Les contrats d’assurance-vie sont donc une option intéressante pour préparer la transmission de patrimoine en douceur.

Biens immobiliers spécifiques :

Certains biens immobiliers peuvent bénéficier d’exonérations partielles. Cela inclut les biens immobiliers acquis avant une certaine date, les terres agricoles et forestières, ou encore les espaces naturels protégés. Par exemple, la transmission de terres agricoles peuvent être partiellement non soumises. Sous réserve des conditions suivantes, notamment en ce qui concerne l’exploitation de la propriété. Ces exonérations visent à soutenir l’agriculture et à préserver les espaces naturels et agricoles.

Dons familiaux pour l’achat d’une résidence principale :
Les dons en argent pour l’acheter ou construire la résidence principale d’un enfant, petit-enfant ou arrière-petit-enfant sont hors droits de mutation. Ceci dans la limite de 100 000 € par donateur et de 300 000 € par bénéficiaire. Ce dispositif encourage l’aide familiale pour les jeunes générations et permet de soutenir l’accession à la propriété. Toutefois, il est important de respecter la condition de conserver le bien pendant au moins cinq ans pour bénéficier de cette exonération.

A lire aussi : Droits de succession : essayons de comprendre cet impôt controversé

En conclusion, les exonérations des droits de succession en France représentent un levier fiscal important pour alléger la charge des héritiers. En 2025, ces exonérations couvrent une large gamme de situations, que ce soit en fonction des liens familiaux, de la nature des biens transmis ou de la volonté de préserver certains éléments du patrimoine national. Cependant, ces exonérations se soumettent à des conditions précises . Ces conditions peuvent évoluer avec les changements législatifs. Pour maximiser ces avantages et éviter des erreurs coûteuses, il faut consulter un notaire ou un conseiller fiscal avant d’entreprendre toute démarche successorale. Une planification anticipée peut permettre d’optimiser la transmission de votre patrimoine en fonction des règles fiscales en vigueur.

Réforme des HLM : plus de contrôle, plus de logements, mais à quel prix ?

Réforme HLM : le gouvernement français prépare une nouvelle loi qui vise à optimiser l’utilisation des logements sociaux (HLM) et à faciliter l’accès au logement pour les ménages modestes. Ce projet de loi propose plusieurs mesures clés. Notamment le renforcement du contrôle des ressources des locataires, l’augmentation des pouvoirs des maires dans l’attribution des logements sociaux, et la simplification des procédures administratives pour accélérer la construction de logements abordables.

Réforme HLM : renforcement du contrôle des ressources des locataires

Actuellement, les locataires de logements sociaux dont les revenus dépassent de 20 % les plafonds en vigueur sont soumis à un surloyer. Le projet de loi prévoit d’appliquer ce surloyer dès le premier euro de dépassement. Ce qui augmenterait le nombre de foyers concernés de 80 000 à 200 000. De plus, si le dépassement atteint 20 % pendant deux années consécutives, le bail serait automatiquement résilié. Alors que le seuil actuel est de 50 %. Cette mesure vise à libérer des places pour les ménages aux revenus plus modestes. Par ailleurs, le patrimoine des locataires serait désormais pris en compte dans l’évaluation de leurs ressources. Dans le but d’identifier les situations où un locataire posséderait un bien immobilier tout en occupant un logement social.

Accroissement des pouvoirs des maires dans l’attribution des HLM

Le projet de loi entend accorder aux maires une plus grande latitude dans l’attribution des logements sociaux. Actuellement, ces attributions sont décidées par une commission incluant des représentants du bailleur social, de la mairie et de l’État. La réforme propose que les maires président ces commissions. Qu’ils attribuent les nouveaux logements sociaux et disposent d’un droit de veto sur les candidatures. Cette initiative vise à mieux adapter les attributions aux besoins locaux et à encourager la construction de logements sociaux. Cependant, certains experts craignent que cette mesure n’accroisse le clientélisme et la discrimination. Ce qui remet en cause l’égalité de traitement des demandeurs.

