Constat de l’étendue du DPE sur lesiteimmo.com !

Trois mois après l’obligation de mentionner le DPE sur toutes les annonces immobilières lors d’une vente ou d’une location, Lesiteimmo réalise un constat sur l’étendue de la consommation énergétique des logements français.

Ces deux graphiques soulèvent deux constats :

Le premier, la majorité des logements présents sur le portail immobilier (21.88%) consomment entre 151 et 230 kWh/m².

Une bonne position sachant que la consommation moyenne du parc immobilier français est de 330kWh/m².

Pour info, deux biens sur trois sont classés entre F et G en termes de performance énergétique. Aucun n’appartient à la catégorie A, très peu à B et on ne compte que 5% pour C ! Pourtant atteindre A et B pourrait permettre de diviser la consommation et la facture énergétique par 5.

Lorsque l’on s’arrête sur la répartition des logements en France en fonction de leurs déperditions énergétiques, on observe une coupe franche entre le nord – est et le sud – ouest. Explications.

Le deuxième constat concerne l’émission de gaz à effet de serre. Le diagnostic GES permet l’évaluation de la quantité de gaz à effet de serre émis en raison de la consommation d’énergie du bien. Les logements vendus sur lesiteimmo.com  se situent entre C, D et E, c’est-à-dire rejettent entre 11 et 55 kg CO2/m²/an.

Ces deux constats soulèvent la question suivante : l’émission de GES est-elle liée à la dépense énergétique et inversement ?

A la vue de ces résultats, on serait tenté de répondre oui, mais il faut néanmoins remettre cette donnée dans son contexte. Le résultat évolue aussi suivant le mode de chauffage. On peut prendre l’exemple du bois, qui a un impact faible au niveau du cycle de vie (13 gCO2eq/kWh) ou le gaz naturel (234 gCO2eq/kWh) qui a un impact plus faible que le fioul domestique (300 gCO2eq/kWh).

De façon identique au DPE, les logements français les moins émetteur en gaz à effet de serre sont très présents sur la partie ouest de la France, et s’étendent jusqu’au sud. Explications.

À quoi correspondent les chiffres du DPE ?

0 – 50 classe A Maisons neuves les plus performantes
Difficilement atteignable en rénovation.
51 – 90 classe B Atteignable facilement en construction neuve, atteignable en rénovation.
91 – 150 classe C Standard dans la construction neuve des maisons chauffées au gaz en France (par exemple, la nouvelle réglementation thermique, dite RT 2005, impose à Paris 120kWh/m2/an).
151 – 230 classe D Standard des années 80 et 90. Des améliorations substantielles sont facilement atteignables, notamment par le remplacement de la chaudière et l’isolation des combles et fenêtres.
231 – 330 classe E Maisons d’avant le premier choc pétrolier.
331 – 450 classe F Maisons anciennes du début du XXe siècle. Les économies réalisables sont très importantes, le rendement économique (retour sur investissement) est évident.
451 – classe G

Ainsi, lors d’un achat ou d’une vente immobilière, le DPE est un bon outil de sensibilisation pour prévoir par la suite les travaux à mettre en oeuvre pour améliorer l’isolation du logement et donc contribuer à diminuer l’émission de gaz à effet de serre.

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