Les prix immobilier : reprise ou ralentissement ?

Par lsi le 25 septembre 2024 378 vue(s)
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Prix immobilier ? Après plusieurs années de difficultés pour le marché immobilier français, marquées par une hausse des taux d’intérêt et une baisse généralisée des prix. Les premiers signes de reprise commencent à apparaître. Cependant, cette tendance est loin d’être uniforme, et de fortes disparités subsistent selon les régions et les villes. Voici un tour d’horizon des marchés immobiliers les plus dynamiques et ceux qui connaissent encore une baisse.

Paris : une légère reprise après une baisse marquée sur les prix immobilier

Dans la capitale, les prix commencent timidement à remonter après une chute importante. Selon certains acteurs, Paris enregistre une légère hausse de 0,5 % ces trois derniers mois. Mais reste en dessous de la barre des 10 000 euros le mètre carré dans de nombreux arrondissements. Ce recul des prix invite de nombreux propriétaires à retirer leurs biens du marché, réduisant ainsi l’offre de logements disponibles de 8,9 % au premier semestre 2024.

Les arrondissements les plus prestigieux, tels que le 6e et le 7e, restent des exceptions avec des prix au-delà de 14 000 euros le mètre carré. En revanche, les quartiers plus accessibles, comme les 12e, 13e et 14e arrondissements, offrent des opportunités avec des prix autour de 8 800 à 9 600 euros le mètre carré. Une baisse significative par rapport aux années précédentes.

Ile-de-France : une baisse généralisée mais hétérogène sur les prix immobilier

En dehors de Paris, l’Ile-de-France connaît une baisse généralisée des prix immobiliers. La région voit les prix chuter de 5,9 % en un an, avec un prix moyen de 6 056 euros le mètre carré pour les appartements et 3 967 euros pour les maisons. Néanmoins, cette tendance varie fortement d’une ville à l’autre. À Créteil, les prix sont en baisse (-1,9 %), tandis que des villes comme Montreuil (+1,4 %) ou Saint-Maur-des-Fossés (+1,6 %) voient leurs prix repartir à la hausse.

La région peine cependant à retenir ses habitants, qui préfèrent de plus en plus construire leur maison en dehors de l’Ile-de-France, dans des départements comme l’Oise ou l’Eure.

Les métropoles : entre reprise et baisse

Certaines grandes villes de province voient leurs prix repartir légèrement à la hausse. C’est le cas de Bordeaux (+2,5 %) et Toulouse (+2 %), après une période de stagnation. D’autres métropoles comme Lyon, Grenoble et Nantes continuent de subir une baisse importante des prix, avec des chutes allant de -6 % à -11 % sur l’année écoulée.

Littoraux et stations balnéaires : des prix toujours élevés

Les villes côtières restent particulièrement attractives, malgré le ralentissement général. La demande y est forte. En particulier en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Nice, Cannes et Marseille continuent d’enregistrer une hausse des prix. Avec +4,7 % en moyenne enregistré sur le premier semestre 2024 pour la région. En revanche, des villes comme Avignon connaissent un léger repli (-2,7 %).

En Nouvelle-Aquitaine, les prix restent en forte hausse dans les villes touristiques. Comme La Rochelle et Biarritz, malgré une offre abondante.

En somme, le marché immobilier français montre des signes de reprise. Mais les écarts de prix demeurent importants d’une région à l’autre. Ce qui rend certaines zones plus attractives que d’autres pour les acheteurs potentiels.

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