Réforme HLM : simplification des procédures administratives pour accélérer la construction

Afin de stimuler la construction de logements abordables, le projet de loi prévoit de simplifier les procédures administratives. Cela inclut la réduction des délais de recours, actuellement de quatre mois, pour accélérer les projets de construction. Si l’on réduit ces délais, le gouvernement espère fluidifier le processus de construction et répondre plus rapidement aux besoins en logement.

Réforme HLM : réactions et implications

Ces mesures suscitent des réactions mitigées. Les associations de locataires HLM dénoncent un projet de loi qui, selon elles, cible les personnes à faibles revenus. Ce qui risque d’aggraver la précarité des foyers les plus vulnérables. Elles craignent également que l’augmentation des pouvoirs des maires dans l’attribution des logements sociaux n’entraîne du clientélisme. Et ainsi une remise en cause de l’égalité de traitement des demandeurs.

A lire aussi : Logement social : une nouvelle loi pour accélérer l’accès au logement.

En conclusion, ce projet de loi vise à optimiser l’utilisation des logements sociaux et à faciliter l’accès au logement pour les ménages modestes. Toutefois, il soulève des débats sur l’équilibre entre efficacité administrative et protection sociale, et sur les risques potentiels liés à l’augmentation des pouvoirs des maires dans l’attribution des logements sociaux.

Immobilier lyonnais : est ce le bon moment pour acheter ?

Immobilier Lyonnais : après plusieurs années marquées par une forte hausse des prix, le marché immobilier lyonnais semble amorcer une phase de stabilisation en 2025. Entre ralentissement de la demande, ajustement des prix et évolution des taux d’intérêt, le paysage immobilier de la capitale des Gaules évolue.

Immobilier Lyonnais : un ralentissement après une période d’euphorie

Lyon est l’une des métropoles les plus dynamiques en matière d’immobilier. Avec des hausses de prix spectaculaires, notamment dans les quartiers prisés comme la Presqu’Île, la Croix-Rousse ou encore la Confluence. Cependant, en 2024, les premiers signes d’un essoufflement du marché sont apparus, quite à une diminution du volume des transactions et une augmentation des délais de vente.

Quels sont les facteurs expliquant la stabilisation du marché immobilier Lyonnais ?

Une stabilisation du marché fait l’unanimité chez les professionnels du Lyonnais. Ils expliquent cela par plusieurs éléments qui contribuent à cette accalmie.

  • La hausse des taux d’intérêt : l’augmentation des taux d’emprunt a directement impacté le pouvoir d’achat des ménages. Ce qui limite leur capacité à acheter et freine la flambée des prix.
  • Un ajustement naturel du marché : après une forte hausse, le marché lyonnais tend à s’autoréguler. En effet avec des vendeurs contraints de revoir leurs prix pour trouver preneur.
  • Une offre plus abondante : la construction de nouveaux logements dans les quartiers en développement comme Gerland et la Part-Dieu, contribue à détendre la pression sur les prix.
  • Un contexte économique incertain : l’inflation et le ralentissement économique incitent les acheteurs à la prudence. Ce qui retarde certains projets d’acquisition.

Quelles perspectives pour les acheteurs et investisseurs ?

Pour les acquéreurs, cette stabilisation représente une opportunité d’accéder plus sereinement au marché immobilier lyonnais. La négociation redevient possible, et les prix, bien que toujours assez haut, ne connaissent plus de flambée incontrôlée.

Les professionnels s’expriment sur le marché Lyonnais dans le 6 minutes de Lyon capitale

Du côté des investisseurs, le marché locatif reste attractif. Il est porté par une forte demande étudiante et professionnelle. Cependant, la rentabilité peut être impactée par la régulation accrue des loyers. Ainsi que la nécessité d’effectuer des rénovations énergétiques pour se conformer aux nouvelles normes.

Découvrez les produits intéressants sur le marché immobilier Lyonnais

En conclusion, si Lyon reste une métropole attractive, son marché immobilier connaît en 2025 un rééquilibrage bienvenu après des années de tension. Pour les acheteurs comme pour les investisseurs, cette stabilisation ouvre de nouvelles perspectives, entre opportunités de négociation et adaptation aux nouvelles réalités économiques.

A lire aussi : Lyon : la solution innovante du grand Lyon pour répondre à la pénurie de logement.