Location immobilière : quel prix pour se loger à Paris ?

La location à Paris une grande question.  Quel prix doit-on envisager pour se loger à Paris ?  Dans quel quartier louer ? Qui sont les locataires parisiens ? Autant de question auxquelles locservice.fr répond dans son dernier sondage.

Quel prix doit-on envisager pour se loger à Paris ?

Selon les chiffres de l’INSEE, la capitale comprend près de 61,7 % de locataires et pour se loger il faut compter un loyer moyen de 1079€ pour une surface moyenne d’environ 31 m² (soit 35,13 €/m²). De quoi donner le vertige, si l’on considère que ces loyers sont 188% plus élevés qu’en province. C’est le 6ème arrondissement de la capitale qui détient le score le plus élevé en termes de loyer puisque l’on atteint un loyer moyen charges incluses de 43,52 €/m².

Dans quel quartier louer ?

Selon une étude réalisée par locservice.fr en 2018, les locations de studios ou T1 sont les plus prisées sur le marché locatif parisien. Près de 66 % des biens loués sont des meublés, ces biens sont souvent des produits qui correspondent à la demande étudiante ou jeunes actifs. C’est dans le 15ème arrondissement de Paris que la demande de location est la plus intense (13 %).

 

Qui recherchent à louer à Paris ?

Les profils les plus demandeurs sur la location sont les étudiants avec 42 % des candidats. Ensuite, ce sont les femmes seules qui cherchent à trouver une location dans 44 % des candidatures.

Le recherche de location à Paris intramuros correspond à 36 % de la recherche globale. Pour le reste, ce sont les communes de la petite et grande couronne parisienne qui vont être privilégiées car les prix y sont plus abordables.

 

Immobilier Paris : « Multiloc » la nouvelle solution pour le logement Parisien

Pour lutter contre le syndrome du logement vacant au cœur de la capitale la ville de Paris a signé la première convention « multiloc » avec une agence immobilière. Objectif diminuer le nombre de logements vacants et rendre plus abordable le logement à Paris.

Le principe de la convention multiloc

Redonner l’accès au logement à Paris pour la classe moyenne. Ainsi, le propriétaire d’un appartement qui désire remettre en location son bien immobilier, et qui accepte certaines conditions pourra bénéficier de primes.
Il faut pour cela que le propriétaire accepte de louer son appartement à un prix inférieur de 20% au prix de référence du marché. Il devra relouer son appartement par le biais d’une agence immobilière conventionnée « multiloc ». Lorsque l’ensemble de ses conditions seront ainsi remplies, le propriétaire pourra se voir octroyer des primes par la part de la mairie de Paris.

Quelles sont les primes octroyées ?

Si votre logement est vacant depuis plus de 6mois la prime totale pourra atteindre 10 000 euros. La répartition est celle-ci :
• 2000 euros pour pour la mise en location de son appartement à un prix inférieur au marché,
• Jusqu’a 7000 euros pour la remise en état de l’appartement qui va être louer,
• 1000 euros si votre appartement à une notation excellente en terme de diagnostic énergétique.
De plus, la mairie de Paris s’engage à couvrir la charge de garantie de loyer impayés à hauteur maximum de 400 euros par an sur une durée de 3 ans.

Mais Anne Hidalgo tient également à rémunérer l’effort de l’agence immobilière en octroyant également une prime de 1200 euros à l’agence qui trouvera les propriétaires bailleurs prêt à revoir ses exigences locatives à la baisse.

Une démarche symbolique.

La mairie de Paris n attend pas des résultats sur le marché du logement vacants phénoménaux. Il s’agit pour la maire de Paris de redonner au parisien la moyen d’accéder à la location à des prix modérés. Ainsi la ville estime entre 40 000 et 100 000 le nombre de logements vacants pouvant bénéficier de cette mesure.
La maire de Paris a voulu enrayer les dispositif plus punitifs qu’incitatifs et redonner à Paris un logement descend. Néanmoins, la ville de Paris ne pense pas atteindre les objectifs similaires à la loi concernant l’encadrement des loyers, dispositif mis en place le 1er août 2015 sur la ville de Paris.

Voir la liste des appartements à louer à Paris sur www.lesiteimmo.com

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Le plafonnement des loyers à Paris on en est où ?

Paris : Le plafonnement des loyers à Paris on en est où ?

Le 25 juillet dernier le préfet de Paris promulguait le décret concernant le plafonnement des loyers, suite à la mise en place de la loi ALUR. Mesure applicable aux nouveaux baux ou à ceux en renouvellement à compter de cette date. Aussi, le loyer demandé au locataire dot être compris dans une fourchette exprimée hors charges et en fonction du nombre de mètre carré habitable. La fourchette minimum est fixée a 70 % du loyer de référence calculé par l’OLAP. A contrario, la fourchette haute se situe à 120 % du loyer de référence. Selon le mensuel le revenu, les professionnels de l’immobilier à Paris, indiquent qu’environ 15 % des baux signés seraient en-dessus de la fourchette haute. Ainsi on devrait voir s’appliquer un fort réajustement des valeurs locatives sur la région parisienne.

Retrouvez toutes les locations à Paris ici !

Alors quelles sont les bonnes méthodes pour la révision de son loyer ?

Pour éviter de se tromper il est important de bien connaître le dispositif mis en place pour Paris et sa région. Compliqué de gérer la capitale en termes de loyer. Pour ce faire, 14 zones géographiques ont été définies. Chacune de ces zones et divisés en quartier. Dans chaque zone on a établi un loyer moyen en tenant compte de l’époque de construction, et de la taille du logement. Pour chaque logement il est donc défini un loyer de référence, un loyer minimum et un loyer maximum. Dans le cas où le loyer de l’appartement qui doit être loué dépasse le plafond maximum, le locataire peut demander la révision lors du renouvellement ou lors de son accession à la location. A contrario, un logement dont le loyer est trop en-deçà du loyer médian pourra être révisé à la hausse par le bailleur. Ces révisions peuvent être faite de manière amiable ou devant une commission départementales de conciliation. Néanmoins l’harmonisation d’un marché et très compliquée et notamment la prise en compte des spécificités immobilières reste trop importante pour l’ignorer. Certaines fédérations de professionnels ont même déposé des recours.

Une meilleure fiscalité pour le meublé.

Les appartements qui sont meublés à destination de la location obtiennent plus d’avantages que les appartements dits «vides ». En effet, concernant l’encadrement des loyers, vous bénéficiez d’une majoration par mètre carré non négligeable de 11 % sur votre loyer de référence. Outre l’avantage de la durée de location du meublée, la fiscalité est nettement plus alléger. En effet, les loyers sont soumis au régime BIC et permettent de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50% sur vos frais. De plus, si vous avez recours à un emprunt bancaire pour l’acquisition de votre meublé, sachez que le régime du bénéfice réel s’applique. Ainsi, vous pourrez déduire les frais et les charges au même titre que les intérêts d’emprunt. Dans le cadre d’un bénéfice, celui-ci sera reportable et surtout non imposable. Attention cependant à la notion de meublée qui comprend depuis le 1er septembre dernier 11 éléments en termes de mobilier dans le logement.

Les compléments obscurs de la loi.

Une loi assez obscure cependant concernant les logements spécifiques qui permet de procéder à certains ajustement du montant du loyer en tenant compte des « petits plus » de votre appartement ou de votre maison à paris. Le tout est de savoir quels sont les caractéristiques qui vont permettent de rajouter un complément au montant du loyer. Trois conditions essentielles :

  • Les qualités ne doivent pas être prises en compte dans la détermination du loyer maximal.
  • Ces qualités doivent être déterminantes pour la comparaison avec les logements de la même catégorie et dans le même secteur.
  • Ne pas faire l’objet de charges payées par le locataire.

En bref, si vous avez un jacuzzi, une vue imprenable sur un site,….

Gérez-vous même votre appartement.

La gestion n’est pas une chose facile. Gérer les visites, remplir les différentes formalités, vérifier la bonne solvabilité de vos locataires, gérer les relances, les loyers, les impayés. Sans oublier les petits tracas quotidiens tel que les problèmes de serrures,…. A noter que depuis le 1er août 2015, un contrat type de location, conforme aux normes du dispositif ALUR devrait vous permettre de mieux gérer votre location. Bien sûr vous pouvez céder cette lourde partie à une agence immobilière qui vous prendra une petite commission de 7 à9 % assise sur les loyers. Aussi attention que ces charges ne viennent pas intégralement « manger » votre marge voir imputer d’une bonne partie vos revenus.

Comment faire le réajustement ?

Dans le cas d’un loyer sous-évalué, le bailleur doit respecter un certain nombre de formalités. Adresser au moins 6 mois avant l’échéance du bail par lettre recommandée avec accusé de réception une proposition de révision. Cette lettre doit bien préciser le montant de la révision et notifier la liste des loyers de référence constatée dans le voisinage pour les logements comparables. La hausse est inférieure ou égale à 10 % elle sera répartie en part égale sur la durée du bail, part tiers sur 3 ans ou part sixième sur 6 ans. Si la réévaluation est supérieure à 10 % elle sera obligatoirement répartie sur 6 ans même si le bail est renouvelé pour une durée inférieure.

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